Centrafrique : Alerte rouge ! Les ministres partants pillent les Départements ministériels avant leur départ

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Bangui, le 15 février 19

Comme prévu par l’accord de paix signé entre le gouvernement et les groupes armés, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale est inévitable en ce moment. Très attendu par les observateurs de la vie politique, ce nouveau gouvernement qui s’annonce dans les tous prochains jours donne l’insomnie à certains ministres incompétents qui vont quitter sans doute « le bateau ».

Au moment où lepotentielcentrafricain.com met cet article sous presse, certains ministres bien connus multiplient toutes les actions possibles en vue de garder leurs fauteuils. La consultation des marabouts, les veillées de prière et autres pratiques sataniques sont les principales activités de ces ministres véreux qui, contre toute attente, ont trahi le président Touadéra suite aux bavures dont ils font preuve.

Mais, ce que nous tenons à relever dans ce présent article, c’est une enquête spéciale de lepotentielcentrafricain.com qui a enregistré plusieurs actes de « pillage » qui se déroule en ce moment dans certains départements ministériels.

En effet, certains ministres qui sont sur la liste des limogés, s’active dans des actes d’enrichissement et la confiscation de biens publics. A en croire une source, ces ministres « voleurs » que nous taisons leurs noms en ce moment, profitent de ce moment d’attente du prochain gouvernement, de rafler les fonds destinés au fonctionnement du département qu’il dirige.

Les structures sous tutelle de leur département sont devenues des vraies vaches à lait. Les comptes sont vidés au maximum, les véhicules de service et autres moyens roulants sont confisqués à leur domicile. On signale également la vente des bâtiments et espaces publics dont les chantiers inondent toute la ville de Bangui et ses environs.

Comme cela est le cas au temps du régime de l’ancienne présidente de la transition Catherine Samba-Panza, les ministres qui se voient partants à la fin de transition, plongeaient dans le détournement de biens appartenant à l’Etat, en emportant à une destination inconnue, de centaine de milliards, l’argent du contribuable centrafricain.

L’on se souvient des maisons appartenant à l’Etat qui ont été vendues voire confisquées par la force par ces anciens ministres de l’époque de Dame Samba-Panza. L’inspection générale d’Etat voire la Cour des Comptes a rendu public les résultats de leurs rapports qui font état de la dilapidation ce biens publics par « ministres-voleurs » qui, sous d’autres cieux, devraient se retrouver aux geôles.

C’est le même schéma avec les ministres qui ont perdus la confiance du président Touadéra et qui vont être chassés d’ici peu de temps. C’est une question d’heure et ces derniers vont regagner leurs quartiers respectifs en attendant la réflexion sur d’autres projets d’avenir.

Et donc, le président Touadéra doit très rapidement dégager ces ministres indélicats qui n’ont plus leur place dans le gouvernement et qui, aucunement vont garder leur poste dans le prochain gouvernement. L’urgence en ce moment est de trouver une solution très prompte pour empêcher ces ministres partants qui plongent dans le « pillage » avant qu’ils soient remerciés très bientôt.

C’est une urgence à l’heure où on observe un blocage total dans le fonctionnement de l’administration publique où toutes les activités tournent au ralenti suite à l’attente du nouveau gouvernement. C’est une question de prévention en vue de sauver les biens de l’Etat. Les ministres qui se sont reconnus dans ces faits sont appuyés par leurs complices qui sont bourrés dans ces Ministères. S’agissant de leurs parents, amis et connaissances qui ont été nommés à des postes de responsabilité par les ministres concernés par ces actes détournements à grande échelle.

Le président de la République qui dispose de tout pouvoir qui lui est confié par la Constitution, d’engager très rapidement des enquêtes, disant une équipe d’audit et contrôle dans ces départements avant ces ministres-voleurs font leurs adieux dans les heures qui suivent.

Herman THEMONA, 

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