Bangui, le 05 juin 21
Rien ne semble arrêter les bourreaux centrafricains dans leur volonté de déstabiliser les institutions du pays et prendre le pouvoir par les armes. Au moment où l’incident militaire est consommé suite à un affrontement entre les FACA et les forces armés tchadiennes causant les pertes en vie humaine de 6 vaillants soldats tchadiens, les leaders armés membres de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) profitent de cet incident pour se regrouper au Tchad. Mais pour quel but ? That is the question.
La situation sécuritaire est encore alarmante de nos jours malgré le travail de ratissage que font les FACA et les forces alliées russe et rwandaise. Le plan B des groupes armés n’est pas encore consommé d’où nécessité de doubler de vigilance car, comme disent les latinistes, c’est dans la queue que se trouve le venin : « Les signes ne trompent pas comme l’a toujours dit la sagesse africaine. Au moment où le président Faustin Archange Touadéra opte pour la diplomatie pour régler ce différend, et valoriser la paix à la frontière avec le Tchad, les ennemis de ce pays prennent le chemin du Tchad assurément pour alimenter et entretenir ce venin de division. Certes, les Représentants de l’UA, de l’UE, de la CEEAC sont en Centrafrique pour que la paix soit une réalité et permettre aux populations de vaquer librement à leurs occupations, il faut aussi avoir un regard du côté de Ndjamena qui peut nous surprendre surtout au niveau des postes avancés de la frontière. Puisque Bozizé et ses mentors seraient au Tchad pour renforcer leur groupe avec des criminels ».
En réalité, la République Centrafrique n’est toujours pas sortie de l’ornière. Le pays est toujours exposé aux griffes des groupes armés surtout de la CPC qui n’a pas dit son dernier mot. Et paraphrasant le président Français, la CPC a perdu la guerre et non la bataille. C’est dire que ce groupe armé est toujours actif sur son plan machiavélique avec pour seul objectif de récupérer le pouvoir perdu depuis 2013 avec le coup de force de la coalition de la Séléka de Michel Djotodia.
Le pays était sur une mauvaise pente depuis cette longue période. Mais ce mal s’est accentué en décembre 2020 suite à l’invalidation de la candidature de François Bozizé à la course pour la Présidence. Cet ancien chef d’Etat qui a pris le pouvoir en 2003 suite à un coup d’Etat contre son parrain politique Ange Felix Patassé, n’a jamais oublié les délices du tapis rouge. Tout se passe comme s’il a le titre foncier de ce pays qu’il ne fait que supplicier sans raison valable : « Bozizé est un assoiffé du pouvoir et ne peut se réconcilier avec le régime de Bangui même après le dialogue s’il était accepté par Faustin Archange Touadéra allant cependant contre la volonté d’un peuple souverain que s’il est au pouvoir. Son seul projet est de revenir à la magistrature suprême de l’Etat. Voilà pourquoi, il multiplie des contacts et des déplacements avec les mercenaires venus de tout bord. Il est de nos jours le cancer de la RCA sa seule présence dans le pays fait peur », a confirmé une source politique.
Le problème de la politique centrafricaine est lié au manque du patriotisme. Comment comprendre qu’un ancien chef d’Etat qui a tout reçu de ce pays puisse encore permettre aux mercenaires criminels de revenir dans son propre pays mettre en cause les acquis de la paix et du vivre ensemble ? On ne peut pas se dire patriote et se positionner comme un véritable criminel.
Aujourd’hui, le Centrafrique accuse un grand retard sur son développement malgré une panoplie des ressources naturelles dont regorge ce pays. C’est suite à une politique politicienne des propres fils de ce pays.
@Bienvenu ANDALLA,
Ces pourris zénéralés ont fuit la puissance de feux du trio du siècle (FACA, Russes, Rwandais). Honte à ces SDF