Centrafrique : A quand l’ouverture des poursuites judiciaires contre les anciens députés de la 6e législature?

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Bangui, le 10 juin 21

Les plaintes de leurs victimes sont tellement gravissimes à tel enseigne que la justice doit statuer très rapidement sur le sort de ces anciens députés qui ont déshonoré leur honorabilité. La liste de ces mafieux députés est longue et même si d’autres sont réélus et bénéficient encore d’immunité parlementaire, il est temps de traquer ceux qui ont été remerciés soit par la Cour constitutionnel soit pas les électeurs.

Selon les informations de source judiciaire, plusieurs anciens députés de la 6e  législature qui ont perdu les élections, doivent se retrouver dans les prisons de la place. Ces recherchés de la justice sont accusés de plusieurs faits, entre autres : détournements des biens publics, faux et usage de faux, escroquerie, abus de confiance, vente illicite des biens privés, confiscation des biens d’autrui et autres bavures criminels qui doivent être réprimandées correctement afin que cela ne se répète plus par ceux qui viennent de siéger à l’Assemblée Nationale.

Selon certaines sources concordantes, parmi les députés qui sont visés par la justice, certains recherchent par toutes les voies et moyens, des occasions pour quitter le pays et de s’échapper à leur arrestation. D’autres par contre, mènent des « combats » auprès des avocats, les substituts des procureurs, présidents des Tribunaux…pour que leurs dossiers soient classés.

Ah bon ! Si tel est le cas, le peuple centrafricain tient à l’œil ce qui se passe actuellement pour que personne ne se fuie dans cette affaire judicaire : « Je me reproche de beaucoup de choses. C’était grâce à mon immunité parlementaire que j’avais pu m’en sortir durant cette 6e législature. Aujourd’hui, je sais que la justice va me coincer. Soit, je propose une somme d’argent à mes accusateurs pour qu’ils retirent leurs plaintes, soit je propose une grosse enveloppe aux justiciers afin que je m’en tire de ces affaires », A glissé un ancien député sous couvert de l’anonymat.

Une opératrice économique témoigne qu’un ancien député s’est endetté chez elle, et que le coût de cet endettement s’élèverait à environ  à plusieurs millions de FCFA.

A en croire cette dame, cet ancien député ne lui a pas encore donné un centime. Pour elle, c’est mieux que la villa et les véhicules de ce dernier soient confisqués, vendus aux enchères afin qu’elle entre en possession de ses dus. Les cas sont patents et la justice centrafricaine doit passer à la vitesse supérieure contre les criminels économiques et sanguinaires qui font tout pour sortir de l’auberge.

Herman THEMONA,

 

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