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Centrafrique : 12 mercenaires du Chef milicien alias « FORCE » de KM5 sous les verrous pour appartenance à une association criminelle en bande organisée

Bangui, le 24 avril 18

La nouvelle est tombée et ne surprend guère personne, la justice centrafricaine vient de taper fort et cette-fois-ci, elle vient de mettre sous les verrous douze (12) éléments proches du leader milicien et plus grand criminel du groupe d’autodéfense de KM5 du nom Djamous alias « FORCE » sont incarcérés sous l’infraction d’appartenance à une Association des malfaiteurs.

Ces éléments  viennent  d’être écroués devant les instances judiciaires du pays sous le chef d’accusation de rébellion et d’associations des malfaiteurs. Il faudrait préciser que l’opération Soukoula qui a été menée d’une manière conjointe par les forces de la MINUSCA et les Forces de Défenses et de Sécurité Intérieures du pays (FDSI) a permis  de mettre sous les verrous douze ( 12) éléments de « FORCE » qui règnent au quartier PK5.

Il s’agit exclusivement des jeunes acquis pour la cause des autodéfenses. Le parquet vient d’ouvrir une information judiciaire. Dans une interview accordée sur les ondes de la Radio de nos confrères du Réseau des Journalistes de Droit de l’Homme (RJDH), le Procureur de Général près de la Cour d’Appel Eric Didier TAMBO a soulevé quatre (4) Chefs d’accusation qui ont été infligés aux présumés. Selon lui «  12 éléments arrêtés sont poursuivis pour détention illégale d’armes de guerre, crime de rébellion, association des malfrats et crime de guerre » a-t-il confié. Toutefois, le Procureur TAMBO a précisé que certains d’entre eux sont d’ores et déjà sous mandat de dépôt et sont transférés à la maison carcérale de Ngaragba où ils attendent un procès selon les normes.

Pour la gouverne des lecteurs, l’opération de désarmement forcé menée les 8 et 10 Avril dernier dans la zone de PK5 en vue de mettre fin au règne des criminels et bandits armés qui prennent en otage les habitants de cette partie de la capitale a fait considérablement des victimes et des morts d’hommes.  Il  est temps que les autorités judiciaires du pays s’investissent afin que la justice triomphe car, « nul n’est au-dessus de la loi » l’impunité ne doit plus être la règle du jeu.

Cosmos

 

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