Bangui, le 21 décembre 21
Touadéra refuse une audience demandée par le président Emmanuel Macron alors que de l’autre côté il multiplie des visites de travail à l’étranger et entretient bien ses relations avec Moscou comme par exemple l’appel à la veille du 1er Décembre. Comme dit le dictant : « le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Tel est le contexte géopolitique des relations entre Bangui-Moscou d’un côté qui est au beau fixe et de l’autre côté Bangui-Paris qui se détériore de plus en plus.
Dès son accession à la magistrature suprême de l’État Centrafricain, le président Faustin Archange Touadéra a clairement exprimé sa volonté profonde de sortir son pays de la guerre, des crises, de la pauvreté et le comble de la domination de l’ancienne colonie et ce, au prix de sa vie.
Pour atteindre son but, l’homme du peuple a posé des bases tracées dans une vision politique aussi bien audacieuse que majestueuse à savoir : la diversification des relations interétatique, et un partenariat gagnant-gagnant pour les parties, fondée sur la franchise et la bonne foi. Certains États ont compris cette volonté politique et s’y adhérent comme la Russie le Rwanda, la Chine et bien d’autres pays ; par contre d’autres ne partagent pas cette conviction qui, pour eux ne joue que contre leurs intérêts.
Aujourd’hui le président Faustin Archange Touadéra fait des offensives diplomatiques et tente par tous les moyens d’assurer à son pays la stabilité, la paix et le développement à travers une visite de travail à l’étranger.
Notons que selon nos sources dignes de foi le président Touadéra a refusé une audience sollicitée par son homologue le président français Emmanuel Macron qui a souhaité avoir une rencontre avec son homologue. La question qui tourmente l’opinion nationale et internationale est celle de savoir pourquoi le président Touadéra refuse de rencontrer le président français ? ou encore quelle est la raison de ce refus ? rien ne saurait expliquer ce comportement. Pour nous observateurs, il est clair que l’ancienne colonie voit de mauvais œil la bonne relation entre Bangui-Moscou et tente par tous les moyens d’y mettre fin ce que n’accepte pas Touadéra. Là où le bas baisse c’est qu’au lieu de conjuguer et trouver les remèdes aux mots, Paris préfère mettre la pression par des sanctions çà et là ce qui n’a pas plus à Touadéra qui selon lui estime que son État est souverain et par conséquent peut ou est capable d’entretenir des relations avec qui il veut. Et ensuite les relations entre États doivent être mener de bonne foi avec une franchise et une loyauté gage du respect de la souveraineté.
Retenons enfin que ce comportement quoi qu’il soit coûtera au président Touadéra qui a eu l’audace de faire balader le président Français. Reste à savoir si Touadéra se pliera-t-il aux ordres du petit Macron.
