Bangui, le 28 févr. 22
Bientôt le pays va se préparer pour la célébration de l’an 1 du second quinquennat du Président de la République après sa brillante réélection à la magistrature suprême. Pendant ce laps de temps des avancées significatives ont été enregistrées dans la vision politique du Chef de l’Etat qui compte maintenir le cap afin d’écrire une nouvelle page de l’histoire politique de son pays.
La République centrafricaine est en train de se relever tout doucement mais sûrement. Personne n’a imaginé que le pays pouvait tourner la page sombre de son histoire suite à la dangereuse crise politico-militaire qui l’a frappé depuis 2013. Cette crise a détruit tous les fondements de la Centrafrique au point où certains analystes l’avaient qualifié d’un Etat-néant.
C’est dans ce contexte que le Président Touadéra a été élu lors des élections générales de 2016 bénéficiant ainsi d’un héritage lourd à porter. Cinq ans durant, le Président Touadéra s’est mis à l’œuvre pour la reconstruction nationale afin de conduire notre nation centrafricaine vers un avenir prometteur. Une façon de prouver que rien ne peut arrêter la marche de la République centrafricaine vers son développement sauf manque de patriotisme.
Les efforts déployés par le Président Touadéra durant son premier mandat ont permis la montée en puissance des forces de défense et de sécurité, devenues réellement républicaines et pluriethniques. Même avec la survivance des évènements de janvier 2021 suite à l’attaque de la rébellion, la République a certes chancelé, mais elle n’est pas tombée aux mains des criminels multirécidivistes.
Malgré le contexte économique particulièrement difficile et en l’absence des appuis budgétaires en 2021, le gouvernement centrafricain a continué à travailler pour améliorer les conditions de vie des Centrafricains. Ce qui se justifie par le paiement des arrérages de pensions ; les arriérés des fournisseurs au titre de l’exercice 2020 ; les subventions relatives à la filière coton ; les frais de vacation du Fondamental 2; les arriérés de salaires de décembre 2001 au nom du sacrosaint principe de continuité de l’Etat et les bourses d’études.
Dans la lignée de son précédent quinquennat et de la mise en œuvre d’une diplomatie innovante, orientée vers le développement, le Président Touadéra a consacré son second quinquennat comme celui du renforcement de la coopération de son pays et des liens d’amitié et fraternels avec tous les pays du monde, désireux d’aider la Centrafrique à sortir de l’interminable crise sécuritaire, de la pauvreté et du sous-développement. C’est dans ce sens qu’il a souhaité que ce deuxième mandat soit consacré sur les investissements innovants en République Centrafricaine afin de créer des emplois et des ressources pérennes, fournissant ainsi à la jeunesse une autre alternative que les armes et la violence.
Sachant que le développement exige aussi de l’énergie et des nouvelles technologies, c’est pourquoi sous son leadership éclairé, le gouvernement a pu augmenter la capacité de la Centrale hydroélectrique de Boali- 2 de 10 à 20 mégawatts ; installer 4 nouveaux groupes thermiques d’une puissance totale de 10 mégawatts;- remplacer les 5 turbines de Boali-1 et réhabilité les groupes de la Centrale thermique de Bangui. Toutes ces réalisations ont permis d’améliorer la production et la distribution de l’électricité à Bangui.
Le Président dans sa vision politique éclairée a instruit son gouvernement à se concentrer sur les principales priorités, notamment le rétablissement de la paix, la sécurité, la promotion des droits humains, la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics, les réformes des finances publiques, pour stimuler une croissance économique durable et renforcer la résilience de la population.
Conscient que sans la paix, l’on ne peut pas construire quelque chose de solide dans le pays. Le Président Touadéra, a engagé tous les efforts de développement sur les priorités de l’heure en matière de la paix et la sécurité. C’est ainsi que dans l’optique de créer les conditions propices au retour de la paix, de la sécurité et de la tenue du dialogue républicain qu’il a déclaré un cessez-le-feu unilatéral et immédiat, en vue de matérialiser la Feuille de route conjointe de Luanda.
Un autre défi pour l’année reste l’organisation des élections locales devant implémenter l’ancrage démocratique de la République centrafricaine. Ainsi des plaidoyers sont en train d’être fait par son gouvernement auprès des partenaires internationaux pour le financement de ces échéances électorales.
Au demeurant, la gouvernance du Président Touadéra est au repos en dépit des embuches tendues par certaines puissances extérieures. Assurément ses efforts déployés qui se démènent comme un beau diable ont pour objectif de relever son pays sur les cendres des crises militaro-politiques qui l’avaient affecté.
@Hervé BINAH
