ALLOCUTION DE M. DENG LI MINISTRE ASSISTANT DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES À LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DU NEUVIÈME FORUM CHINE-AFRIQUE DES THINK TANKS

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ALLOCUTION DE M. DENG LI MINISTRE ASSISTANT DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES À LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DU NEUVIÈME FORUM CHINE-AFRIQUE DES THINK TANKS

Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique,

Chers Collègues,

Distingués Invités,

Mesdames et Messieurs,

Chers Amis,

C’est pour moi un grand plaisir d’être parmi vous à l’ouverture du neuvième Forum Chine-Afrique des Think Tanks. Au nom du Ministère chinois des Affaires étrangères, je tiens à exprimer mes vives félicitations pour l’ouverture de cette réunion et à adresser mes salutations cordiales à tous les invités chinois et africains qui nous rejoignent en présentiel comme en ligne.

Il y a 20 ans, le monde était en pleine mutation au tournant du siècle. La mondialisation économique se développait à grande vitesse, l’ère d’Internet commençait à s’ouvrir et la compétition internationale autour du développement s’accentuait. La Chine et l’Afrique, confrontées toutes les deux aux lourdes tâches du développement et du redressement, avaient une aspiration plus ardente que jamais à coopérer pour le développement. Ainsi a vu le jour le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).

Au cours des 20 ans écoulés, la Chine et l’Afrique ont saisi les opportunités pour le développement. L’année dernière, le commerce sino-africain a dépassé 200 milliards de dollars américains et le stock des investissements directs chinois en Afrique, tous secteurs confondus, s’est élevé à près de 50 milliards de dollars américains, respectivement 20 fois et 100 fois plus important qu’il y a deux décennies. L’essor vigoureux et tous azimuts de la coopération sino-africaine a contribué énergiquement au développement commun de la Chine et de l’Afrique. Le FCSA est devenu un étendard de la coopération internationale avec l’Afrique et de la coopération Sud-Sud.

Alors que le monde subit des reflux de la mondialisation économique, la morosité de l’économie mondiale et des agissements unilatéralistes et d’intimidation persistants, la coopération sino-africaine continue d’aller de l’avant, et ceci parce que notre engagement reste le même.

Nous sommes depuis toujours engagés pour le respect mutuel et l’égalité. Nous sommes restées fidèles aux Cinq Principes de la Coexistence pacifique et avons toujours défendu l’idée que les pays, grands ou petits, sont tous égaux. Dans le cadre du FCSA, chaque décision prise est une décision commune de la Chine et de l’Afrique. Nous avons pris en considération les besoins et les atouts de chacune des deux parties, conçu méthodiquement les acquis des conférences et développé les projets à travers des consultations. Les deux parties se sont toujours consultées sans jamais chercher à imposer quoi que ce soit. Le respect mutuel et l’égalité renforcent la solidarité Chine-Afrique et contribue à l’approfondissement continu de leur confiance politique mutuelle.

Nous sommes depuis toujours engagés pour le bénéfice mutuel et les résultats réels et efficaces. La coopération pragmatique sino-africaine est basée sur une solide convergence d’intérêts. Nous avons construit ensemble plusieurs dizaines de zones de coopération économique et commerciale et de parcs industriels, ainsi que de nombreux chemins de fer, routes, aéroports, ports et centrales électriques, donnant ainsi une impulsion majeure à la croissance économique et au développement durable de l’Afrique. Sans les résultats concrets, efficaces et mutuellement bénéfiques, la coopération sino-africaine ne serait jamais aussi durable, réussie et largement appréciée des peuples chinois et africains et de toute la communauté internationale.

Nous sommes depuis toujours engagés pour le bien-être des peuples et l’amitié sino-africaine. L’aspiration des peuples chinois et africains à une vie meilleure est notre objectif commun. Les actions annoncées lors des précédentes conférences du FCSA se sont notamment focalisées sur les domaines liés au bien-être social tels que l’éducation, l’agriculture, la santé et l’emploi, et ont apporté des bénéfices aux peuples chinois et africains. La coopération pragmatique entre la Chine et l’Afrique ne serait pas possible sans les efforts communs de leurs peuples. C’est le travail assidu et côte à côte des travailleurs chinois et africains qui a rendu possibles les nombreuses réalisations. L’amitié entre nos peuples est la pierre angulaire d’une relation sino-africaine toujours plus solide.

Nous sommes depuis toujours engagés pour l’innovation, l’ouverture et l’inclusion. Le FCSA a toujours affiché une grande vitalité et son mécanisme n’a cessé de se perfectionner. Jusqu’aujourd’hui, ont été tenus trois sommets, sept conférences ministérielles et deux réunions des coordinateurs dans le cadre du FCSA, et 11 sous-forums ont été créés, constituant une structure de coopération multidimensionnelle et tous azimuts. Dans leur coopération, la Chine et l’Afrique ont toujours fait preuve d’ouverture et d’inclusion et rejeté la fermeture et l’exclusion. La Chine entend travailler ensemble avec la communauté internationale pour soutenir le développement de l’Afrique.

Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

Malgré ces succès, la coopération sino-africaine est confrontée à des défis. Certains pays font tout pour dénigrer, attaquer et saboter notre coopération. Mais nous sommes convaincus que notre amitié est profondément ancrée dans le cœur de nos peuples, que notre coopération répond à leurs intérêts fondamentaux, et que nos relations sont indéfectibles. Aucune force ne saurait perturber ou saboter la coopération sino-africaine, quels que soient les circonstances et les prétextes. Ensemble, la Chine et l’Afrique travailleront fermement à construire une communauté d’avenir partagé encore plus solide, et les relations sino-africaines iront toujours plus loin.

Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs,

Depuis sa création, le Forum Chine-Afrique des Think Tanks a toujours œuvré à promouvoir les échanges et l’inspiration mutuelle entre les chercheurs chinois et africains, à faire valoir la sagesse de tous et à contribuer au développement des relations sino-africaines par des réflexions et propositions. Aujourd’hui, la situation internationale connaît des changements profonds. La nouvelle ère annonce de nouvelles missions, et les nouvelles conditions posent de nouvelles exigences. Les chercheurs et lieux de réflexion chinois et africains sont appelés à poursuivre leurs efforts.

J’espère qu’avec une lecture pertinente de la situation internationale actuelle, vous considérez les relations sino-africaines dans une optique globale et dynamique et vous pencherez davantage sur les opportunités et défis nouveaux pour les relations sino-africaines, et sur les sujets d’actualité tels que les réponses à apporter aux changements, la montée en gamme de la coopération sino-africaine et la manière dont la Chine et l’Afrique pourront préserver leurs intérêts communs. À vous d’élargir les réflexions, d’approfondir les échanges, de mener des recherches systémiques conjointes et d’intensifier les échanges poussés sur la consultation et la planification des politiques, de sorte à apporter un plus grand appui intellectuel au renforcement de la synergie entre les stratégies de la Chine et de l’Afrique et à l’élargissement de leur coopération pragmatique.

Je compte sur vous pour davantage de recherches continues et approfondies sur le terrain, au plus près des populations et en première ligne de notre coopération. Je vous encourage à vous spécialiser dans des domaines spécifiques pour mieux soutenir par votre sagesse le développement des relations sino-africaines. J’espère que, dans la perspective de la conférence du FCSA de l’année prochaine, vous réfléchirez aux mesures de coopération à adopter, notamment dans les domaines des zones de libre-échange, de la mise en synergie des chaînes industrielles, de la santé publique et de la 5G pour contribuer, par vos idées et propositions, au développement des relations sino-africaines.

J’espère que vous pourrez raconter les « histoires sino-africaines » au reste du monde. Face aux attaques et critiques infondées, on attend des lieux de réflexion et des chercheurs des avis solidement argumentés, appuyés par des faits et des chiffres irréfutables pour orienter l’opinion publique vers une perception objective et juste des relations sino-africaines. Parallèlement, il est nécessaire de renforcer les échanges internationaux, faire entendre la voix commune Chine-Afrique, promouvoir une opinion publique internationale favorable à la coopération sino-africaine et accroître ensemble l’influence des think tanks chinois et africains dans le monde.

Pour terminer, je souhaite plein succès au présent Forum.

 

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