Bangui, le 26 avr. 23
On ne le dira jamais assez. La rumeur et la fuite des informations de sources officielles mettent vraiment en mal l’élan de la RCA d’aller de l’avant et de donner le meilleur d’elle-même dans le concert des nations. Comment peut-on imaginer et concevoir qu’un fils du pays, fonctionnaire de l’Etat, payer sur les recettes du contribuable centrafricain verser pour le fonctionnement de l’Etat sous forme d’impôt puisse, à son corps défendant, et sans crainte du Dieu puisant, livrer des informations que je dirais vitales pour le pays à des vendeurs d’illusions, des comploteurs et mains invisibles étrangères ?
Soutenues et soudoyées par des mains invisibles mais visibles, certains fonctionnaires des régies financières ont fuité des informations sensibles à certaines presses étrangères qui en ont fait leur une pour conduire la RCA à l’agonie tant souhaité par eux.
En effet, selon certains medias, la RCA aurait accaparé les fonds issus de la coopération bilatérale pour payer, soit dit, les instructeurs russes dépêchés au chevet de la RCA par la vaillante nation Russe.
C’est ainsi que les bailleurs, spécifiquement les institutions de Bretton hoods, auraient refusé de participer aux efforts de la RCA. Diantre !
La vérité des faits est que des fonctionnaires de l’Etat presqu’identifiés et encouragés par des mains invisibles ont pris sur eux la responsabilité de sortir frauduleusement dans un courroie de transmission bien huilé pour la cause, des informations sur les dépenses de l’Etat à des mains non autorisées. Celles-ci, dans le seul but avoué de priver l’Etat des subventions étrangères pour ainsi saper l’opinion nationales et internationales et provoquer le chaos social, ont publié ces informations partout dans les médias qui leurs sont proches et dresser pour la cause. Comment ne pas admettre que le premier ministre de retour d’une mission à l’extérieur soit outré et énervé contre ces pratiques iniques et antipatriotiques de certains fonctionnaires du trésor ?
Oui, il est résolument temps que ces malfrats, traitres de la Républiques puissent être traqués, poursuivis et jetés convenablement en prison. Décidément, le premier ministre et tout son gouvernement doivent joindre l’acte à la parole pour traquer jusqu’à leur dernier logis, les ennemis de la RCA qui se cachent derrière leur petit doigt dans les arcanes des régies financières.
Parfait TCHILAMBA (Affaire à suivre)
