Bangui, le 29 janv. 20
Le programme DDRR tend vers un échec total et risque de faire replonger le pays dans une crise militaro-politique. C’est cette manière de gérer ce programme sous le régime de Bozizé que le pays a basculé dans la crise qui est en train d’être résolue par les autorités de la place.
En effet, un gouvernement a été mis en place après la signature de l’Accord de Khartoum. Cette équipe gouvernementale est composée des parties prenantes dudit Accord qui sont appelées à œuvrer pour le retour définitif de la paix dans le pays.
A la tête du Ministère chargé du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR), se trouve un policier de formation du nom de Maxime Mokom, basculer dans le mouvement antibalaka, et qui s’est dissipé pour créer son groupe balaka à lui seul.
Voilà nommé ministre depuis un an, cette personnalité peu crédible ne fait rien et les blocages ne font que s’amplifier dans le programme DDRR et surtout l’opérationnalisation des Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS). Tout cela, c’est à cause de Maxime Mokom qui torpille les choses. Selon les informations qui nous sont parvenues, Maxime Mokom favorise les éléments de son propre groupe armé, en laissant de côté les autres groupes. Or, les proches parents et amis du ministre Maxime Mokom avouent clairement ce dernier ne dispose d’aucun élément et ne fait qu’enrôlé les jeunes du quartier dans le programme à coup de billets de banque.
A Paoua, tout comme à Bouar, le programme DDRR avance à pas de tortue, puisqu’il suffit qu’un jeune ramène une seule munition, on le prend en compte dans le programme. Alors qu’en réalité, les éléments de Sidiki de 3R possèdent encore des arsenaux d’armes dans la région qui est sous leur contrôle.
N’est-ce pas un danger pour le pays ? Où en sommes-nous avec l’opérationnalisation des USMS dans d’autres régions dont se trouvent les autres groupes armés ? A vrai dire, Maxime Mokom fait partie de ceux-là qui font le sang des centrafricain et la manière dont il gère ce Département risque de faire basculer le pays dans une nouvelle crise.
Car, les mécontentements au sein des groupes armés signataires de l’Accord de Khartoum fusent de partout, et il est pointé du doigt par les groupes armés qui se disent mécontents à cause de sa mauvaise manière de gérer ces deux programmes capitaux pour la paix et la stabilité dans le pays.
@Jacques KOGBADJA,
