Centrafrique : Sani Yalo, victime de sa rigueur dont la tête est mise à prix pour rien du tout.

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Bangui, le 28 avr. 18

Il vous souviendrait que par décision n° 0003, le président du conseil d’administration du Bureau d’Affraitement Routier en Centrafrique (BARC), Sani Yalo relevait de ses fonctions sieur Igor-Rufin Bénguéré. Il s’agit bien d’un relèvement et non d’un licenciement dont la procédure est bien entendu en cours. Mais ce qui dépasse tout entendement est que Igor se pavane partout dans ses partis politique et à la Radio de sa sœur qu’est Radio Ndéké-Luka pour faire entendre à qui veut le croire que Sani Yalo le taxe d’être parmi les comploteurs du coup d’Etat manqué de Malabo en Guinée Equatoriale. Voici des éléments d’éclairage sur ce dossier.

Le coup d’Etat manqué en Guinée Equatoriale continue de faire des remous en Centrafrique 

Il y a quelques mois de cela, beaucoup s’en souviennent encore que la Guinée Equatoriale avait été victime d’une tentative de Coup d’Etat par des mercenaires au rang desquels seize (16) centrafricains. Des enquêtes avaient alors été simultanément ouvertes en Guinée Equatoriale et au Cameroun afin de connaitre les vrais auteurs de ce punch manqué.

En Centrafrique, des magistrats Centrafricains ont commencé à auditionné certaines personnalités soupçonnées. C’est dans ce contexte que sieur Igor-Rufin Bénguéré, Chef de service comptable et financier du Bureau d’Affaitement Routier de Centrafrique (BARC) est interpellé par les magistrats centrafricains en charge de la question.

Cette interpellation n’est pas de nature à saborder les textes en vigueur régissant le BARC qui est une institution publique nationale. Sieur Igor-Rufin Bénguéré qui se croit intouchable à cause de la couverture de ses sœurs aînée Pierrette et Sylvie Bénguéré va outrageusement désobéir à ses chefs hiérarchiques du BARC dont Sani Yalo, le Président du Conseil d’administration pour en faire à sa tête. En témoigne ce récit des faits de ceux qui collaborent avec lui au Barc : «   Une fois devant les enquêteurs, au lieu de se prononcer exclusivement sur l’affaire pour laquelle il a été convoqué, c’est-à-dire, si OUI ou NON, une importante somme d’argent, sans justif aucune, aurait transité par les compte du BARC pour servir les présumés mercenaires, le Sieur Igor Rufin BENGUERE, un peu comme instrumentalisé, s’est mis à parler d’autres choses, concernant les nominations par Sani YALO de ses proches parents ou membres de sa famille, de ses amis, y ajoutant que ce dernier aurait plusieurs copines, dont une, qu’il aurait aussi embauché au BARC. Qu’il utiliserait l’argent du BARC pour confectionner divers gadgets au Chef de l’Etat, etc…Bref, des choses qui n’avaient rien avoir avec ce pourquoi il avait été convoqué.

Et Sieur BENGUERE remettra même aux enquêteurs, sans l’avis, ni de son DG, ni même de celui du PCA du BARC, Sani YALO, une pile de documents comptables du BARC qu’il a pris les soins de ramener par devers lui.

 Seulement, après exploitation rapide, et en quelques heures desdits documents, les enquêteurs se sont rendu compte que les documents fournis n’avaient aucune importance dans l’enquête en cours. C’est ainsi qu’ils décideront de renvoyer directement cela sous pli au BARC, à l’adresse du PCA.

Et même, dès sa sortie de l’audition, Sieur BENGUERE est allé directement rencontrer les membres du parti URCA, avant de se diriger aussitôt vers radio-Ndékéluka, ou il s’est exprimé sur le sujet. Il aurait contacté aussi certains directeurs de publications de journaux, afin de porter à leur connaissance sa démarche.

Les spécialistes du métier savent bien qu’un comptable, qui par devers lui, décide de son propre chef, de mettre à la disposions de quiconque les documents comptables d’une société donné, cela constitue une faute professionnelle bien trop GRAVE, et qui mériterait bien plus qu’une sanction disciplinaire, mais bien un licenciement.

C’est ainsi qu’en toute légitimité, le Sieur Igor BENGUERE est relevé de ses fonctions de Chef service financier et comptable du BARC. Il n’a pas été LICENCIE, mais bien juste relevé des fonctions qu’il assumait ».

S’agissant du Coup d’Etat en Guinée Equatoriale

Il est clair que 16 centrafricains dont un membre de la famille Sani Yalo avaient été indexés. Mais des résultats de l’enquête préliminaire, il ne s’agit pas de Sani-Yalo, le Président du Conseil d’admiration du Barc dont l’intégrité morale est de loin de nature à l’associer à une telle et grave machination. Du coup il a été lavé  voire même blanchi  de tout soupçon.

Digne fils de ce pays qu’il aime tant, Sani-Yalo a de tout temps servi sa patrie sans arrière-pensée ni parti pris  et sous tous les régimes qui se sont succédés en Centrafrique. Raison pour laquelle il n’a jamais quitté le pays comme le font tant d’autres pour aller se réfugier ailleurs quand la maison brule et revenir quand les sapeurs-pompiers comme Sni-Yalo restés au pays arrivent à éteindre le feu.

D’où vient cette abracadabrante histoire qui fait dormir debout de mélanger les carottes et les salades sans songer à y mettre un peu de vinaigre ? C’est vraiment ce qu’on appelle de la mauvaise foi. Jusqu’à quand le Centrafricain pourra-t-il prendre conscience de ses bêtises à lui et en porter le chapeau au lieu de le faire porter par un autre à sa place ? Le pays n’avance jamais à cause de cette attitude rétrograde tendant à indexer innocemment l’autre et lui faire du mal alors qu’on est soi-même l’auteur des faits.

Tout compte fait, il convient de comprendre que Bénguéré, comme le signale ses supérieurs hiérarchiques n’est pas à ses premières forfaitures. « Pour diverses autres raisons d’indisciplines, notamment des détournements à la caisse du Barc à Berbérati et à Bangui, sieur Bénguéré s’était déjà dans le passé, exposé à plusieurs sanctions, épuisant en dehors du licenciement, toutes les autres formes de sanctions »

Ce qu’il convient de rappeler et de garder en mémoire est que Sani-Yalo dit avoir la conscience tranquille même si l’ancienne Sous-préfète de Yaloké Pierrette Benguéré notoirement connue comme étant une militante de l’URCA et qui se targue de faire tomber les grosses têtes comme elle l’avait fait à l’ancien ministre Romaric Vomitiadé, aurait mis tout en œuvre pour voir la nuque de Sani Yalo par terre à cause de son frère M. Igor BENGUERE membre actif de l’UNDP et qui fait le vagabondage politique avec l’URCA, même si Mme Sylvie Panika aurait également juré sur les cranes de ses ancêtres de ne plus dormir tant qu’elle n’aurait pas  la tête de Sani Yalo.

Au finish c’est à cause de la rigueur de Sani Yalo qui tient coute que coute à remettre ses les bonnes railles le BARC qui étaient complètement à terre à cause des malfrats employés comme Igor-Rufin Bénguéré qui considèrent les caisses du Barc comme leur patrimoine qu’il est mal vu et cibler comme la bête à abattre. Enfin, et à mieux comprendre toute ces manigances ne visent que de s’en prendre à Touadera à travers ses proches.

Herman THEMONA,

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