Centrafrique : Quand la Minusca accompagne les groupes armés à saborder l’autorité de l’Etat.

0

Bangui, le 11 décembre 17

L’installation du préfet de la Nana-Gribizi à Bandoro a connu une ième fois parce que les groupes armés de la localité ont encore une fois démontré que c’est eux qui contrôle le pays, bien entendu, avec la complicité de la Minusca leur pourvoyeur en arme et en stratégie de combat. Le peuple Centrafricain en général et particulièrement les habitants de Kaga-Bandoro ainsi que celles des autres préfectures sous emprise de la Minusca et des groupes armés leurs agents d’exécution pour l’extermination et la servitude en sont témoins.

Ce n’est pas une fois ni la dernière fois que les groupes armés défient et le gouvernement, et les forces des nations unies appelées casques bleus pour leur monter que rien ne peut les empêcher de continuer droit dans leur ligne éditoriale qui est de tuer…tuer et tuer.

Où allons-nous avec ce déferlement sans fin des violences et des tueries ? A quand sera la fin ? Le peuple est fatigué du silence complice des autorités de la pace qui pensent que c’est les Nations Unies et la Communauté Internationale qui sont la solution aux problèmes centrafricains.

Niet. Il va falloir une voix ténor qui s’élève pour que ce qui se passe au détriment du peuple puisse s’arrêter. Bria hier, Ippy et Paoua aujourd’hui, des centaines de morts de centrafricains. Qu’est-ce qui se passe ? Et pourquoi ?   Est-ce la première fois que des rebellions se produisent en Centrafrique ? Est-ce la Minusca qui a mis fin aux massacres ? Nous en arrivons au point de croire que les casques bleus de l’ONU sont désormais les creuseurs de la tombe des centrafricains.

Pourquoi laisser des mercenaires tchadiens empêcher l’installation du Préfet de la Nana-Gribizi en lançant des grenades, roquettes et en incendiant la maison de la préfecture et du domicile du préfet  pourtant réhabilitées par la Minusca ? Exécute-t-elle les résolutions des nations unies qui les affectent en Centrafrique ?

Le gouvernement doit avoir, et obligatoirement avoir un esprit de résolution des problèmes centrafricains non pas par le dialogue mais par la combinaison de ce qui est possible pour faire taire voire mettre hors d’état de nuire tous les énergumènes qui sabordent l’esprit de cohésion sociale, de réconciliation et du vivre ensemble.

Pardon, laissez les FACA faire leur preuve.

Affaire à suivre !!!

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.