CENTRAFRIQUE : OBLIGATION POUR LE GOUVERNEMENT SARANDJI ET LES SOCIETES D’ETAT DE FAIRE LE BILAN DE LEURS ACTIVITES DE 2017.

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Bangui, le 28 déc. 17

L’un des principes fondamentaux de la démocratie fait obligation au gouvernement d’un pays de rendre compte de la gestion de ses affaires publiques aux gouvernés. Et ceci à des périodes régulières pour permettre à ces derniers d’avoir une idée précise sur leur manière de gouverner le pays. Il est donc question pour les dirigeants d’assoir la transparence, la lisibilité et la bonne gouvernance dans tous les domaines de la vie active nationale.

De ce faite,  le gouvernement Sarandji 2, mis en place le 12 septembre 17, a l’obligation de faire le bilan de ses activités de l’année 2017 au peuple qui incarne la souveraineté nationale. Il ne peut y avoir dérogation, ni d’excuses à ce principe fondamental de la démocratie cité-haut. Conformément au programme de politique générale du gouvernement adopté par les élus de la nation en 2016 et à la feuille de route de chaque département ministériel défini par le Président de la République Chef de l’Etat, Professeur Faustin Archange  TOUADERA, le premier ministre Simplice Mathieu SARANDJI et tous les membres de son gouvernement sont astreints de faire le bilan de leurs activités de l’année qui s’achève. Etant donné que les gouvernés ont soif et sont dans le besoin de savoir qu’est-ce qui n’a pas été fait au cours de cette année 2017, pour avoir le cœur net.

Il en est de même pour les responsables (directeur généraux) des sociétés et entreprises d’Etat et parapubliques (Enerca, Sodeca, Orgem,  Onm,Comigem, Socasp, Asrp, Arsec, Anea Centrapalm…). Car toutes ces sociétés et entreprises d’Etat et parapubliques offrent une gamme de services variables afin de satisfaire les diverses besoins vitaux des centrafricains.

Fort malheureusement, bon nombre de nos compatriotes sont déchus de la qualité des prestations de service que leur offrent lesdites sociétés et entreprises d’Etat et parapubliques. Et pour cause ?

La mauvaise gouvernance, la gabegie, le manque de transparence et de lisibilité, les détournements des deniers publics….. y battent leur record, car l’impunité aidant. Incroyable, mais pourtant vrai. Avec la politique de « Rupture » tant prônée par le Président TOUADERA dès son accession à la magistrature Suprême de l’Etat, le 30 mars 2016, il nous faut l’ »Homme qu’il faut  à la place qu’il faut », comme disait feu président Barthélemy Boganda à ses contemporains. La RCA a donc besoin des hommes et des femmes responsables, expérimentés professionnellement, intègres, patriotes de bonne moralité pour la relever du gouffre, dans la mesure où les défis à relever par les autorités du pays sont immenses, suite à la grave crise militaro-politique qui a tout ravagé et détruit les secteurs productifs nationaux. De ce fait, il nous faut avoir des « institutions fortes » et non des « hommes forts » pour amener la RCA et tout son peuple au bon port dans les années à venir.

LPC,

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