Centrafrique : ‘’Mon objectif, c’est de me battre pour maintenir le réseau d’Azur en RCA’’, Dixit le DG Bruno Gréla M’poko

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Bangui, le 09 juillet 20

Bruno Gréla M’poko, le Directeur général de la Société de téléphonie mobile AZUR, a conféré ce 08 juillet 2020 dans l’une des salles de conférence de Oubangui Hôtel, avec les journalistes. Au menu de ladite rencontre, le conférencier a fait la table rase sur la diffamation colportée en son nom dans certains média et sur les réseaux sociaux. Il suffit de vous rendre compte de la décision du Tribunal du Commerce sur cette affaire, opposant la Société Nation-Link Telecom RCA contre BSIC pour comprendre que le DG Bruno Gréla M’poko est calomnié à tort. L’Ordonnance de référé du Tribunal du Commerce, a déclaré nulle et de nul effet, la saisie-vente pratiquée le 27 février 2019 sur les matériels professionnels de la Société Nationlink SA, ordonnons ainsi la mainlevée sur lesdits matériels.

En effet, c’était avec une grande surprise que lepotentielcentrafricain.com à travers ses investigations, s’est rendu compte que certains média accusent le DG Gréla Mpoko de pilleur d’Azur-RCA, alors qu’en réalité, les activités de cette Société étaient, complètement à l’arrêt à sa prise de fonction quand Rose Goumba assumait entre temps, l’intérim.

Pour engloutir le DG Gréla M’poko, ces publications vont dire même que, AZUR Centrafrique «faisait une recette de 100 000 francs CFA par jours grâce à la connexion internet et la vente des crédits de communications ». C’est tellement d’un ridicule d’affirmer de telles allégations.

Raisonnons simple ! Supposons par l’absurde que cela soit vrai, Azur-Centrafrique est donc une entreprise de type boubanguéré ! Liquidation en quelque sorte !

100 000 francs CFA (Cent mille francs CFA) de recette par jour correspond à une recette mensuelle de 2 500 000 FCFA (deux millions cinq cent mille francs CFA).

Mettons en face seulement quelques charges mensuelles incompressibles d’Azur-Centrafrique, charges sans lesquelles le réseau est à l’arrêt :

Achat carburant pour groupes électrogènes dus aux délestages fréquents à Bangui et à l’absence d’électricité dans les villes de province où AZUR est implanté : 120 000 FCFA par jour, soit environ 3 6 00 000 FCFA par mois ;

Bande passante satellitaire : 27 800 dollars par mois (16 000 000 FCFA) ;

Facture électricité ENERCA de la direction générale d’Azur: 2 300 000 FCFA par mois, et la facture de crédits prépayés ENERCA pour les sites BTS de Bangui : 1000000 FCFA par mois. Faites vous-mêmes la différence entre les recettes et les charges et vous vous rendez compte de cette diffamation, qui n’a pour objectif que de dénigrer le DG Gréla-Mpoko.

Une chose est vraie. C’est sur son fonds personnels et grâce au réseau de relations dans le domaine des télécommunications internationales que le DG avait réussi à remettre en marche le réseau à l’arrêt complet depuis des mois avant sa prise de fonction.

Selon les informations obtenues suite aux propos du DG Gréla M’poko lors de cette conférence de presse, l’arrêt actuel de l’activité de la société AZUR n’est pas lié à un problème de gestion, mais plutôt à l’exercice par BSIC de la garantie de sa créance sur AZUR. L’exercice illégal de cette garantie avec le complot de certains employés d’AZUR, a résulté au sabotage du réseau de la Société, notamment le data-center dont son arrêt complet a mis fin au fonctionnement de son réseau.

Dans ses éléments de réponse aux préoccupations des professionnels des média, le DG Bruno Gréla M’poko, est visiblement serein dont le groupe qu’il dirige en Centrafrique, le maîtrise très bien pour son professionnalisme et sens de responsable voire de management.

Des liquidations au niveau d’Azur se faisaient bien avant l’arrivée du Dg Gréla M’poko qui a hérité d’une situation bien difficile. Mais, avec sa détermination qui s’inscrit toujours dans la dynamique de transformation et non de l’adaptation.         La couverture de réseau d’Azur ne marchait pas dans certaines zones dans le pays. Le DG Gréla M’poko est victime de sa réforme, en voulant bloquer les choses en tant qu’un manager suite à la procédure de la saisie vente des intérêts d’Azur par la BSIC.

Dans toutes ces histoires, il faut penser aux crédits prépayés pour les sites à Bangui et les sites en provinces qui faisant une somme d’un million par chaque site. Malgré tout cela, le DG Gréla M’poko a fait de son mieux pour que la Société fonctionne, car son objectif, est de maintenir le réseau d’Azur en Centrafrique.

Azur-RCA faisait face à une affaire d’environ 14 milliards de dette, bien avant l’arrivée du DG Bruno Gréla M’poko.  Puisqu’il est toujours bien placé pour gérer les choses, et en tant qu’un technicien en la matière, il se bat toujours pour que les partenaires reprennent confiance à Azur-RCA. Au stade actuel, il faut se contenter avec le minium avec avant de penser à l’expansion. Le DG Gréla M’poko a fini par dire que les clients d’Azur doivent prendre leur mal en patience, et dans les jours à venir, la situation sera rétablie pour que le réseau d’Azur reprend ses services.

@Bienvenu ANDALLA, 

 

 

 

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