Centrafrique : L’universitaire N’DUI-YABELA réplique à un certain Aristide Briand REBOAS

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Bangui, le 29 avr. 20

Dans sa réplique à l’endroit de ceux qui s’excitent faussement sur l’actuel régime de Bangui, et surtout les fauteurs de trouble politiques qui rêvent d’une transition si les élections ne se tiennent pas à la date prévue. L’universitaire Alexis N’DUI-YABELA répond à ses détracteurs, disant les ennemis de trouble dans le pays. Ci-dessous, l’intégralité de sa réplique.

 La réponse de N’DUI-YABELA : Un présidentiable qui descend plus bas pour s’en prendre gauchissement à l’un de ses futurs électeurs, est-ce vraiment concevable ? Brève réplique de M. Alexis N’DUI-YABELA au présidentiable Aristide Briand REBOAS.

D’entrée de jeu, qu’il me soit permis de saisir cette opportunité que m’offre le candidat malheureux aux élections groupées de 2015 et premier candidat à l’élection présidentielle de 2020 pour remercier de tout mon cœur, de toute ma force et de toute mon âme le jeune compatriote Adrien POUSSOU, ancien Ministre de notre très cher et beau pays, pour ses propos fort aimables à l’endroit de celui qui porte le même prénom que son père géniteur, à savoir son aîné Alexis N’DUI-YABELA. Monsieur le Ministre, je ne vous remercie pas pour rien, mais parce que, apparemment, notre compatriote Aristide Briand ROBOAS n’est pas sur la même longueur d’onde que nous deux. Non seulement, il n’a rien compris de votre « réponse à notre compatriote Alexis N’DUI-YABELA », mais en outre ce dernier refuse sciemment de tirer la substantifique moelle de mes analyses juridiques. Devrait-on l’abandonner en quelque sorte dans sa situation de prisonnier de la caverne ? Non Monsieur le Ministre, à la manière de Sisyphe ou de la Fourmi et la Cigale, vous et moi devrions former un tandem pour l’extirper assez vite de la caverne. Je vais m’y employer déjà en rappelant à notre compatriote Aristide Briand ROBAS quelques passages clés de votre brillante « réponse au compatriote Alexis N’DUI-YABELA ».

Monsieur Aristide Briand REBOAS, pour paraphraser Jean de la Fontaine, dans l’une de ses meilleures fables bien connue de nombreux écoliers centrafricains, l’ancien Ministre Adrien POUSSOU a tenu « à peu près ce langage »[1], au fil de sa « réponse au compatriote Alexis N’DUI-YABELA », auteur de l’article intitulé, « Doit-on confondre vacance du pouvoir et vacuité des pouvoirs publics en droit constitutionnel ? Contribution d’un ancien DG de l’ENAM à la compréhension non seulement des supputations doctrinales, mais aussi des tentatives de récupération politicienne des risques de vacance du pouvoir éventuellement occasionnés par le Coronavirus en Centrafrique » :

« Au-delà du bonheur personnel, écrit l’ancien Ministre Adrien POUSSOU, ce n’est pas sans fierté que j’ai dévoré les concepts qui y sont discutés ainsi que les arguments développés par l’auteur. Non pas parce qu’il a cité, pour les réfutés, plusieurs extraits de mes observations au sujet de l’article de l’un de ses « jeunes collègues » ou parce qu’il a reconnu, finalement, que l’interrogation que j’ai soulevée, notamment celle de savoir si la non-organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel peut être considérée comme un « empêchement définitif » et ouvrir ainsi la vacance du pouvoir, conservait toute sa pertinence. Mais parce que N’dui-Yabela s’est inscrit dans une grande tradition intellectuelle qui existe ailleurs et qui avait pourtant cours dans notre pays avec les illustres aînés comme Alphonse Blagué, François Peoua, Abel Goumba ou encore Gaston Nguerekata pour ne citer que ces noms. Aujourd’hui, en raison de la médiocrité ambiante dans le pays, la génération « 1980-2000 » dont parle l’auteur de l’article et à laquelle j’appartiens, ne mesure pas pleinement la chance que l’on avait d’avoir les Timothée Malendoma ou encore les Nestor Kombo Naguemo parmi nos compatriotes. »

Ayant la « langue mielleuse »[2], à l’image de la « Tortue » dans Le monde s’effondre de Chinua Achébé, l’ancien Ministre POUSSOU a continué à encenser son aîné Alexis N’DUI-YABELA en ces termes : « Il est vrai que le réflexe du « vrai » centrafricain qui s’accommode mal de la contradiction et qui assimile la critique, même objective, à une attaque personnelle, m’aurait plutôt incité à détester N’dui-Yabela ou à le considérer comme un ennemi intime, puisqu’il pointe les limites supposées de mon raisonnement sur un sujet donné. Telle n’est nullement ma conception de l’esprit républicain. Chez-moi, la réussite d’un compatriote ou son intelligence exquise est un motif de fierté. »

Plus loin, l’ancien Ministre Adrien POUSSOU a suscité encore de la rancœur à l’endroit de son aîné Alexis N’DUI-YABELA par des propos hyper laudatifs : « …il aurait fallu que notre héraut publia son article dans une revue réservée aux seuls « doctrinaires » pour que nous fûmes incapables d’y accéder ou de le commenter »[3].

Excellence, Monsieur l’ancien Ministre Adrien POUSSOU, pourquoi m’avez-vous ainsi encensé sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler le village planétaire ? Comme le chantait si bien Georges Brassens, ne savez-vous pas que certains de nos compatriotes « n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux »? A l’avenir, je vous prie de bien vouloir vous garder de tout discours dithyrambique à l’endroit de votre aîné Alexis N’DUI-YABELA. Autrement, certains compatriotes hyper grincheux risquent fort bien de s’en prendre physiquement à votre aîné dont vous vantez tant le mérite. Sans tourner longtemps autour du pot, ce sont vos propos mielleux à l’égard de votre aîné Alexis N’DUI-YABELA qui ont davantage aiguisé et déclenché en date du 22 avril 2020 la jalousie, la rage ou la rancœur du compatriote Aristide Briand REBOAS dont le second prénom ne devait pas se mettre à l’infinitif, mais auquel certains militants de son parti politique, très déçus de la médiocrité de sa qualité d’écrivain, ont adjoint au contraire un petit mot magique qui exprime la négation, à savoir « Aristide le moins Briand ». Ceux de ses fidèles militants très emportés par la colère, à l’image du « Perroquet »[4] dans Le monde s’effondre, ont immédiatement décidé de reformuler la dénomination de son Parti chrétien démocratique (PCD) en Parti démoniaque centrafricain (PDC). Excellence, Monsieur le présidentiable Aristide Briand REBOAS, en vous en prenant gratuitement à un enseignant du Supérieur, vous êtes-vous efforcé de faire, à l’instar de M. Bruno DAUGERON, professeur de droit public à l’Université de Lyon, une « distinction théorique »[5] entre M. Alexis N’DUI-YABELA citoyen, électeur ou détenteur d’une parcelle de la souveraineté du peuple centrafricain ?

Excellence, Monsieur l’ancien Ministre POUSSOU, encore une fois de plus un grand et mille fois merci pour vos propos émouvants, pathétiques et encourageants auprès desquels ceux d’un candidat malheureux aux élections groupées de 2015, déversé bien sûr avec une  méchanceté des troglodytes dont parle Montesquieu dans ses Lettres persanes, fait totalement piètre figure. Excellence, Monsieur l’ancien Ministre POUSSOU, rien qu’en parcourant le titre des méchancetés déversées par le compatriote Aristide Briand REBOAS, d’aucuns se sont finalement rendus compte qu’en tant que spécialiste des Services de renseignement, ce dernier a été très border ligne dans la collecte des renseignements sur ton aîné Alexis N’DUI-YABELA. C’est pourquoi, ayant constaté que le compatriote Aristide Briand ROBOAS ne me connait pas assez,  je voudrais quand même, avec votre permission, Excellence Monsieur l’ancien Ministre Adrien POUSSOU, lui faire une brève présentation de mon long cursus universitaire. Car on ne sait jamais ! Peut-être le 30 mars 2021, c’est le premier candidat Aristide Briand REBOAS qui prêtera serment devant la Cour constitutionnelle en sa qualité de nouveau Président de la République, démocratiquement élu par le peuple centrafricain. Une fois cette présentation faite, je reviendrais un peu plus loin, cette fois-ci sans votre permission, Monsieur l’ancien Ministre Adrien POUSSOU, sur ce que M. Jean-Marc SOREL, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, qualifie de « maladresse, péché de jeunesse ou affirmation »[6] du candidat Aristide Briand REBOAS.

En toute vérité, Monsieur l’ancien Ministre et par modestie, je ne devais nullement me livrer à un tel exercice. C’est le compatriote REBOAS qui m’y invite à travers sa tonitruante déclaration ci-après : « Je demande ici solennellement à Dr Alexis NDUI YABELA d’être humble comme tout intellectuel, de cesser de s’arroger la qualité de Constitutionnaliste. Je le mets ici au défi d’en démontrer le contraire. » Etant donné qu’il s’agit ici d’une demande solennelle, Monsieur l’ancien Ministre Adrien POUSSOU, je suis dans l’obligation de donner suite aux sollicitations de notre premier candidat déclaré à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Autrement, notre premier présidentiable risque de m’adresser très prochainement un questionnaire. Or, j’ai une très grande phobie des questionnaires que je n’ai pas encore reçus dans ma vie professionnelle.

Aussi, après une brève présentation de mon long parcours universitaire au présidentiable REBOAS (I), reviendrais-je par la suite sur ce qu’un internationaliste qualifie de « maladresse, péché de jeunesse ou affirmation » de sa part (II).

I/ Brève présentation du long cursus universitaire de Monsieur Alexis N’DUI-YABELA au premier présidentiable Aristide Briand REBOAS

Excellence, Monsieur le premier candidat à l’élection présidentielle, ce n’est pas en allant picorer quelques informations sur Internet que vous pouvez avoir de vrais renseignements sur votre futur électeur Alexis N’DUI-YABELA. Au cas où votre Excellence serait dans le besoin de mon Curriculum vitae (CV), no problemo : je peux vous le faire parvenir illico presto par voie électronique afin de vous permettre d’avoir des renseignements plus  détaillés non seulement  sur mon parcours universitaires, mais aussi sur ma vie professionnelle. Malheureusement, ayant parcouru vos méchancetés déversées sur les réseaux sociaux ainsi que dans les colonnes des quotidiens de la place, j’ai entièrement compris qu’en tant qu’écrivain vous avez curieusement de la peine à lire des écrits assez « longs » et « kilométriques ». Certains sympathisants de votre parti politique, très friands de la culture générale ou qui l’adorent, en sont même arrivés à se demander si au cours de votre cursus scolaire vous avez au moins lu les meilleurs romans ci-après de la littérature négro-africaine, récemment passés en revue d’une manière très succincte par M. Lilyan KESTELOOT[7], notamment : Une si longue lettre (164p.) de Mariama BA, l’Enfant noir (221p.) de Camara LAYE, Le Monde s’effondre (254p.) de Chinua ACHEBE, L’étrange destin de Wangrin (381p.) d’Amadou HAMPATE BA, L’Aventure ambiguë (205p.) de Cheikh AMIDOU KANE, Le silence de la Forêt (160p.) d’Étienne NGOYEMIDE, L’odyssée de Mongou (195p.) de Pierre SAMMY-MACFOY, Un soleil au bout de la nuit (254p.), Le bal des vampires (250p) ; Centrafrique entre ombre et lumière. Des errements d’une république bananière à la restauration de la démocratie ? (264p.) du professeur Gabriel DANZI.

Comme vous n’aimez pas lire des écrits « longs » et « kilométriques », je tacherais d’être extrêmement bref dans la présentation de mon long cursus universitaire qui s’était déroulé en deux temps : avant (A) et après (B) l’obtention de mon Doctorat en Droit.

  1. Avant l’obtention de son Doctorat en Droit « Nouveau Régime »

Nantis de son Baccalauréat Série A4, l’ancien élève du Lycée d’Etat des Rapides, Alexis N’DUI-YABELA s’était inscrit en Première année de Droit à l’ancienne Faculté de Droit et des Sciences Economiques de l’Université de Bangui. Comme l’écrivait, en 1995 et sans aucune complaisance à l’époque, le défunt Paul YANETE, Maître-Assistant à l’Université de Bangui et Chef de Département de Droit Public, dans sa lettre de recommandation « l’Etudiant NDUI-YABELA Alexis, régulièrement inscrit à l’Université, pour l’année universitaire 1993-1994, et titulaire de la Maîtrise en Droit, est un Etudiant sérieux  et volontaire qui a effectué un cursus universitaire remarquable, de la première année en Droit, en Maîtrise. Ce jeune chercheur doué et imaginatif a incontestablement le profil requis pour poursuivre ses Etudes, en DEA et en Doctorat… »[8] Avant d’aller poursuivre ses études en France, comme tous les étudiants francophones, Monsieur Alexis N’DUI-YABELA a décroché au niveau de l’Université de Bangui un (1) DEUG I de Droit, un (1) DEUG II de Droit, une (1) Licence en Droit public et  une (1) Maîtrise en Droit public, Option Relations internationales. Son sujet de mémoire, préparé et soutenu sous la direction du défunt YANETE Paul, portait sur « Les causes et impact de la suspension des relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et la République Centrafricaine en 1991 ».

Avec l’appui des défunts Marcel METEFARA (Ministre des Affaires étrangères qui m’avait accueilli dans son ministère en qualité de stagiaire) et Paul YANETE (mon Directeur de mémoire), l’étudiant Alexis N’DUI-YABELA, en instance de transfert, avait obtenu le renouvellement de la Bourse du Gouvernement centrafricain, dont il était bénéficiaire pour aller poursuivre ses études à l’Université de Nice Sophia Antipolis. Inscrit à l’Institut du Droit de la Paix et du Développement (IDPD), une unité de formation et de recherche (UFR) de 3è cycle de ladite Université, l’étudiant Alexis N’DUI-YABELA a successivement décroché deux Diplômes d’études approfondies (DEA), avec la bourse d’une année académique payée exagérément en retard[9]. Il s’agit des diplômes suivants :

  • un DEA de Droit et Economie du Développement ;
  • un DEA de Droit international public et privé.

Après l’obtention de ces deux DEA, le Doctorant Alexis N’DUI-YABELA a effectivement préparé et soutenu en 2005, une thèse de Doctorat en Droit, sous la direction du Professeur Alain PIQUEMAL. Toutefois, ce que Monsieur Aristide REBOAS devrait savoir, c’est que contrairement à ses devanciers qui avaient eu la chance de préparer leurs thèses de Doctorat parfois en dix (10) ans, le Doctorant Alexis N’DUI-YABELA et ses collègues avaient été les tout premiers cobayes d’expérience de la thèse de Doctorat « Nouveau Régime », dont la durée de préparation exigée se limite seulement à trois (3) ans (avec éventuellement une seule année de dérogation suffisamment motivée). Initialement, le sujet de thèse du Doctorant Alexis N’DUI-YABELA s’intitulait : « L’Union européenne et la protection des ressources naturelles en Afrique Centrale ». Mais vu qu’un collègue gabonais venait de soutenir, sous la direction du même Directeur de thèse, une thèse sur « La Banque mondiale et la protection de l’environnement » et vu, par ailleurs que  le Doctorant Alexis N’DUI-YABELA était titulaire à la fois de deux  DEA, dont un DEA de Droit international public et privé, et pour mettre un terme au choix de sujet sectoriel dans  ce domaine précis, le Directeur de thèse du Doctorant Alexis N’DUI-YABELA avait reformulée tout en élargissant son sujet de thèse de la manière suivante : « Contribution internationale à la sauvegarde des ressources naturelles en Afrique Centrale. Approche juridique ». C’est ce sujet que le spécialiste du service des renseignements, le compatriote Aristide REBOAS, a religieusement recopié dans son insipide chronique publiée sur le site de Corbeau News.

Pour permettre à notre présidentiable REBOAS d’y voir assez clair, le mot important de ce sujet est  « internationale » qui s’inscrit dans le cadre de mon « DEA de Droit international public et privé », et non dans le cadre d’un « DEA de Droit international de l’environnement » qui se prépare à l’Université de Limoges. Ressortissant de cette Université, notre jeune collègue YACKOISSET Ossène est titulaire d’un « DEA en droit de l’environnement » et c’est lui qui dispense les cours relatifs à cette discipline au sein de notre Faculté. A la suite de Mlle Jessica MAKOWIAK, Maître de conférences à l’Université de Limoges, je ne sais même pas « à quels temps se conjugue le droit de l’environnement »[10]. Soutenir une thèse de Doctorat sur un sujet donné signifie-t-il forcément qu’on est spécialiste de la matière ? On peut répondre à cette question par oui ou non. Avant d’aller en France, l’étudiant Alexis N’DUI-YABELA avait effectué un stage préalable de recherche à Ngotto où l’Union européenne finance un grand programme d’aménagement durable de nos forêts, intitulé « programme ECOFAC ». A l’issue de sa formation de 3è cycle, le Doctorant Alexis N’DUI-YABELA, qui n’a jamais abordé la discipline de Droit de l’environnement (inséré récemment dans le programme des enseignements de la FSJP de l’Université de Bangui) voulait tout simplement partager cette expérience avec la communauté universitaire sans prétendre être un environnementaliste.

Monsieur Aristide Briand REBOAS, comme vous êtes hyper allergique aux citations, signe incontestable d’une abstention volontaire de votre part de fréquenter non seulement la bibliothèque universitaire, mais aussi la bibliothèque municipale de votre lieu de confinement actuelle (à savoir le petit bled pommé de Saint-Pierre-des-Corps), M. Alexis N’DUI-YABELA, Maître de conférences de son Etat, ne puis résister au plaisir de vous citer le professeur François GONIDEC pour illustrer ses propos. Est-il interdit à un intellectuel d’avoir recours à un auteur pour étayer ses analyses ?  Si votre niveau en culture générale laisse à désirer, Monsieur REBOAS, il faut très rapidement vous « remettre en doute »[11], comme un administrateur chevronné vous le suggère particulièrement, et chercher dès maintenant à combler vos béantes lacunes, car il n’est jamais trop tard pour se cultiver. Ainsi, pour en revenir aux ‘’litanies de citations’’ qui vous déplaisent, parce que vous vous cultivez moins ou pas du tout, « le rôle de  l’internationaliste, précise en effet le professeur François GONIDEC, qui n’est pas uniquement un juriste, est d’essayer de présenter les phénomènes internationaux sous leurs différentes facettes. Il n’est donc pas, à vrai dire, un spécialiste, mais un généraliste, dont l’ambition doit être d’utiliser les prises de vue différentes pour saisir  les phénomènes internationaux dans toute leur complexité et dans toute leur richesse »[12] Il en va de même pour tout publiciste. Même si le jeune collègue ERENON a soutenu une thèse sur un sujet en rapport avec le droit constitutionnel, il n’est nullement mentionné sur son diplôme que ce jeune collègue est spécialement « Titulaire d’un Doctorat en droit constitutionnel », mais titulaire d’un Diplôme de docteur EN DROIT ».

Monsieur Aristide Briand REBOAS, dans quelle université française prépare-t-on exclusivement une thèse de Droit constitutionnel ? D’ailleurs, vous vous contredisez vous-même en mentionnant en gros caractères que le jeune collègue ERENON dispense un « cours d’HISTOIRE POLITIQUE ET CONSTITUTIONNELLE DE LA RCA » En faisant une application stricte de votre raisonnement border ligne, pour quelle raison ce jeune collègue devait-il dispenser un tel cours ? A-t-il soutenu une thèse d’ « Histoire-Géographie » ? En guise d’information supplémentaire, il convient de vous signaler que dans le droit fil des préoccupations du professeur François GONIDEC, le jeune collègue ERENON assure par ailleurs les travaux dirigés du cours de « Droit international public » dont la Professeure Danièle DARLAN est titulaire. Alors qu’il n’est, selon vous qu’un « Fin connaisseur des institutions publiques centrafricaines », le jeune collègue ERENON ne devait logiquement pas s’occuper des TD de Droit international public, puisque selon vos propres analyses intellectuellement réductrices, « Dr Dominique Désiré ERENON est un Constitutionnaliste, donc le mieux qualifié pour dispenser un Cours de Droit Constitutionnel, pour faire des analyses constitutionnelles plus éclairantes et pertinentes. Il a été formé à la Sorbonne à Paris où il a brillamment soutenu sa Thèse de Doctorat de 712 pages, en Droit Constitutionnel, le 25 janvier 2015, devant un Jury très relevé, présidé par un certain Jean GICQUEL, éminent et redoutable Constitutionnaliste français de l’ère contemporaine ». En clair, le jeune collègue ERENON n’est pas internationalistes, puisqu’il n’a pas soutenu une thèse devant les professeurs Emmanuel DECAUX, Jean-Marc SOREL, Pierre-Marie DUPUY, Alain PELLET, Maurice KAMTO, Blaise TCHIKAYA, pour ne citer que ces plus illustres internationalistes. Monsieur le premier candidat à l’élection présidentielle de 2020, selon une expression familière, gardez-vous bien de « mettre les pieds dans le plat »[13]. Il faut  plutôt porter à la connaissance de vos futurs électeurs, comme le « Dr Alexis N’DUI-YABELA », les grandes lignes de votre programme politique que vous maîtrisez mieux au lieu de vous aventurer sur le terrain du Droit public que vous maîtrisez moins ou très mal. Sans vouloir faire trop de digressions, revenons à nos moutons pour vous laisser le temps de savourer goulument ou gloutonnement la suite de mon long cursus universitaire.

  1. Après l’obtention de son Doctorat en Droit à l’Institut du Droit de la Paix et du Développement (IDPD)

Le  frais émoulu Docteur Alexis N’DUI-YABELA, en attendant l’évolution de son dossier de candidature, acheminé aussitôt à Bangui, aux fins de  son intégration parmi les membres du corps académique de l’Université de Bangui, avait décidé, si Monsieur REBOAS lui passe cette expression sportive, de jouer une prolongation dans ses études en se réinscrivant en Première année de Science politique, c’est-à-dire en année de Licence ès Science politique, non pas à l’IDPD, mais à la Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de Gestion (FDSEG) de l’Université de Nice Sophia Antipolis. A la suite de son devancier, le célèbre Professeur Maurice KAMTO du Cameroun, qui a effectué dans la même Université le même parcours universitaire mais en sens inverse[14], le frais émoulu Docteur Alexis N’DUI-YABELA a pu ainsi décrocher successivement, cette fois-ci sans la bourse du Gouvernement centrafricain, mais avec son salaire de sacristain à la Basilique-Cathédrale Sainte Réparate de Nice : une autre Licence, un autre Master 1 et enfin un autre Master 2 (ex DEA) en Science politique. Pour élargir votre champ de renseignement, Monsieur REBOAS, le sujet de mémoire en Master 1 de Droit et Science politique du Docteur N’DUI-YABELA était : « Ségolène Royal, une candidate socialiste pas comme les autres ? » (Université de Nice, FADSEG, 72p.) Ce sujet avait été proposé par son Directeur de mémoire, à savoir : Monsieur Laurent BOUVET, professeur de science politique à l’Université de Nice et à l’Institut d’études politiques de Paris, coauteur du Dictionnaire de sciences politiques et sociales[15] que Monsieur Aristide Briand REBOAS n’a jamais consulté depuis qu’il est né.

Au total, Monsieur le premier candidat à l’élection présidentielle de 2020, durant son long cursus universitaire, l’aîné de l’ancien Ministre Adrien POUSSOU a présenté et soutenu cinq (5) mémoires devant plusieurs et différents membres de jury, notamment : un (1) mémoire de Maîtrise à l’Université de Bangui, deux (2) mémoires de DEA à l’université de Nice, deux (2) mémoires de Master 1 et Master 2 en Science politique, toujours à l’Université de Nice. Mon cher REBOAS, pour reprendre votre minable expression, je vous mets au défis de me communiquer le nom d’un étudiant centrafricain ayant préparé et soutenu autant de mémoires dans son parcours universitaire. Comme vous avez pu le constater par vous-même, Monsieur le premier candidat à l’élection présidentielle de 2020, le Docteur Alexis N’DUI-YABELA aurait pu, à l’époque, jouer la prolongation de sa vie estudiantine jusqu’à l’obtention d’un autre Doctorat en Science politique, mais comme il est dit dans l’ancien testament qu’ « il y a un temps pour tout sous le soleil », le Docteur en Droit et Diplômé en Science politique Alexis N’DUI-YABELA a jugé mieux de s’arrêter au niveau de Master II pour ne pas se faire passer pour un « éternel étudiant ».

Pour en revenir maintenant à vos élucubrations ou rêveries de politiciens hyper déçu tendant à me classer parmi les  « environnementalistes », force est de vous préciser hic et nunc  que les constitutionnalistes et politistes sont tous unanimes pour affirmer qu’avant la réforme universitaire de 1997, Droit constitutionnel et institutions politiques étaient deux disciplines inséparables[16]. Pour approche simplifiée de cette union, approche correspondant très exactement à votre niveau de culture assez bas, je vous invite à lire une intéressante contribution du  Professeur Jacques Chevalier intitulée : « Droit constitutionnel et institutions politiques : les mésaventures d’un couple fusionnel »[17]. Pour le professeur Jean-Marie DENQUIN, « dans la tradition intellectuelle française, la science politique a d’abord été développée par des juristes. Situation ambivalentes :

-D’une part, les juristes ont apporté à la nouvelle discipline la clarté et la rigueur qui caractérisent leurs méthodes et qui font parfois défaut aux sciences humaines…

-Mais d’autre part, la science politique ne saurait remplir le programme impliqué par son nom en demeurant enfermée dans la problématique du droit constitutionnel : une science étudie ce qui est, alors qu’un droit étudie ce qui doit être. Comment comprendre les rapports de ces deux disciplines à la fois évidemment distinctes et profondément imbriquées ?

Un fait est évident a priori : la science politique et le droit constitutionnel ont en commun une part de leur objet. Par exemple, le régime politique de la France contemporaine intéresse les deux disciplines, la première en tant que système politique, la seconde en tant que Constitution. Dès lors, on ne peut envisager, pour penser leurs rapports, que dans deux hypothèses. 1) Ou bien la science politique et le droit constitutionnel ont un territoire identique, mais les deux disciplines diffèrent par le regard qu’elles portent sur lui : c’est l’hypothèse méthodologique. 2) Ou bien elles ont un territoire partiellement commun, mais aussi partiellement différent : c’est l’hypothèse d’inclusion. »[18]

Monsieur le premier candidat à l’élection présidentielle de 2020, l’évocation de ces auteurs ainsi que cette longue citation a essentiellement pour but de vous faire comprendre, et ce dans un français aussi simple que celui de ma fille de CM1 à l’école primaire Thérèse Roméo de Nice, qu’au programme de formation de la filière Science politique, le droit constitutionnel occupe une place de choix. Si vous êtes un vrai agent de renseignement comme le Commissaire Derrick, vous pouvez le vérifier sur Internet, précisément sur le site de la FADSEG de l’Université de Nice. A mon époque, le programme de formation initiale en science politique, à moins que ce programme n’ait changé après moi, comportait les matières suivantes : Droit constitutionnel (en année Licence), Droit constitutionnel approfondi  et « Histoire constitutionnelle et politique de la France depuis1789 » (en année de Master 1), sans oublier d’autres cours fondamentaux, tels « Analyse du comportement politique », « Régimes politiques » « Partis politiques et élections », « Communication politique », « Grands problèmes juridiques et politiques contemporains », et j’en passe. Par conséquent, affirmer sans aucune vérification préalable de son parcours universitaire que le « Dr Alexis N’DUI-YABELA s’est autoproclamé constitutionnaliste », est extrêmement inquiétant non seulement pour un écrivain, mais pour un ‘’ancien conseiller juridique à l’Union africaine’’. Pour reprendre Georges Brassens dans sa chanson intitulés Les Trompètes de la renommée, déclamer ostensiblement « comme un enfant de cœur porte un saint sacrement »[19] que « d’après les renseignements bien établis, et comparativement à Dr Alexis NDUI YABELA, Dr Dominique Désiré ERENON est un Constitutionnaliste, donc le mieux qualifié pour dispenser un Cours de Droit Constitutionnel, pour faire des analyses constitutionnelles plus éclairantes et pertinentes » est le signe manifeste et patent d’un agent de renseignement atteint par le syndrome de la « médiocrité des gens intelligents »[20] dont parle un administrateur chevronné.

Si vous voulez vous faire une idée à propos de mes notes obtenues dans les disciplines de droit constitutionnel évoquées ci-dessus et dans la perspective de faire une bonne comparaison entre le jeune collègue ERENON et moi, prenez un TGV du lieu de votre confinement et rendez-vous directement  au service de scolarité de la FDSEG de Nice pour entrer en possession de mon relevé de notes. Etant donné que vous n’êtes pas omniscient, je ne tiendrais guère compte de vos limites en matière de renseignement sur le long parcours universitaire de M. Alexis N’DUI-YABELA que vous ranger par ignorance parmi les « environnementalistes ». Mais à partir de la brève présentation de mon CV, vous savez désormais que je ne suis pas ce que vous tentez de faire croire assez gauchement à nos lecteurs. Rentré au bercail muni d’un diplôme de Doctorat en Droit et d’un Master 2 en Science politique, j’assurais en toute humilité les TD des cours dispensés par des titulaires d’un DEA. Informé de cette inversion de rôle, le défunt Recteur Gustave BOBOSSI-SERENGBE avait immédiatement convoqué le « Dr Alexis N’DUI-YABELA » dans son cabinet pour l’engueuler à mort. Parce qu’il était inconcevable qu’un enseignant de rang magistral assume les TD d’un cours dispensé par un Assistant. Mais pour calmer le défunt Recteur BOBOSSI, le « Dr Alexis N’DUI-YABELA avait tout simplement rétorqué à son supérieur hiérarchique que point n’est besoin de considérer le diplôme des uns et des autres, car l’essentiel est de former la jeunesse centrafricaine. De même quand le jeune ERENON était arrivé, en tant que Vice-Doyen et Doyen intérimaire, M. Alexis N’DUI-YABELA lui avait cédé sans aucune formalité et pour l’amour de Dieu son cours de « Droit constitutionnel » de première Année. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, certains enseignants de la FSJP conservent jalousement leurs matières.

Monsieur le présidentiable REBOAS, comme vous avez l’air d’avoir la science infuse, M. Alexis N’DUI-YABELA tient humblement à vous signaler par ailleurs que M. Bertrand KENGUETONA, que vous citez  parmi les « jeunes Docteurs en droit » dont je n’apprécie guère leur « arrivée » au sein de notre Faculté, a intégré le corps des enseignants de l’Université de Bangui bien avant le « Dr Alexis N’DUI-YABELA », c’est-à-dire très exactement en 2007. Par conséquent, sur le plan professionnel, le jeune collègue Bertrand KENGUETONA est incontestablement l’aîné du « Dr Alexis N’DUI-YABELA », puisqu’avant l’intégration de ce dernier dans la fonction publique centrafricaine, intégration intervenue en 2011[21],  le collègue Bertrand KENGUETONA était déjà entré en possession de quasiment quarante-huit (48) mois de « Bulletins de solde » émis au niveau du ministère des Finances et du Budget. En outre, pour votre propre gouverne, c’est ma Professeure Danièle DARLAN qui avait proposé mon nom au moment où les autorités politiques de Transition étaient en quête d’une personnalité pour nommer au poste de Directeur Général de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Elle me l’avait annoncé par SMS en ces termes : « Je t’ai proposé pour le poste de DG de l’ENAM. Si ça marche tant mieux. Si ça ne marche pas tant pis ! » D’où vient alors, Monsieur REBOAS, que vous avancez des inepties selon lesquelles, « Dr Alexis N’DUI-YABELA s’attaque ainsi, par pure jalousie, par opportunisme et positionnement politiques, à ses collègues universitaires tels que Dr Jean-Pierre WABOE, très bon enseignant en Droit Pénal, Mme le Professeur Danièle Darlan, éminent Professeur de Droit, l’unique femme enseignante en Droit à ce jour qui fait aussi notre fierté intellectuelle. » ?

C’est grâce à la professeure Danièle DARLAN que la Cheffe d’Etat de transition, Son Excellence Madame Catherine SAMBA-PANZA m’avait nommé à ce poste. Et le nec plus ultra, c’est que le « Dr Alexis N’DUI-YABELA » avait aussi virulemment critiqué à l’époque un décret pris par la Cheffe d’Etat de transition dans un article intitulé : « Brèves remarques d’ordre juridiques sur les textes officiels publiés par les autorités politiques de Transition ». Dans la foulée, une conférence-débat était prévue à l’amphithéâtre Alphonse BLAGUE autour du thème suivant : « Des grands coups de balaka dans le droit positif centrafricain par les autorités politiques de la Transition ». En bonne mère de famille, la Cheffe d’Etat de Transition ne m’en avait pas tenu rigueur. Bien au contraire, elle m’avait élevé par la suite au rang de « Dirigeants ». Au passage,  je voudrais saisir également cette opportunité pour saluer très respectueusement l’ancienne Cheffe d’Etat de Transition, Madame Catherine SAMBA-PANZA, qui m’avait promu à un poste de responsabilité sans tenir compte de mes critiques universitaires. Mon cher REBOAS, à la place de l’ancienne Cheffe d’Etat de transition, vous ne m’auriez jamais nommé DG de l’ENAM ! Car vous semblez avoir une phobie pour des critiques épistémologiques articulées par un enseignant-chercheur. Un petit conseil entre amis, mon très cher premier candidat à l’élection présidentielle, il faut bien assurer vos arrières avant de vous livrer à un exercice indigne de la fonction pour laquelle vous avez déposé votre candidature en premier.

Poussant le bouchon de vin de votre agitation politicienne très loin, vous vous êtes permis d’écrire des balivernes selon lesquelles « après le COVID 19, je demanderai un débat public avec Dr Alexis NDUI YABELA dans l’enceinte de l’Université de Bangui, devant les étudiants. Je dispose de plus d’éléments à son sujet ». Ne savez-vous pas que l’un des oncles paternels du « Dr Alexis N’DUI-YABELA » est un détective privé basé à Marseille et dispose aussi de plus d’éléments compromettants en ce qui vous concerne ? De nos conversations via whatsapp, cet oncle détective privé m’a interrogé hier en ces termes : «  Ne sais-tu pas que l’un de tes anciens condisciples du Lycée d’Etat des Rapides, à savoir Monsieur Firmin FEIDIRO, avait incarcéré ton fameux Aristide Briand REBOAS à la Maison pénitentiaire de Ngaragba pour outrage à Magistrats ? » Et moi de rétorquer à mon oncle avec stupéfaction : Ah bon ! Cher Koya, je pensais que notre premier présidentiable avait un passé fort reluisant ! « Détrompes-toi mon très neveu, à l’instar des Frasques d’Ebinto, je pourrais écrire des pages et des pages sur les frasques de ce gars qui te traite de tous les noms d’oiseaux, alors que tu es un oiseau très rare en Centrafrique. Tien, je vais te raconter la meilleure de ses gaffes… » Malheureusement pour moi et pour un bonheur indicible du présidentiable REBOAS, au moment mon oncle voulait raconter l’histoire de cette meilleure gaffe, notre conversation a été subitement interrompue par la récurrente perturbation du réseau téléphonique en Centrafrique.

Monsieur REBOAS, au départ, je voulais effectivement céder à la tentation de débattre avec vous devant les étudiants de l’Université de Bangui. Mais à partir des informations reçues de mon oncle détective privé, je suis au regret de vous opposer une fin de non-recevoir pour le débat que vous souhaiteriez avoir avec moi après le COVID 19. En aucune façon, M. Alexis N’DUI-YABELA ne pourra accepter de débattre avec un repris de justice. Avec le Professeur AKANDJI-KOMBE, qui exprime librement ses idées sans pour autant me donner des leçons, nous avions animé sous la transition une conférence-débat sur le thème : « Inéligibilité et transition politique. Regards croisés sur les décisions rendues par les juges constitutionnels Burkinabè et centrafricains ». Monsieur le politicien REBOAS, à supposer que j’accepte de débattre avec vous, quelle thématique proposez-vous pour notre conférence-débat ? Lorsque vous avancez que  « Je dispose de plus d’éléments au sujet de N’DUI-YABELA », est-ce véritablement une thématique juridico-scientifique à débattre devant les étudiants centrafricains du XXIè siècle ? A notre avis, il s’agit plutôt d’une thématique digne de petits politiciens du monde de la caverne de Platon. De plus, qui êtes-vous pour intimer l’ordre à un membre du corps académique de l’Université de Bangui de « cesser de tromper des gens et les étudiants » ?

Non, mon très cher compatriote REBOAS, avec tout le respect que je vous dois, ne cherchons pas dans un débat entre des personnes civilisées à verser dans le ridicule. Très respectueusement, je vous prie d’arrêter de raconter la maladie de votre belle-mère à vos futurs électeurs, surtout en ce qui me concerne. Car, vous ne me connaissez pas du tout. En terminal au Lycée d’Etat des Rapides, notre professeur de philosophie nous enseignait que l’homme, d’une manière général, fait partie des sciences herméneutiques, c’est-à-dire en français facile, le contraire des sciences hypothético-déductives (1+1=2). Il est donc difficile de prétendre connaître un homme, car il est capable de changer de comportement à tout moment. Votre photo de courtoisie en est une illustration parfaite. Aux dires de mon oncle détective privé à Marseille, alors que quelques minutes avant la prise de cette photo de courtoisie vous étiez en train de prendre, selon l’expression d’un comédien français (Franck Dubosc), un « Apéro pluvieux » dans votre somptueux salon de Saint-Pierre-des-Corps, vous avez subitement changé de comportement au moment de la prise de la capture de votre image, afin de nous montrer l’image d’un enseignant-chercheur en train de potasser un article à publier dans une revue scientifique.

Zut ! Décidément, mon jeune cadet Adrien POUSSOU a effectivement raison : c’est vraiment  un « pêché originel de la plupart des universitaires auxquels on a souvent reproché une inaptitude à la concision ». La présentation de mon parcours universitaire a été excessivement longue comme Une si longue lettre de Mariama Ba ! Quelle bêtise ! Je m’en veux d’être aussi long ! Mais ayez pitié de moi s’il vous plaît, Excellence, Monsieur le premier présidentiable Aristide Briand REBOAS. Je tacherais d’être bref, concis et laconique dans la seconde partie de ma réplique consacrée à ce que le professeur internationaliste qualifie de « maladresse, péché de jeunesse ou affirmation » de votre part.

 II/ Retour sur ce qu’un internationaliste qualifie de « maladresse, péché de jeunesse ou affirmation » du candidat malheureux Aristide Briand REBOAS

Sans vouloir nous étaler outre mesure, ce qu’il est convenu d’appeler « maladresse, péché de jeunesse ou affirmation » du présidentiable Aristide Briand REBOAS, ceux-ci peuvent se résumer en deux points : d’une part, l’utilisation inappropriée, voire maladroite du titre de civilité ou grade académique de M. Alexis N’DUI-YABELA (A) et, d’autre part, l’utilisation de l’article d’un Maître de conférences à l’Université de Bangui par le candidat malheureux Aristide Briand REBOAS pour assouvir son propre péché mignon (B).

  1. L’utilisation inappropriée, voire maladroite du grade académique de M. Alexis N’DUI-YABELA

Bien avant son intégration parmi les membres du corps académique, M. Alexis N’DUI-YABELA avait été nommé par une décision rectorale Vice-Doyen de la nouvelle Faculté des Science juridiques et politiques (FSJP) de l’Université de Bangui. A la suite du décès du Doyen Ismaïla SY au courant du mois de novembre 2013, son ancien étudiant Alexis N’DUI-YABELA avait assuré son intérim du mois de novembre 2013 à celui de juin 2015 (exactement pendant dix-sept (17) mois), et ce conformément à la devise des jésuites Ad Majorem Dei Gloriam[22], c’est-à-dire en termes profane, sans aucune contrepartie financière. Force est cependant de souligner que le Vice-Doyen et Doyen intérimaire en même temps ne s’était guère contenté d’assumer des responsabilités académiques et administratives. En marge de sa double fonction, M. Alexis N’DUI-YABELA participait à des colloques internationaux, organisait des conférences-débats à l’Université de Bangui. Ces manifestations scientifiques ont permis à M. Alexis N’DUI-YABELA de publier des articles dans des revues scientifiques à comité de lecture. Il en va ainsi des articles suivants :

  1. « Humbles conseils d’un enseignants-chercheurs au nouveau président élu de la République Centrafricaine », Actualité du Centre de Droit constitutionnel du Bénin, 26 mars 2016, (42p.), disponible en ligne à l’adresse suivante : http//www.cdcbenin.org).

2. « Inéligibilité et transition politique en Centrafrique. Retour sur l’interprétation des dispositions de l’article 106 de la Charte constitutionnelle de transition par les sages de la Cour constitutionnelle de transition », in Actes de la Conférence internationale sur « La Constitution et les crises en Afrique », organisée à  Cotonou (Bénin) du 07 au 08 décembre 2015.

3. « De l’interprétation sémiotique à une interprétation génétique de certaines dispositions de la charte constitutionnelle de transition de la République Centrafricaine », in Annales de l’Université de Bangui, Série B, Vol.1, N°002-Décembre 2015, p.41-54.

4. « Mise au point sur les interprétations fallacieuses de certaines dispositions de la  Charte constitutionnelle de transition en Centrafrique », in Actualité  du Centre de droit constitutionnel du Bénin, disponible en ligne à l’adresse suivante : http//www.cdcbenin.org

5. « Le degré d’implication des jeunes leaders centrafricains dans la gestion de la chose publique », in Annales de l’Université de Bangui, Série B, Vol.1, N°001-juin 2015, p.22-29.

6.« Le régionalisme des Etats centrafricains pour la sauvegarde de leur ressources naturelles », in Palabres Actuelles n°5 Actes du premier symposium juridique de Libreville (21-22 novembre 2013) sur la « Fabrique du droit en Afrique », p.353-400 ;

  1. Aristide Briand REBOAS, sur le plan académique, « la grande popularité des nouveaux Docteurs en Droit, plus jeunes, mais intellectuellement solides et imposants » que le jaloux Dr Alexis N’DUI-YABELA, et dont vous avez eu le toupet d’énumérer le nom de certains d’entre eux, à savoir « Dr Paulin TORDET, Dr Bertrand KENGUETONA, Dr Arnaud YALIKI, Dr Dominique Désiré ERENON», ne se mesure ni sur une appréciation de la qualité de leurs enseignements par des étudiants, ni sur la qualité de leurs « interventions médiatiques notamment dans l’émission PATARA sur Radio Ndeke Luka », mais leur « grande popularité » devait se mesurer à l’aune de la densité de la publication de leurs articles dans des revues scientifiques à comité de lecture. Notre aîné Jean-François AKANDJI-KOMBE est-il devenu Professeur des Universités sur la base des appréciations de ses étudiants ? A cette question, notre aîné commun AKANDJI-KOMBE ne vous délivrera point une leçon magistrale, mais vous répondra immédiatement par la négative, tout en vous renvoyant vers son CV comportant de nombreux « Articles et contributions à des ouvrages collectifs »[23]. Monsieur REBOAS, si vous permettez que je vous tutoie deux minutes, histoire de parler un peu politique et droit entre intimes ou proches[24], en dehors de mon quasi homonyme Jérémie DOUI WAWAYE[25], aucun de tes « nouveaux Docteurs en Droit, plus jeunes, mais intellectuellement solides et imposants » n’a publié un seul article dans une revue scientifique à comité de lecture. Pour reprendre derechef votre minable expression, je vous mets au défi de m’apporter la preuve contraire de mes allégations en ce qui concerne spécifiquement la publication des travaux scientifiques de tes « plus jeunes Docteurs en Droit » pour lesquels tu ‘’craques’’ et jubiles précocement, à l’image d’un éjaculateur précoce.

our votre information à titre personnel, mon présidentiable REBOAS, c’est au vu de mes publications dans des revues scientifiques à comité de lecture que le Conseil d’Université du 30 juin au 02 juillet 2016 avait émis, conformément aux dispositions de l’article 20 du décret fixant les dispositions particulières applicables aux cadres de l’Enseignement supérieur, « un avis favorable »[26] pour la promotion de l’ex-Maître-Assistant N’DUI-YABELA Alexis au grade de Maître de Conférences. L’arrêté de titularisation[27] de ce désormais  « enseignants de rang magistral »[28] à son nouveau grade lui a été personnellement remis par son grand-frère, l’actuel ministre de la Fonction publique, à savoir le Ministre Jean-Christophe NGUINZA. Dès lors, Monsieur Aristide Briand REBOAS, ayant juridiquement changé de grade, pourquoi faites-vous précéder mon nom par une abréviation qui peut prêter à confusion, à savoir, l’abréviation « Dr » ? A supposer que vous ayez accolé cette abréviation à mon nom par civilité, sans aucune « prétention » et tout en mettant à genoux devant votre auguste personnalité, il est généralement conseillé, dans ce cas de figure, de la rédiger en toute lettre. Ce conseil pratique ne vient pas de moi, mais du Dictionnaire Compact Plus : en règle générale, peut-on lire dans ce dictionnaire, « Les titres de civilité et les titres honorifiques s’écrivent avec une majuscule à l’initiale et ne s’abrègent pas »[29]. Comme vous l’aurez compris, M. REBOAS, « ne s’abrègent pas » est une négation absolue. Par civilité et pour reprendre Bélise dans Les Femmes Savantes, il aurait fallu que vous écrivissiez « congrûment »[30] par exemple : « Docteur Alexis N’DUI-YABELA »

Or, affubler ainsi mon nom de l’abréviation « Dr »  comporte par ailleurs un risque potentiel de créer des confusions, et ce, à un double titre : d’abord, un premier risque consisterait à semer la confusion dans l’esprit des non-initiés. En effet, ces derniers pourraient légitimement traduire l’abréviation « Dr » par « Directeur » ou par « Docteur ». En guise d’illustration, ayant l’habitude de fouiner dans mon ordinateur portable, ma fille du niveau CM1 de l’Ecole primaire Thérèse Roméo de Nice y avait aperçu l’an dernier l’abréviation « Dr » précédant mon nom. Aussitôt m’avait-elle réfuté cette qualité en ces termes : « Mais papa, tu n’es pas Docteur.  Pourquoi écris-tu « Dr » partout devant ton nom ? ». La réflexion de ma fille n’était pas dénuée de tout fondement. Car dans son for intérieur et surtout dans son environnement sociétal, un docteur (appelé aussi toubib) est celui qui consulte des malades et leur prescrit par la suite des ordonnances médicales. Mon très cher présidentiable REBOAS, comme vous avez pu le constater par vous-même, à travers le raisonnement de votre fille de l’Ecole primaire de Thérèse Roméo de Nice, l’abréviation « Dr » peut effectivement prêter à confusion. Aussi ai-je l’honneur de venir par la présente vous prier de ne plus accoler l’abréviation « Dr » à mon patronyme. Si certains compatriotes se complaisent dans l’utilisation de ce titre de civilité, ce n’est nullement le cas pour ma modeste personne.

Un autre risque de confusion, présidentiable REBOAS, est celui d’un fort tropisme à conférer aux membres du corps académique un titre estudiantin.  En effet, même si le doctorat est un grade universitaire, il reste, mis à part le « Doctorat Honoris Causa » visé à l’article 54[31] du décret de 2006, un grade réservé non aux enseignants-chercheurs, mais aux étudiants. En d’autres termes, il s’agit d’un diplôme attestant ou certifiant le parcours de ceux d’entre eux qui sont allés, pour reprendre un père jésuite, « jusqu’au bout de leurs études ». De plus, à ma connaissance, il n’existe ni dans la loi portant statut général de la Fonction publique centrafricaine, ni dans le décret de 2006 « Fixant les dispositions particulières applicables au cadre de l’Enseignement Supérieur », un corps des ‘’Docteurs’’. Pour en avoir le cœur net, présidentiable REBOAS, il suffit de vous reporter aux dispositions de l’article 3 du décret de 2006 susmentionné. Cet article précise en effet que « Le corps académique comprend les grades suivants :

– Professeur ;

– Maître de Conférences ;

– Maître-Assistant ;

– Assistant. »

Au demeurant, comme vous avez pu le constater tout au long de son CV, titulaire d’un Doctorat en Droit depuis 2005 et d’un Master 2 en Science politique depuis 2008, le « Docteur Alexis N’DUI-YABELA » avait été recruté à l’Université de Bangui pour le  « corps des Maîtres-Assistants »[32]. Depuis 2019, celui-ci est devenu Maître de conférences. En d’autres termes, cela signifie qu’au sortir de l’Université de Nice, il y a quelques années, précisément en 2008[33], M. Alexis N’DUI-YABELA portait effectivement le titre estudiantin de « Docteur » en droit.  Mais dès l’instant où il a été intégré, titularisé successivement dans un grade de la hiérarchie des membres du corps académique, il n’y a pas lieu de le confondre avec un frais émoulu d’une université,  en quête d’intégration ou à la recherche d’un emploi dans le secteur privé. Par conséquent, point n’est besoin de faire précéder son nom du titre estudiantin de “Docteur N’DUI-YABELA Alexis[34]”. Persister dans un tel style est manifestement une pratique symptomatique de ce qu’un auteur considère de « sous-développement administratif »[35].

  1. L’utilisation de l’article d’un Maître de conférences à l’Université de Bangui par le candidat Aristide Briand REBOAS pour assouvir son propre péché mignon

Ce péché mignon consiste à se servir d’un article scientifique, publié par un enseignant de rang magistral de l’Université de Bangui, pour un règlement de contentieux entre politiciens. Si M. REBOAS a des démêlés avec le président de la République, chef de l’Etat, qu’il n’utilise pas mes analyses d’ordre juridique comme une sorte  de cheval de Troie pour assouvir ses instincts politiciens en ces termes : « On ne fait pas une interprétation constitutionnelle pour plaire à qui que ce soit. NDUI doit le savoir. En tant qu’environnementaliste, Dr Alexis NDUI YABELA devait par exemple au moment opportun prendre position sur les graves dégâts environnementaux sur les fleuves Ouham et Pendé occasionnés par les chinois. Il a gardé le silence. Aujourd’hui, pour une question qui ne relève pas de sa spécialité, et dans une réflexion destinée à plaire à Touadera et à son régime, Dr NDUI trompe tout le monde et pousse à une révision impossible et irresponsable susceptible de plonger notre pays dans le chaos. Il fait tout pour séduire et entrer dans la grâce d’un régime, en oubliant l’éthique et la morale. »

Dans sa « Contribution à la compréhension non seulement des supputations doctrinales, mais aussi des tentatives de récupération politicienne des risques de vacance du pouvoir, éventuellement occasionné par la crise du COVID 19 en Centrafrique », M. Alexis N’DUI-YABELA s’est contenté de faire uniquement une analyse juridique. Si au titre de leurs programmes électoraux les hommes politiques peuvent mentir à leurs électeurs, sur le plan du droit, on ne peut pas mentir. Selon le grand poliste Jean-Marie DENQUIN, nous l’avons évoqué ci-dessus, le droit dit « ce qui doit être » et tout bon citoyen doit s’y conformer comme cela est indiqué à l’article 23 de notre Constitution : « Toute personne habitant le territoire national a le devoir de respecter, en toute circonstances, la Constitution, les lois et les règlements de la République ».

En définitive, Monsieur REBOAS, avez-vous véritablement lu mon article ? Il me semble que non. Vous vous êtes essentiellement contenté de lire mon nom. Lorsque, en tant que cadre du Mouvement cœurs unis (MCU),  j’écris par exemple que « …contrairement à une interprétation aussi superficielle qu’erronée du 2è Vice-Président de l’Assemblée nationale, interprétation selon laquelle « en vertu de la Constitution centrafricaine, la révision constitutionnelle intervient lorsque le projet a été voté par l’Assemblée nationale à la majorité des trois quarts des membres »[36], en l’absence du Sénat, aucune procédure de révision ne peut aboutir », est-ce selon votre coefficient intellectuel « défendre l’indéfendable » ? Par ailleurs, lorsque le Frère unis Alexis N’DUI-YABELA interpelle un député de sa mouvance politique en termes : « Honorable 2è Vice-Président de l’Assemblée nationale, pour invoquer une métaphore biblique, comment pouvez-vous « délier » par une loi ce qui a été hermétiquement  « lié » par la Constitution ? »,  ce Frère uni du MCU cherche-t-il, comme vous l’écrivez gauchissement « à plaire au Président Touadera et aux parlementaires Mathurin Dimbele et Jean-Symphorien Mapenzi » ? Ou encore pour vous citer in extenso, « Dr NDUI trompe-t-il ainsi tout le monde et pousse-t-il à une révision impossible et irresponsable susceptible de plonger notre pays dans le chaos ? Fait-il tout pour séduire et entrer dans la grâce d’un régime, en oubliant l’éthique et la morale » ?  Arrêtez de vous ridiculisez vous-même.

Monsieur le présidentiable ROBOAS, comment pouvez-vous, intellectuellement parlant, qualifier les démonstrations et analyses épistémologiques d’un juriste et politiste de haut niveau de « forfaiture juridique » ? Pour emprunter une expression immobilière de Molière dans Les Femmes savantes, à notre avis, il n’y a que les juristes « d’un étage bas » qui peuvent avoir une telle appréhension. En outre, tout en faisant mienne la lumineuse observation de l’ancien Ministre Adrien POUSSOU, il ne faut surtout pas assimiler mes critiques à des attaques ad hominem contre mes collègues et, encore moins, contre n’importe quel écrivain, chroniqueur ou analyste de l’actualité politique centrafricaine.

Dans le souci ardent de vous conduire, d’ici le 27 décembre 2020 ou « après le COVID 19 », vers un changement radical de mentalité, je vous invite très respectueusement à relire et à méditer trente-six fois les meilleurs propos de notre cadet Adrien POUSSOU qui, dans sa « réponse au compatriote Alexis N’DUI-YABELA », écrit très sereinement et très sagement ceci : « Il est vrai que le réflexe du « vrai » centrafricain qui s’accommode mal de la contradiction et qui assimile la critique, même objective, à une attaque personnelle, m’aurait plutôt incité à détester N’dui-Yabela ou à le considérer comme un ennemi intime, puisqu’il pointe les limites supposées de mon raisonnement sur un sujet donné. Telle n’est nullement ma conception de l’esprit républicain. Chez-moi, la réussite d’un compatriote ou son intelligence exquise est un motif de fierté. » Bravo, mon très cher cadet Adrien POUSSOU ! Quelle belle leçon de chose que devait psalmodier tout intellectuel Centrafricain ! En tout cas, contrairement à un certain candidat à l’élection présidentielle de notre pays et surtout à l’image de votre aîné Alexis N’DUI-YABELA, vous avez effectivement mieux cerné et mieux compris toute la portée du titre retenu récemment par un constitutionnaliste pour son article publié dans une revue scientifique, titre selon lequel « il n’y a de science que de critique »[37]. Pour reprendre un humoriste français, « Chapeau »[38] ! Et « chapeaurait être mieux »[39] si d’autres compatriotes centrafricains pouvaient avoir les mêmes réflexes que vous.

Excellentissime Monsieur Aristide Briand REBOAS, tout en vous souhaitant, par anticipation, une très Bonne « fête des Muguets »[40] dans votre petit bled totalement pommé de Saint-Pierre-des-Corps[41], et tout en vous rassurant par-dessus le marché que M. Alexis N’DUI-YABELA ne se prêterai plus jamais à votre jeu qui relève d’une bassesse d’esprit, je vous prie d’agréer, Monsieur le premier candidat déclaré à l’élection présidentielle de notre très cher et beau pays, l’expression de mes plus hautes et déférentes considérations.

Fait à Bangui, le 29/04/2020

Alexis N’DUI-YABELA,

L’un des futurs électeurs du présidentiable Aristide Briand REBOAS

Post-scriptum : Celui qui cherche M. Alexis N’DUI-YABELA, le plus faible « roseau pensant » du ‘’droit public centrafricain’’, en général, et du ‘’droit constitutionnel centrafricain’’, en particulier, le trouvera sur son chemin…

[1] Voir J. de la Fontaine, Fables, Paris, Bookking International, coll. « Maxi-Poche. Classiques français », 1993, p.14.

[2] C. Achebé, Le monde s’effondre, Paris, Présence Africaine, 1992 p.119.

[3] Voir chronique intitulée, « Tripatouillage de la Constitution, Adrien POUSSOU répond à Alexis N’DUI-ABELA », disponible en ligne à l’adresse : https://corbeaunews-centrafrique.com/rca-tripatouillage-de-la-constitution-adrien-poussou-repond-a-monsieur-alexis-ndui-yabela/ (consultée le 22/04/20)

[4] Idem, p.121.

[5] B. Daugeron, « Les électeurs sont-ils le peuple ? Peuple, citoyens, électeurs en droit constitutionnel : essai de distinction théorique, in La Constitution, l’Europe et le droit. Mélanges en l’honneur de Jean-Claude Masclet. Liber amicorum discipulorumque, Paris, Publication de la Sorbonne, 2013, p.155-183.

[6] J.-M Sorel, « Les premiers pas des juridictions internationales : maladresse, péché de jeunesse ou affirmation », in Le procès international. Liber amicorum Jean-Pierre Cot, Bruxelles, Bruylant, 2009, 283.

[7] Voir L. Kesteloot, « La littérature négro-africaine face à l’l’histoire de l’Afrique », in Afrique contemporaine, n°241, 2012-1, p.43-53.

[8] Voir « Lettre de recommandation » délivrée le 29 janvier 1995.

[9] La première tranche de cette bourse, d’un montant équivalent à six (6) mois, était versée après l’obtention du DEA de Droit et Economie du Développement par l’étudiant Alexis N’DUI-YABELA.

[10] Lire J. Makowiak, « A quels temps se conjugue le droit de l’environnement », in Pour un droit commun de l’environnement. Mélanges en l’honneur de Michel Prieur, Professeur émérite à l’Université de Limoges, Paris, Dalloz, 2007, p.263-295.

[11] J. Chabrolin, « Se mettre en doute », in Revue administrative n°396, 2013, p.589.

[12] F. Gonidec, Relations internationales, Paris, Montchrestien, 1974, p.1.

[13] A. Ray et S. Chantreau, Dictionnaire des expressions et locutions, Paris Le Robert, coll. « les usuels », p.617.

[14] A l’Université de Nice, le Professeur Maurice KAMTO a commencé, après les DEUG de Droit, par s’inscrire en science politique avant de soutenir sa thèse dans les années 1980 à l’IDPD de Nice.

[15] D. Alcaud et L. Bouvet (dir.), Dictionnaire de sciences politiques et sociales, Paris, Editions Dalloz 2004, 411p.

[16] Pour une approche récente, je vous invite à lire Bigitte Gaïti et Marie Scot, « Une science sans savants ? Les paradoxes de l’émergence de la science politique en France entre 1945 et 1968, in Revue française de science politique, Vol. 67, n°1/2017, p.13-42.

[17]In La République-Mélanges Pierre Avril, Paris, LGDJ Editions, 2001, p.183-199

[18] J.-M. Denquin, Introduction à la science politique, Paris, 2è édition, Hachette Livre, coll. « Les fondamentaux, p.15-16.

[19]G. Brassens, Les Trompètes de la renommée, couplet n°3.

[20] P. Lenain, « La médiocrité des gens intelligents », in Revue administrative n°388, p.387.

[21] Reportez-vous à l’arrêté n°532/MFPTSSIPJ/DIRCAB/DGFP/DGPE/SGPE du 24 mars 2011, « portant intégration à titre exceptionnel de certains jeunes diplômés à l’Enseignement supérieur.

[22] Voir M. Feuillet, Vocabulaire du christianisme, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », v° AMDG. Devise des Jésuites, cette expression signifie « Pour la plus grande gloire de Dieu ».

[23] Voir « Curriculum Vitae Professeur Doyen Jean-François AKANDJI-KOMBÉ », disponible à l’adresse suivante : https://ipapafrica.files.wordpress.com/2014/12/cvjfakandjikombc3a9_ipap_dec2014.pdf (consulté le 28/04/2020).

[24] Voir A. Muxel, « La politisation par l’intime. Parler politique avec ses proches », in Revue française de science politique, Vol. 65-n°4 août 2015, p.541-562.

[25] Voir son article intitulé, « La République dans le constitutionnalisme des Etats d’Afrique noire francophone », in Revue juridique et politique des Etats francophones, n°2, 2018, p.174-208.

[26] Voir « Procès-Verbal du Conseil d’Université du 30 juin au 02 juillet 2016 », Annexe 1 (n°152), p.20.

[27] Voir arrêté n°0767/MFP/DIRCAB/DGFP/DGCFAE/SGCFAE du 27 mai 2019, « portant titularisation d’un fonctionnaire du cadre de l’Enseignement supérieur ».

[28] Voir article 3 alinéa 2 du décret n°06.156 « fixant les dispositions particulières applicables au cadre de l’enseignement supérieur de la République centrafricaine » qui dispose : « Les Professeurs et les Maîtres de conférences sont des enseignants de rang magistrale ». Ce qui signifie que les Maîtres-Assistants ainsi que les Assistants ne le sont pas.

[29] Voir encadré « Les titres de civilités et les noms de fonction », in Dictionnaire Compact Plus, Larousse, 2008, p.1469.

[30] Voir la réplique ci-après de Bélise à Philaminte dans la pièce de Molière intitulée Les Femmes Savantes, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1947, p.33 :

« O cervelle indocile !

Faut-il qu’avec les soins qu’on prend incessamment

On ne te puisse apprendre à parler congrûment ?

De pas, mis avec rien, tu fais la récidive,

Et c’est, comme on t’a dit, trop d’une négative. »

[31] Cet article est ainsi libellé : « L’Université de Bangui, pour marquer son respect et son admiration, peut conférer, à titre honorifique à de hautes personnalités, le grade de Docteur Honoris Causa ».

[32] Voir arrêté n°592/MFPTSSIPJ/DIRCAB/DGFP/DGPE/SGPE « Portant intégration à titre exceptionnel de certains jeunes diplômés à l’enseignement supérieur », p.2.

[33] Après sa soutenance de Doctorat à l’Institut du Droit de la Paix et du Développement (IDPD) de l’Université de Nice Sophia Antipolis, M. Alexis N’DUI-YABELA s’était immédiatement inscrit en Licence de Science Politique à la Faculté de Droit, des Sciences Economiques, Politiques et de Gestion de la même Université ; filière que ce dernier a poursuivi jusqu’à l’obtention d’un Master 2.

[34] Cf. la chronique in L’HIRONDELLE précité.

[35] Voir à ce propos Y. Chapel, « Le sous-développement administratif », in R.I.S.A., 1996, p.211.

[36] Voir C. Liang, « Vers une révision constitutionnelle, de crainte d’un report de la prochaine présidentielle », disponible en ligne à l’adresse : http://centrafrique-presse.over-blog.com/2020/04/rca-vers-une-revision-constitutionnelle-de-crainte-d-un-report-de-la-prochaine-presidentielle.html (Consulté le 14/04/2020).

[37] B. Layire, « Il n’y a de science que critique », Actualité internationale de Justice Constitutionnelle  2015, p.27-35.

[38] Voir l’humoriste français Eric Massot, dans son sketch intitulé « Madame Moisie », professeur de français, disponible en ligne à l’adresse : https://www.rireetchansons.fr/artistes/eric-massot/videos/eric-massot-madame-moisie-6195.

[39] Idem.

[40] Voir « Histoire du muguet de mai », disponible en ligne à l’adresse suivante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Muguet_de_mai#Histoire_du_muguet_du_1er_mai (consultée le 29/0/2020). On fait remonter la tradition du muguet du 1er mai à la Renaissance, Charles IX en ayant offert autour de lui en 1561 comme porte-bonheur. La légende veut qu’en 1560, Charles IX et sa mère Catherine de Médicis visitent le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maison forte offre au jeune roi un brin de muguet cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi, charmé, reprend cette pratique d’offrir chaque printemps un brin de muguet à chacune des dames de la cour en disant « Qu’il en soit fait ainsi chaque année » la coutume s’étendant rapidement à travers tout le pays.

[41] La commune de Saint-Pierre-des-Corps est située dans le département d’Indre-et-Loire, à l’est de la ville de Tours, entre le Cher au sud et la Loire au nord. Ancienne paroisse de Tours, Saint-Pierre-des-Corps devient une commune à part entière en 1794. Les communes limitrophes de Saint-Pierre-des-Corps sont Tours, Rochecorbon, La Ville-aux-Dames, Larçay et Saint-Avertin. La commune fait partie de l’unité urbaine, de l’aire urbaine, du bassin d’emploi et du bassin de vie de Tours. Des renseignements plus détaillés sur cette commune, avec des photos à l’appui, sont disponible à l’adresses : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Pierre-des-Corps (consultée le 28/04/2020).

 

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