Bangui, le 28 février 2020.
La capitale centrafricaine est inondée par des tas d’ordures, à cause des préparatifs de la journée internationale de la femme qui sera célébrée le 8 mars prochain. Plusieurs endroits stratégiques sont submergés, présentant des odeurs nauséabondes. Un constat fait par les reporters du journal en ligne Le Potentiel Centrafricain.
Partout dans la ville de Bangui, précisément le terrain de la municipalité et certains endroits stratégiques de la capitale, le constat est amer. Des sachets d’eau et des tas d’ordures, trainent de partout. Laissant paraître des mouches et une odeur nauséabonde.
Ce que déplore un passant que nous avons rencontré et qui requiert l’anonymat « en tant normal, une capitale ne peut en aucun cas contenir ces ordures qui trainent de partout. C’est vrai qu’il faut exposer des marchandises, fabriquer des stands pour préparer la journée du 8 mars. Mais il faut que cela soit dans le respect des principes. Il faut que les autorités municipales prennent leur responsabilité afin de ramener l’ordre dans la capitale. Ce n’est pas normal », s’indigne-t-il.
La journée internationale de la femme est célébrée dans le monde, le 8 mars de chaque année. A cet effet, si on essaie de voir dans les pays de la sous-région, on se rend compte qu’il y a un respect des principes fondamentaux. Mais en Centrafrique, c’est le contraire. L’occupation anarchique, le non-respect des endroits stratégiques dans la capitale sont les premières préoccupations des propriétaires des stands, où exposent les produits de vente.
Il faut souligner que hormis les préparatifs de la journée du 8 mars, certains lieux publics et quartiers de la capitale sont devenus des dépotoirs d’ordures. Ce qui n’attire pas l’attention des autorités municipales et qui présente une mauvaise image du pays. Il faut que la municipalité prenne des dispositions pour mettre fin à l’insalubrité qui domine la capitale du pays.
@Bienvenu ANDALLA,
