CENTRAFRIQUE : LES PEULHS TCHADIENS ET SOUDANAIS EFFECTUENT UNE DESCENTE PUNITIVE A PAOUA

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Bangui, le 09 janv.-18

Plongé sous l’invasion de la séléka, la crise militaro-politique est transformée en une guerre de conquête. Et depuis 2012, la RCA ne cesse de compter ses morts.

Le pays qui regorge plus de richesses est exposée aux occupations étrangères. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, la métropole française et les Etats voisins de la RCA, profitent de la crise pour piller ce pays. Actuellement, 80% du territoire est sous contrôle des groupes non conventionnels qui déciment la population civile pour s’installer durablement. Les éleveurs peulhs qui vivaient en parfaite harmonie avec la population, sont dotés en armes et munitions par les ennemis de la RCA et mettent en place la politique de la terre brulée. Les mercenaires tchadiens, nigériens, soudanais, ougandais occupent les régions où ils imposent leurs lois quand bien même la RCA est un Etat indépendant.

La sous-préfecture de Paoua, située dans l’Ouham Péndé dont les régions de Bah- Bessar sur l’axe Paoua-Bénamkor, Bétokomia1 et 2, Bégon (Béboy 3), Béssa, Bébénguéré, Pougol, Bang, Gouzé, Bédam et Bénamkor sont annexées par les peulhs tchadiens et soudanais. Ils ont mis la région à feu et à sang depuis le 4 janvier 2018.

En effet, depuis le déclenchement des hostilités en RCA, les populations des provinces ne cessent de payer de leur peau. La RCA qui couvre une superficie de 623000 km2, malgré le retour à l’ordre constitutionnel, les droits humains ne sont pas respectés. Les viols, pillages, incendies des maisons sont des actes quotidiens perpétrés par des mercenaires sur le sol centrafricain. La sous-préfecture de Paoua située à 487 km de Bangui est sous occupation des mercenaires étrangers. Cette ville martyre, était sou contrôle des éléments du groupe rebelle « Révolution Justice » (R.J) de Charles Armel Ningatoloum Sayo.

Les localités périphériques de Paoua sont vidés de leur population, les habitations sont incendiées, des populations civiles tuées et des biens pillés.  Les régions de Bémal, Bétoko sont attaquées par mercenaires venus du Tchad qui pillent les biens incendient des maisons et tuent les populations civiles.

Au moment où nous mettons sous presse cet article, un chef de guerre Soudanais connu sous le sobriquet de « DAF » a fait son entrée dans la région avec son équipe et commettent des crimes.

Selon notre source, la situation humanitaire est catastrophique dans la sous préfecture. Plus grave encore les ONG ne sont pas à mesure de porter secours aux victimes de cette catastrophe faute de financement et de manque de moyens adéquats.

La population recensée qui se trouve dans des familles d’accueil est estimée à plus de 35000 habitants à Paoua centre. Elle lance un cri de cœur au gouvernement, car, disent-ils, les groupes armées sont lourdement armés. Cette situation alarmante et alarmiste nécessite la présence des FACA pour la sécurisation des villages et des zones de combat. Le déploiement des forces de défense et de sécurité permettra à ces pauvres paysans sans défense de regagner leur village dans le souci de préparer la campagne agricole 2018.

Notant que dans la sous-préfecture de Ngaounadaye, les élements séléka sont basés à Kowone, Nzakoundou, Kollo, et Mboum Bindoye précisément à Mboum Mbindoye, village situé sur l’axe Ndim-Ngaoudaye ont incendié 35 maisons le Jeudi 04 Janvier 2018. Ils sont très actifs sur ces axes.

Le Potentiel Centrafricain,

 

 

 

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