Centrafrique : Les grandes orientations du premier conseil des ministres du Gouvernement Ngrébada 2

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Bangui, 29 mars 2019

Le premier conseil des ministres du gouvernement Ngrébada 2 s’est tenu effectivement le 28 mars 2019 sous l’impulsion du président Touadéra et le chef du gouvernement lui-même qui était présent pour renforcer également les directives du président Touadéra à ses ministres.

C’est attendu depuis presque un mois après la mise en place du gouvernement Ngrébada 1 et celui qui vient d’être mis en place après la rencontre d’Addis-Abeba qui est soldé par des compromis trouvés avec les groupes armés.

Ce que l’on peut retenir de ce conseil des ministres dont tous les membres sont au grand complet dans la salle, n’eût été l’absence d’une seule personnalité qui a décliné l’offre, l’ambiance était très bonne et les ministres, sourires aux lèvres aux côtés du chef du gouvernement Ngrébada ont démontré leur détermination à mettre en œuvre les feuilles de route qui leur sont données par les hautes autorités.

Au cours de ce Conseil, il faut rappeler que plusieurs sujets ont été abordés et les orientations de la méthode du travail sont présentées par le président Touadéra avec, les compléments bien entendu, du premier ministre Firmin Ngrébada qui a encouragé ses ministres à faire preuve de compétence, de ferme engagement autour de la vision politique du régime en vue de la réussite de ses programmes de société.

Chacun des ministres, a prononcé quelques mots et a remercié le Chef de l’Etat et le premier ministre pour le choix qui est porté sur leur personne et surtout l’engagement de ces derniers à faire du dialogue et la paix, leur cheval de bataille en vue de la stabilité dans le pays.

Le premier conseil des ministres est tenu et les dés sont jetés pour que les chefs de chaque département ministériel se mettent au travail pour traduire dans les faits, les grandes orientations données par le Chef de l’Etat et son premier ministre. Donc, le président Touadéra a surtout insisté sur la question de la solidarité gouvernement et chaque ministre doit prouver sa compétence. C’est la politique de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».

« L’heure n’est plus à la démagogie et à la paresse de ceux-là qui pensent que Touadéra et Ngrébada leur feront de la faveur à moindre erreur ». Pour conclure, il faut noter que les hautes autorités du pays sont claires avec leurs ministres, car ils seront sans doute évalués à chaque trois mois pour en vue de l’évaluation de leur résultat. Les mauvais élèves se verront virés sans avertissement.

      @Herman THEMONA, 

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