Centrafrique : Les Entreprises parapubliques et Offices publics qui sont bénéfiques et maléfiques pour le pays

0

Bangui, le 03 février 2020

L’Ong internationale « Transparency International », vient de rendre public le classement des pays les plus corrompus au monde. Parmi ces pays, se trouve bel et bien la République Centrafricaine. Cependant, il faut noter que c’est à cause de la mauvaise gestion de certains responsables des Entreprises parapubliques et Offices publics que le pays est entaché de certaines pratiques de corruption, d’enrichissement illicite, et détournements de biens publics. Si vous vous rendez des véhicules que roulent ces personnalités, les maisons construisent et qui poussent comme des champignons et leur train de vie, vous allez-vous rendre compte de ce dont nous évoquons.

Malgré que les hautes autorités du pays font de la bonne gouvernance leur cheval de bataille, certaines personnalités qui sont appelées qui à contribuer au développement du pays, se contentent rien que de leur poche et leurs intérêts personnels. Les directeurs généraux qui dirigent ces Entreprises parapubliques et Offices publics, baignent dans ces pratiques de gestion à l’arabe avec la complicité des membres du Conseil d’administration qui eux-aussi tirent profit dans ces mafia qui, malheureusement détruisent l’économie du pays et la bonne gestion de la chose publique.

Les Structures sous tutelle du Ministère des Travaux publics :

Fonds d’Entretien Routier (FER) :

En tête de ces structures évoquées, il y’a d’abord le Fonds d’Entretien Routier (FER) que dirige un certain Martial Dindy Bamongo. Nommé à la tête de cette structure suite à un avis de recrutement du Conseil d’administration, le FER a donné suffisamment à manger au Staff de la Direction et les membres de Conseil d’administration. Les routes sont le moteur du développement, alors que ceux qui le gèrent font la honte en détournant des millions octroyés par les partenaires au développement (Banque Mondiale, Fonds saoudien, Agence française de développement, Banque Africaine de Développement, l’Union Européenne…) pour les travaux routiers. C’est du désordre total qui échappe au contrôle du Ministère des travaux publics, du moment où le ministre contrôleur des entreprises parapubliques s’engage à fond pour la bonne gestion des structures sous son autorité. A l’allure où le FER fonctionne comme un gâteau au lait de certaines personnes mafieuses, le président Touadéra qui prône la RUPTURE, ne tardera à prendre une décision qui s’impose ceux-là qui gâchent sa bonne gestion à la tête du pays.

Office National des Matériel (ONM) :

La gestion de cette structure laisse à désirer. Bien que financé par le FER sur le fonds propres de l’Etat voire des partenaires internationaux, l’ONM réalise les travaux en deçà des financements destinés pour la cause. Puisque, l’équipe dirigeante de l’ONM, le Conseil d’administration avec la complicité des techniciens des travaux, détournent les fonds pour le besoin personnel. Les techniciens de l’ONM décrient même ces mauvaises gestions qui battent son plein et dont ils sont également victimes de traitements inhumains. Bien que gérer par un jeune compatriote, mais sa manière de faire preuve de bonne gestion et l’application de la méthode de RUPTURE du président Touadéra, prouvent à suffisance que les autorités décideront de son sort très rapidement.

Ministère de l’Environnement et du Développement Durable :

Le Fonds National pour l’Environnement (FNE) :

C’est structure également qui se positionne dans le lot de ces structures qui ne contribuent pas au développement du pays en termes de rentabilité. Les fonds destinés pour les différents projets sont dilapidés ici et là. Le ministre Thierry Kamach qui applique la vision politique du président Touadéra ne va jamais accepter de telle façon de gérer les intérêts de toute une Nation. D’ailleurs, les partenaires qui appuient le secteur de l’environnement ne cessent de bouder à la manière dont le FNE fonctionne. La transparence oblige et les hautes autorités doivent prendre leur responsabilité face à ces dérives dont les conséquences sont fâcheuses pour le pays.

Coordination National Climat (CNC):

C’est une structure qui est gérée éternellement par Tola Kogadou, avec l’appui de la Banque Mondiale et bien d’autres partenaires qui interviennent dans le domaine. Selon les personnels de cette structures, il y’a trop de mafia et les voyages qui se font par le système de coptage et le clientélisme. Cette structure n’apporte rien au Département  mais ce sont les employés nommés là-bas qui tirent profit des appuis financiers des partenaires à travers les différents projets. La Banque Mondiale risque se prépare de ne plus financer les projets de la CNC.

Ministère du Travail :

Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS):

Cette Structure est gérée par un certain Richard Kwangbo-Guda. La CNSS avance très bien à travers les réformes qui se mettent en place. Il y’a des avancées significatives au vu des changements enregistrés au niveau de l’administration, la mise en application des directives du Ministère de tutelle, le partenariat avec la CIPRES et les structures publiques et privées, prouvent qu’il y’a des compétences qui mouillent le maillot pour l’intérêt du pays. Les employés de toute catégorie, les retraités voire tout le personnel de la CNSS témoignent du bon fonctionnement de la CNSS eu égard aux résultats qui sont visibles. La CNSS de l’heure actuelle est différente de l’OCSS d’avant. Cela prouve que les chosent avancent très bien. Bravo pour la communication sur les actions de cette structure qui communique qu’à un certain groupe des média mafieux !

Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE) :

Même si l’ACFPE se confronte à de sérieux problèmes de fonctionnement qui font fâcher le personnel, il faut dire d’une part que les choses au pas de tortue. Il faut que les autorités ouvrent grandement les yeux sur certaines pratiques mafieuses qui se font là-bas. Vigilance oblige !

Ministère de l’Energie et du Développement Hydraulique :

Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA) :

A vrai dire, une réforme profonde doit être lancée dans cette structure. Les directeurs généraux nommés par le Conseil d’administration tiennent compte toujours de leurs poches. Il n’y a rien de progrès à tel point que le personnel fait constamment la grève en vue d’exprimer leur indignation face à la mauvaise gestion de la SODECA. Il y’a des déficits enregistrés, même si le Département a initié des réformes pour répondre aux besoins de la SODECA. C’est détestable et aberrant pour cette structure qui ne communique pas.  

Energie Centrafricaine (ENERCA) :

Rien ne marche à l’ENERCA qui fait grincer les dents de l’ensemble du personnel. Le syndicat autonome ne cesse de décrier la mauvaise gestion de cette structure. C’est une ENERCA de fausseté, corruption, clanisme, régionalisme…Ce qui n’a pas plu aux partenaires techniques et financiers qui la soutiennent.

Agence Nationale de l’Eau et Assainissement (ANEA) : C’est une structure fantôme, qui ne réussisse jamais dans son projet. Plusieurs projets échouent et les missions de l’ANEA vont droit dans le mur. Le Département doit prendre une décision qui s’impose pour qu’une réforme soit engagée. Donc, le Dg et certains de ses proches qui sont mouillés dans la corruption doivent être chassés.

Agence de Stabilisation et Régulation des prix pétroliers (ASRP) : Cette structure flotte dans une zone de turbulence et les employés ne cessent de dénoncer la pratique de l’injustice qui bat son plein. Des mouvements du personnel et autres actions qui vont à l’encontre de la décision du Conseil d’administration en passant par celle du Ministère de tutelle. C’est une Structure à problème, elle est maléfique pour le pays.

Dossier à suivre…

@Bienvenu ANDALLA,

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.