Centrafrique : Les défis qui attend le nouveau premier ministre

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Bangui, le 25 février 19

L’application de l’accord de paix et de la réconciliation signé avec les groupes armés rentre dans sa phase décisive. Un comité de suivi dudit accord a été mis et le premier ministre est démis de ses fonctions. Un gouvernement d’union nationale est attendu.

Mais qu’est-ce qui attend vraiment ce premier ministre qui va faire l’unanimité de tous ? C’est l’interrogation cruciale de l’heure. Pour répondre à cette question, il nous faut référer à la vision politique du président de la République et les souhaits du peuple centrafricain inclus dans les recommandations des différents foras tenus, notamment l’accord de paix signé il y’a quelques jours.

Le premier ministre attendu doit être une personnalité qui fait la confiance de tous. Les défis majeurs de l’heure concernent bel et bien le secteur de la sécurité, de l’humanitaire voire la question de la cohésion sociale. A ajouté à cela, la mise en œuvre effective de la vision politique du régime en place. Car, il ne faut pas que le futur premier ministre gère à contre-courant des initiatives du Chef de l’Etat.

Les défis concernent également la traduction dans les faits de l’accord de paix signé. Il y’a plusieurs points dans cet accord. Cela est comme une feuille de route de ce premier ministre qui doit aussitôt la mettre en application.

Le premier ministre attendu doit être large dans sa gestion, en ne faisant pas l’objet de quelqu’un qui pense qu’à son ventre et celui de ses proches. Pour cela, un nettoyage à sec de la Primature est une urgence pour que le président Touadéra sera heureux et que le peuple centrafricain le sera aussi.

Le premier ministre attendu ne sera pas celui qui, encore, sera détesté et critiqué pour sa mauvaise attitude. Le pays doit avancer et il n’y est plus question de confier la Primature à un aventurier qui n’aura que le seul objectif de remplir sa poche, de gérer ses affaires personnelles et de distribuer que du pain à ses parents, amis et connaissances.

Les conclusions de l’accord de paix signé ne doit pas être violé par ce nouveau premier ministre qui a intérêt à suivre rien que les consignes du Chef de l’Etat, l’histoire de prouver sa volonté à la réussite du régime en question.

La vie d’une nation, n’est pas une « messe à faire ». Le futur premier ministre est appelé et aider franchement le président Touadéra à donner un bon résultat d’ici la fin de son mandat. Donc, pour réussir ce dont le peuple centrafricain attend, ce premier ministre doit faire preuve de compétence et confiance de tous.

Hervé BINAH, 

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