Centrafrique : les benêts prétendants ministres se positionnent déjà à travers un décret fantôme qui circule

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Bangui, le 15 février 19

Actuellement, tous les yeux sont rivés sur le prochain gouvernement d’après signature de l’accord de paix signé il y’a quelques jours à Bangui entre le pouvoir de Bangui et les groupes armés. Ce gouvernement attendu dans les tous prochains jours comme nous a filtré une source très sûre, va constituer d’une équipe robuste qui pourrait aider le président Touadéra à achever en rose, son premier quinquennat.

Mais d’ores et déjà, des folles rumeurs et autres tapages médiatiques montés de toute pièce, circulent en ce moment sur les réseaux et répandus dans les journaux à Bangui, faisant état de certaines têtes qui vont intégrer ce gouvernement. Cette stratégie, ce n’est pas du nouveau et cela est de coutume en Centrafrique où face à de tels remous politiques, les gens s’agitent dans tous les sens, dans le seul but de défendre leurs intérêts égoïstes. Cette fois-ci, les choses ne sont plus comme avant et personne ne peut se fier à ces intentions cachées qui poussent ces prétendants ministres de se faire positionner.

En effet, c’est une question de logique conformément aux dispositions de l’Accord de paix signé. Il a été prévu la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Ce gouvernement, selon certaines indiscrétions, vont permettre à ce que le quota de représentativité du mouvement antibalaka et les séléka (MPC, UPC, FPRC, RPRC, 3R, FDPC, UFR) soit revue en hausse dans le gouvernement, à la Présidence et à la Primature. Mais, nulle part, il a été fait mention de la désignation d’un nouveau premier ministre en lieu et place de Sarandji dont l’opportunité a été donnée aux séléka de procéder au choix. C’est une intention erronée et donc utopique !

Concernant le titre de notre article, lepotentielcentrafricain.com a aisément compris que les profito-situationnistes sont aux aiguails en ce moment. Ils aiguisent leurs « armes » en vue d’intégrer le gouvernement pour le « management » et d’entacher le régime du président Touadéra avec de sales bavures en ce qui est des résultats que le peuple attend.

Dans cette fameuse proposition de décret, des noms des personnalités qui sont actuellement dans le gouvernement voire celles de la Présidence et autres structures de l’Etat, refont surface pour ce soi-disant prochain gouvernement. Qui et dupe ? Qui peut donc faire foi à ce décret imaginaire dont les concernés se sont concertés avec éditeurs pour mettre leurs noms à la lumière en vue de pousser le président Touadéra à céder à leur appétit ?

Le président Touadéra ne va jamais tomber dans le piège de ceux qui veulent intégrer son gouvernement en vue de saboter sa vision politique. En rappel, dans l’actuel gouvernement, il se trouve bon nombre des représentants des groupes armés qui n’affichent aucun résultat positif durant leur gestion à la tête des départements qui leur sont confiés.

Il est hors de question pour le président Touadéra d’augmenter encore le nombre de ces mêmes groupes armés dans le gouvernement. Il suffit que ces groupes armés procèdent au changement numérique de leurs représentants. Et donc, leurs représentants qui sont appelés cette fois-ci à intégrer le gouvernement, doivent mériter. Point n’est besoin de nommer des gens sans scrupules, analphabètes, voleurs, criminels et « exterminateurs » de la vision politique du Chef de l’Etat.

Pour ce gouvernement attendu, le président Touadéra qui est le Garant de la Constitution centrafricaine, doit tenir toujours à ses engagements et ses principes, s’agissant le choix de deux qu’il faut à la place qu’il. Le peuple centrafricain suit de près ce qui se concocte en ce moment et le moment n’est pas autorisé au partage du « pain » à ceux qui ont les mains souillées de tous les crimes (sang, économique…).

La rumeur sur le gonflage des postes ministériels sont signalées également dans cette affaire qui, à vrai dire, agace tout le monde. On parle de la création des postes de vice premier ministre, des ministres d’Etat, la revue en hausse des départements ministériels. Est-ce que cela est-il possible pour le président Touadéra de conclure son premier mandat d’ici peu de temps ? Avec tous les problèmes que le pays traverse sur le plan sécuritaire, humanitaire…est-ce la priorité est le gonflage des postes politiques qui vont absorber les ressources financières de l’Etat qui dépend d’une part de l’assistance des partenaires au développement ? Voilà en quoi le peuple centrafricain s’inquiète déjà la mise en place de ce gouvernement qui donne l’appétit à tous les « nullards » de  se proposer eux-mêmes faux textes qui circulent sur les réseaux sociaux et les journaux.

Herman THEMONA, 

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