Bangui, le 07 févr.-20
L’Accord politique de paix et de réconciliation (APPR) a été évalué ce 06 février 2020, un an après sa signature. Le gouvernement, les garants, facilitateurs et les chefs rebelles, entre autres, Ali Darassa, Sidiki Abass, Mahamat Alkatim…ont été présents, yeux dans les yeux, pour débattre de ce qui va bien et mal.
L’opinion nationale et internationale n’a pas caché ses impressions en ce qui est de la mise en œuvre de cet Accord par les parties signataires. Pour certains, l’Exécutif n’a pas mis du temps à faire sa part de la chose avec la mise en place d’un gouvernement inclusif, l’opérationnalisation des USMS, l’accélération du processus DDRR sur toute l’étendue du territoire national.
Toutes ces réalisations témoignent de la bonne volonté politique du président Touadéra qui prône la politique de la main tendue à travers le dialogue qui est l’unique voie de la sortie définitive de crise.
Concernant les groupes armés, c’est la tuerie, les affrontements, le pillage des ressources…qui les intéressent. Après la signature de cet Accord, ces groupes armés l’ont foulé correctement au pied. Aujourd’hui, il n’en est plus question de caresser les benêts dans le sens du poil. Donc, l’application de l’article 35 dudit Accord qui table sur la frappe des rebelles en cas de violation, doit se faire traduire dans les faits. C’est pour dire qu’après l’évaluation de cet Accord, le virage doit passer à 180° degré contre ceux qui tentent de le violer.
@Herman THEMONA,
