CENTRAFRIQUE : «LE PRESIDENT TOUADERA FAIT DU TRES BON TRAVAIL, LAISSEZ-LE EN PAIX»

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Bangui, le 20 août 18

Alors que son élection à la tête de la Centrafrique avait suscité beaucoup d’espoir, des esprits chagrins ont cru bon de mettre les bâtons dans les roues du Président Faustin Archange Touadéra. Depuis l’or, la machine centrafricaine semble grippée pour des intérêts égoïstes. Toute chose que le Président de l’Ong internationale Aimons Notre Afrique (ANA) Harouna Douamba a dénoncée à travers un point-presse, le jeudi 17 mai 2018.
«Le pays est sur la bonne voie» avait indiqué le Président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, à l’occasion de son bilan, deux ans après sa prise de fonction. Un bilan jugé positif grâce à ses actions sur le plan économique qui placent le pays sur «une croissance économique supérieure à celle des autres pays de la zone CEMAC», avait-il indiqué. Si la RCA était sur le bon chemin, la courbe de la croissance a dû être inversée. Observateur de la politique africaine et internationale, leader de la société civile africaine, panafricaniste chevronné, Harouna Douamba s’est indigné contre une telle montée de violence en Centrafrique. Aussi, a-t-il crié son ras-le-bol. «Dans un premier temps, le Président Touadéra s’était employé à ramener la sécurité, la paix et la bonne gouvernance dans les secteurs économiques, financiers et de la justice. Réussir une telle prouesse pour un pays fragile qui sortait de crise, est un exploit. Mais des nostalgiques du chaos ont préféré tirer vers le bas, le pays alors qu’il entamait sa croissance vers l’émergence», a déploré le leader panafricain. Certes, à en croire le président de l’Ong internationale ANA, les défis demeurent nombreux au regard des attentes du peuple, mais il faut savoir être patient a-t-il plaidé. Car «le gouvernement dirige un pays occupé aux trois quarts par les groupes armées et dont un habitant sur quatre est déplacé ou refugié à l’étranger». Puis de mettre en garde les fauteurs de troubles. «Je mets en garde tous les fauteurs de troubles en République Centrafricaine. Aucun Africain, aucun panafricaniste ne peut fermer les yeux sur l’injustice que subit le Président Touadéra. En plus d’être volontaire, il est travailleur et a à cœur de voir son pays reprendre sa place dans le concert des nations. Mais des apprentis politiciens veulent en décider autrement. Nous sommes au courant de leur réseau, nous savons ceux qui les financent ainsi que les mains sombres qui se cachent derrière eux. Nous n’hésiterons pas à les dénoncer. Mais pour l’heure, nous prenons à témoin, l’opinion nationale centrafricaine et l’opinion internationale de ce que des gens mal intentionnés veulent faire main basse sur la RCA pour leurs intérêts mesquins. La Centrafrique ne peut pas devenir un champ de ruine par la faute d’individus rétrogrades. Il faut aller de l’avant avec SEM Faustin Archange Touadéra», a-t-il exhorté. Egalement président de l’Alliance des leaders et hommes de médias engagés pour la défense de l’Afrique, il a dit saisir ces deux organes à savoir la Coalition Afrique Engagée et la Coalition des journalistes engagées pour la défense de l’Afrique afin de dénoncer «les agissements des ennemis de la RCA» avec pour but ultime, dira-t-il : «de mettre fin à l’acharnement et aux chantages honteux que subissent les autorités Centrafricaines».
Manuel De Suza

ONG ANA

 

 

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