Bangui, le 22 août 2018
Il suffit seulement de regarder de près la voie utilisée par le député Abdou Karim MECKASSOUA et ses sbires tels Aurélien Simplice Zingas qui leur a permis de remporter respectivement les postes du Président et 1er Vice-président du bureau de l’Assemblée Nationale à l’issu des élections de mai 2016 pour se rendre à l’évidence des situations de détournement et de l’escroquerie en bande organisée des faits pénalement réprimandés par la loi centrafricaine.
Concernant le fait de détournement, il est claire et établi que pour le simple que les députés MECKASSOUA, Zingas et bien d’autres qui appartiennent à leur formation politique, ayant emporté les attributs des élus du peuple pour les distribuer aux députés au siège du Chemin de l’Espérance sous forme d’objets de campagne pour leurs élections aux différents postes du bureau de l’Assemblée Nationale est un élément constitutif et indiscutable de détournement. Pis encore, c’est l’Etat centrafricain qui paiera ces objets qui ont permis à Meckassoua et consorts de remporter les postes du bureau à l’Assemblée Nationale.
Pour ce qui est de l’escroquerie, où la flagrance n’est point à démontrer, toujours dans le cadre leur campagne au perchoir, Meckassoua et Zingas vont faire héberger dans une maison privée, les députés acquis à leur cause pour le vote du bureau de l’Assemblée Nationale avec une facture de cinq millions. Depuis lors, il n’y a que Zingas qui a empoché la moitié des frais d’hébergement d’un montant de deux millions cinq cents francs CFA (2.5OO.000 FCFA) en lieu et place du bailleur de loyer. Ce qui veut dire tout simplement que Meckassoua n’a rien payé des 5 millions de l’hébergement de ses électeurs députés corrompus.
Il faudrait ajouter à tout ceci, les multiples dettes financières qui se chiffe à plusieurs dizaines de millions CFA contractées par Zingas et les députés du Chemin de l’Espérance auprès de Madame DEKONO. Lesquelles dettes sont restées impayées jusqu’à ce jour. Encore une preuve indiscutable d’escroquerie.
La liste des errements de Meckassoua, Zingas et leurs sbires du Chemin de l’Espérance est longue que l’on ne peut se permettre de tout étaler maintenant mais rendez-vous est donné pour revenir sur ce dossier dans nos prochaines publications.
Comment comprendre que le PAN MECKASSOUA qui, en quittant Bangui pour son long séjour de quatre (4) mois à l’extérieur a voyagé avec un passeport diplomatique et curieusement au retour à Bangui, il fait usage de son passeport ordinaire. On y reviendra sur ce dossier qui s’annonce déjà très riche en rebondissements.
Herman THEMONA,
