Centrafrique : Le Ministre KAZAGUI coupe court sur les revendications au sujet de l’intégration dans la Fonction Publique

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Bangui, le 17 oct. 18

Suite aux multiples tapages et manifestations des diplômés sans emplois, M. Ange Maxime KAZAGUI, Ministre de la Communication et des Médias s’est prononcé sur le dossier relatif aux Eternels demandeurs d’emploi lors de la dernière conférence de presse hebdomadaire qu’il a animée d’une manière conjointe avec le Porte-Parole de la MINUSCA  Vladimir MONTEIRO.

Il faut noter qu’au cours de cette rencontre avec les professionnels des médias nationaux, le Porte-Parole du Gouvernement s’est vertement exprimé sur  la position du Gouvernement concernant cette sordide affaire qui continue de défrayer la chronique.Pour Maxime KAZAGUI «  Il n’a jamais été dit que le Gouvernement n’allait pas intégrer tout le monde et allait intégrer tous ceux qu’ils demandaient, autrement dit, tous les stagiaires, pigistes des départements ministériels ».

Et d’y ajouter « Pour chaque département on a attribué un quota, mais en ce qui concerne mon département, il y’en avait une quarantaine de dossiers, des pigistes et les stagiaires, mais on ne peut pas intégrer tout le monde »a-t-il signifié.  Toutefois, poursuivant ses propos, le membre du gouvernement n’a pas hésité d’un seul iota et  de relever les dérapages constatés  lors des traitements des dossiers des intégrables « C’est vrai il y’a eu des frustrations, c’est vrai peut-être pourrait-on déploré la complexité des mécanismes, mais il a été dit que les choses vont se faire année après année »a-t-il ajouté.

Sur tout autre plan, le collectif des Éternels demandeurs d’emploi  retient son souffle face à un processus irréversible de dialogue entre gouvernement et ledit groupement et dont il ignore les tenants et les aboutissants. Aussi, le peuple continue de s’étonner quant au refus  du Gouvernement Sarandji II de s’impliquer davantage  dans le cadre du dénouement de cette affaire des intégrables.

Le moins que l’on puisse dire est, que pour l’heure l’étau se resserre de plus en plus  et le déblocage de cette affaire ne se fera pas aussitôt  et ce, malgré les nombreuses interpellations des compatriotes envers les institutions de la République, ces derniers continuent de tirer le diable par la queue et  ne savent plus à quel saint se vouer en cette période difficile. Un adage affirme « Un homme averti en vaut deux (2) ». Il est temps que les autorités du pays s’engagent résolument vers la résolution de cette crise afin d’éviter le sinistre.

Hervé BINAH,

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