Centrafrique : Le gouvernement confirme l’organisation des élections aux délais constitutionnels

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Bangui, le 30 sept.-20

Aimer son pays, c’est aussi respecter sa constitution. Le gouvernement centrafricain dont le commandant du bateau n’est autre qu’un mathématicien qui a fait ses preuves dans le monde a toujours juré d’être à la hauteur de sa tâche avec respect de la constitution du 30 mars 2016.

Selon la Constitution du 30 mars 2016 dans son article 36 « Lors de son entrée en fonction, débout découvert, la main gauche posée sur la constitution et la main droite levée, le président de la République prête serment ci-après en sango puis en Français, devant la Cour constitutionnelle siégeant en audience solennelle : Moi… je jure devant Dieu et devant les hommes d’observer scrupuleusement la constitution, de garantir l’indépendance et la pérennité de la République, de sauvegarder l’intégrité du territoire, de préserver la paix, de consolider l’unité nationale d’assurer le bien-être du peuple centrafricain, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge sans aucune considération d’ordre ethnique, régional ou confessionnel… »  C’est une exigence pour l’homme fort de Bangui de respecter sa parole. Et depuis le début des opérations électorales, il ne cesse d’interpeler ses concitoyens à la patience à la confiance des institutions de la République.

Le président Touadéra en plus de sa qualité de mathématicien, il est diacre de l’Eglise. Ce qui signifie qu’il est un élu de Dieu et par conséquent, ne peut se tromper ni tromper son peuple. C’est dans ce contexte qu’il a décidé de faire confiance à l’ANE et de respecter la Constitution qui est la loi fondamentale de son pays en organisant les élections à la date prévue c’est-à-dire le 27 décembre 2020 ce qui permettra d’éviter le glissement du calendrier électoral, et conduire le pays à une nouvelle transition politique avec ses corollaires de conséquences.

Si sous d’autres cieux, l’histoire ne se répète pas, en République Centrafricaine l’histoire se répète à cause de l’immaturité politique de certains leaders politiques qui sont convaincus que les solutions aux problèmes qui se posent à notre pays se trouvent dans les chancelleries ou par les armes.

Depuis un certain temps, et malgré les rapports de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) qui présentent les progrès réalisés, les difficultés rencontrées, les raisons du retard enregistré et les mesures à prendre pour que le premier tour des élections se tienne le 27 décembre 32020, les opposants remuent ciel et terre pour obtenir la transition.

On se souvient pour mémoire qu’en 2015, le leader du parti politique Kélemba, M. Elie doté et bien d’autres personnalités politiques ont élaboré et signé une pétition demandant le report de la date des élections et la mise en place de nouveaux organes de la transition qui doivent être dirigées par d’autres leaders des entités. Cette proposition a été déclinée par la communauté internationale qui tenait aux élections.

Aujourd’hui en plus de la Constitution du 30 mars 2016, il y a la résolution du Conseil de Sécurité qui donne mandat à la MINUSCA d’accompagner, le gouvernement dans l’exécution du processus électoral et non de la transition et l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale du 6 février 2019 qui invite le gouvernement à organiser des échéances électorales démocratiques, crédibles, et pacifiques.

En sollicitant le report des scrutins de 2020-2021 les leaders de l’opposition démocratique devaient dire aux Centrafricains les recettes qu’ils ont mis sur pied  pour mobiliser des financements  en vue d’assurer des dépenses régaliennes de l’Etat et assurer la relance du processus électoral.

@Bienvenu ANDALLA,

 

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