Centrafrique : Le désarmement du Km5, à quel jeu se prêtent les journalistes de RFI et de France 24 ?

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Bangui, le 11 avril 18

Il est certes que le travail d’un journaliste est de collecter les informations et de les diffuser pour son public. Mais il y a le principe d’impartialité et de confrontation des différentes parties dont l’information concerne. Est-ce que Edouard Dropsy et ses confrères de France 24 le comprennent-ils ainsi ?

Pendant que les Faca et les Forces Internationales recherchent le leader du racket du Km5qu’on appelle Force, le correspondant de Rfi et autres prennent le café avec lui pour obtenir une interview.

Pendant que tout Bangui souhaite vivement l’arrestation de Force et ses éléments, lui sans s’inquiéter, donne des interviews à FRANCE24 and Co. Et la Minusca qui dit le chercher âprement ne sait pas où il se trouve? Un bug  d’agents de renseignement qui agissent pour la protection de ce bandit? Ou simplement de l’injure généralisée pour les Centrafricains? Jusqu’à quand va-t-on continuer la déstabilisation de la République Centrafricaine ?
Ce n’est plus des informations que recherchent RFI et France 24, mais tout simplement servir de relais à quelqu’un qui ose défier toute une Nation, tout un gouvernement, tout un peuple. On voit mal des journalistes Français jouer le jeu d’Hitler entre 1940 et 1944. Quels visages ils présenteraient alors que De Gaule s’égosillait pour que, tous ceux qui expriment un amour pour la France, d’où qu’ils se trouvent, fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour que la France remporte la victoire sr l’Allemagne.

Même si l’intensité de cette méchanceté indescriptible qui a été à la base du massacre des Centrafricains par des mercenaires étrangers n’est pas comparable à ce qu’Hitler avait au cœur contre les français entretemps, ce n’est pas de cette façon que l’information sur ce qui se passe en RCA doit être traitée.

Pourquoi donner seulement la parole à Force et ses salopards ? Pourquoi ne pas prendre le témoignage des victimes qui sont les populations civiles ? Que rapporte à la France ce jeu médiatique ? A-t-elle seulement mémoire du drame Centrafricain au jour où des groupes djihadistes sont en train de trainer le pays dans une fosse sans commune profondeur ? C’est la question que le  Centrafricain tout comme le Français  lambda se posent devant l’allure où vont les choses entre les deux pays.

Les autorités françaises et centrafricaines doivent se réunir pour discuter sur cette affaire, au cas contraire retiré purement et simplement les accréditations de ces journalistes qui sont là pour soutenir t les groupes armes à défier le Gouvernement et la Communauté internationale.

Herman THEMONA,

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