Centrafrique : Le Comité de soutien au Président de la République dénonce les manigances de l’UA et de certains hommes politiques à l’endroit du pouvoir de Bangui

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Bangui, le 07 juillet 18

Face aux agissements et manœuvres de tout bord visant à effacer ou encore à déposséder les Institutions nationales de leurs pouvoirs, le Comité du soutien au Président de la République par la voix de son Porte-parole Blaise Didacien KOSSIMATCHI est monté au créneau pour dénoncer haut et fort certains hommes politiques véreux et leurs acolytes du panel des Facilitateurs de l’Union Africaine qui sont en train de mettre tout en œuvre pour donner du fil à retorde au pouvoir de Bangui. Le Comité de soutien au Président de la République appelle à la mobilisation du peuple centrafricain le jour du dialogue afin de faire entendre sa voix. Voici ci-dessous l’intégralité de la déclaration du Comité de soutien au Président de la République   

      DÉCLARATION RELATIVE A LA TENUE DU DIALOGUE ENTRE LE GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN ET LES GROUPES ARMES

Centrafricaines, Centrafricains il est annoncé à coup de trempette et de tam-tam la tenue d’un énième dialogue sur la crise centrafricaine à l’initiative de L’Union Africaine.

Ce dialogue annoncé devrait mettre face à face le gouvernement et les groupes armés pour discuter des questions qui intéressent la vie de toute une nation.

Une chose est cependant certaine, de nombreux centrafricains et centrafricaines se posent un certains nombres de questions sur les tenants et les aboutissants de ce dialogue qui de toute évidence est décidé et imposé d’ailleurs et pour lequel ils n’ont pas été consultés.

En effet, pourquoi ce dialogue doit il réunir exclusivement le gouvernement avec les groupes armés ?

Quelle place réserve-t-on aux victimes de cette crise, à la vraie société civile, aux vrais acteurs politiques qui eux-aussi ont leur mot à dire ?

S’inspirant du passé ou des accords ont été conclus par ces mêmes groupes armés et sont demeurés lettre morte, que peut-on attendre d’un énième accord entre gouvernement et groupes armés et quelle est la garantie que ces bourreaux vont respecter leur parole et s’engager résolument vers la paix ?

N’est  pas un schéma « Libreville bis » qui est en train de se dérouler sous nos yeux ?

Pourquoi tenir ce dialogue en dehors des frontières nationales alors que de telles assises ont déjà pu être organisées à Bangui ?

Bref, personne n’est dupe et autant de question hantent l’esprit du centrafricain lambda qui en vient à se dire qu’il s’agit-là d’une  manipulation de plus ne visant qu’à légitimer les revendications des groupes armés des groupes armés notamment leur amnistie et leur entrée au gouvernement au détriment des victimes et du peuple centrafricain qui se meurt à petit feu.

La république Centrafricaine reste et demeure un souverain. Au nom de cette souveraineté, principe angulaire des relations entre Etats, il est inadmissible qu’un diktat vienne de l’Union Africaine pour fragiliser davantage un régime démocratiquement élu et favoriser des bandits de grand chemin dans leur quête effrénée du pouvoir qu’ils veulent obtenir au prix du sang des centrafricains.

Il y a lieu de dénoncer l’attitude de certains compatriotes à l’exemple d’Alexandre Ferdinand NGUENDET, lui-même complice pour ne pas dire auteur intellectuel de la crise centrafricaine pour avoir facilité la prise de pouvoir par le sanguinaire Djotodjia et sa bande de mercenaires Djihadistes, lesquels ont semé les germes de cette crise qui perdure en Centrafrique.

Ce dernier qui se dit homme d’Etat excelle dans la duplicité et le double langage en croyant s’attirer la faveur du peuple par une rhétorique acerbe contre le gouvernement et le chef de l’Etat.

Comment NGUENDET peut-il accuser le gouvernement d’être de connivence avec ALI DARRAS alors qu’il sait pertinemment que des efforts sont en train d’être déployés pour mettre hors état de nuire ces bandits armés ?

Pourquoi a-t-il doté les membres du bureau de l’ANECA de téléphones androïde avec comme mot d’ordre de créer le trouble et la confusion sur le campus universitaire et susciter ainsi un soulèvement des étudiants et encourager le dénigrement de l’équipe rectorale et du chef d’Etat ?

Non, trop c’est trop.

Le peuple centrafricain a beaucoup souffert et veut enfin croire au retour d’une paix véritable et de l’unité entre toutes les filles et tous les fils du pays.

Oui à un dialogue inclusif qui se tient sur le territoire national et qui prend en compte les victimes tout en rejetant l’impunité.

Nous en appelons à l’ensemble de la communauté internationale, à la jeunesse centrafricaine et à  tous les centrafricains pour barrer la route à cette tentative malicieuse de l’Union Africaine avec la complicité de certains compatriotes bien identifiés pour déstabiliser le régime démocratique du président Faustin Archange TOUADERA et favoriser la prise du pouvoir par des  criminels de guerre et autres bandits de grands chemin bien connus.

Quant au sulfureux Président de l’Assemblée Nationale qui tire sur les ficelles depuis sa retraite dorée sur les Cotes d’Azur avec la connivence des membres de son cabinet, nous leur disons que le peuple centrafricain ne se laissera plus manipuler et qu’il se tiendra comme un seul homme pour défendre sa jeune démocratie contre leurs manœuvres machiavéliques et démoniaques.

Nous demandons une mobilisation générale pour que le peule s’invite massivement le jour de ce dialogue pour faire entendre sa voix.

« Errare humanum est sed perseverare diabolicum »

 

Fait à Bangui, le 06 Juillet 2018

         Le porte-parole du comité de soutien

                                                         Au président de la République

                                                         Blaise Didacien KOSSIMATCHI

  

        

 

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