Centrafrique : L’Accord de paix piaffé par les garants et facilitateurs qui font la traitrise en faveur des criminels

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Bangui, le 19 juin 19

Qui veulent faire replonger la République Centrafricaine dans une nouvelle crise ? Point n’est besoin de passer par mille chemins pour donner une réponse à cette interrogation. C’est sans faute, les garants et les facilitateurs (Union Africaine et l’ONU) de l’Accord politique de paix et de la réconciliation (APPR) signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés. Comment ces partenaires internationaux parviennent à traduire dans les faits leur traîtrise contre le peuple centrafricain ?

Tout le monde est surpris de ces comportements aussi flagrants qu’affichent les garants et facilitateurs de l’APPR qui, les mains sur leurs cœurs, ont juré qu’avec ce énième Accord, tout allait rentrer dans l’ordre sur la terre centrafricaine. Ces derniers qui ont exhorté les signataires dudit Accord à respecter leurs engagements, font nous découvrir leur vraie face que nous cessons de la dénoncer sans vergogne dans nos précédentes publications.

Les clauses de l’APPR sont claires en ce qui concerne exclusivement les dispositions concernant des éventuelles sanctions qui pourraient être prise à l’endroit de ceux qui tenteraient de passer à son encontre. Curieusement, ces mêmes soi-disant garants et facilitateurs, font volt face et étalent clairement qu’ils ne sont pas prêts pour le retour de la paix en Centrafrique.

L’exemple palpable de ce que nous soulignons dans ce présent article de presse, c’est le cas de plusieurs cas de violation de cet Accord par les groupes armés au lendemain de sa signature. D’ailleurs, au moment où les criminels chefs-rebelles apposent leurs signatures au bas du document au Palais de la Renaissance, c’est à ce même moment que les hommes de la bande à Sidiki, Ali Darassa, Abdoulaye Miskine…font croire à tout le monde qu’ils ne sont pas prêts pour la paix et que seule, la guerre demeure la raison de leur existence.

C’est ainsi que les plusieurs cas de violation dudit Accord, enregistrés par-ci et là de la part des chefs rebelles, ne sont pas rappelés par les garants et facilitateurs qui ne jouent pas franc-jeu. L’on se rappelle des tueries survenues à Zangba, Kouango, Bianga, Lemouna, Bohong, Koundjili et autres bavures enregistrées vers Baboua, Abba, Carnot…Du jamais, les garants et facilitateurs dudit Accord interpellent leurs auteurs à l’ordre. Au n’aucun cas, les violeurs de cet Accord ne sont inquiétés. Et si le gouvernement qui respecte pour sa part cet Accord, assumait sa responsabilité que la Constitution lui a donnée, qu’allait dire ces garants et facilitateurs ? Vont-ils dire que c’est l’Exécutif qui rame à contre-courant de son engagement ?

En toute chose, les facilitateurs et garants de cet Accord ont péché et prouvent clairement qu’ils ne sont pas pour la stabilité de la RCA et que, les centrafricains doivent être soumis à leurs bavures criminelles pour l’éternité.

Poufias! Malheur aux facilitateurs et garants de l’APPR qui doivent nous dire clairement quel est leur vrai plan ? Le plan, à notre avis, c’est la mise à terre du régime de Bangui et la soumission forcée des centrafricains à la pénitence. Les récents agissements des opposants politiques et leaders de la société civile en sont les preuves.

Il est temps que ces gens nous disent la vraie vérité de leur plan diaboliques. Sont-ils pour le retour de la paix dans le pays ou pour la continuation de la crise ? La deuxième problématique serait l’option de nos facilitateurs et garants qui n’ont aucun souci pour les populations qui meurent tous les jours. En vérité, « les facilitateurs-garants » sont prêts à se soumettre à la volonté des criminels-rebelles qui ne font qu’imposer leur position avec leurs mains faciles à la gâchette. Faut-ils croire encore à ces soi-disant garants-facilitateurs hypocrites qui ne sont guidés que par la descente en enfer de la RCA ?

@ Hervé BINAH

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