Centrafrique : La riposte de Firmin Ngrébada à ses délinquants détracteurs.

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Bangui, le 09 août 20

Quand la nouvelle de la rencontre à huit clos entre le PM et Ali Daras, avait été annoncée par voie des ondes, les Centrafricaines et les Centrafricains n’arrivaient plus à comprendre si  la vie et les soucis du peuple Centrafricain comptaient aux yeux de ses dirigeants.  Ce ressentiment avait pour unique raison l’accord entre le gouvernement et Ali Daras et surtout son probable retour à Bambari où il avait semé la psychose et la terreur.  Cette réaction du peuple dont des véreux hommes politiques et des profito-situationnistes de la société civile se sont emparée pour exhiber des malsaines et incohérentes revendications, ont poussé Firmin Ngrébada à riposter pour la lucidité du peuple.

 Les sourds cris d’oh-là-là de totale déception des Centrafricains à l’écoute de la nouvelle   de l’accord entre le gouvernement représenté par son Chef, Firmin Ngrébada, s’ils avaient été extériorisés, allaient faire un vacarme, un tintamarre  horriblement plus assourdissant que ce que ferait un concert de casserole. Et pour cause, la stupéfaction de toutes les Centrafricaines et de tous les Centrafricains qui n’ont certainement pas compris les démarches pourtant salutaires de leur Premier Ministre.

Ce qu’il convient de considérer de prime abord avant toute réaction ou toute condamnation est que le PM Firmin Ngrébada tout comme le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra, tous deux travaillent que dans l’intérêt de leur peuple et rien que pour le retour de la paix, une véritable et durable paix en Centrafrique.

C’est vrai qu’un simple sondage auprès du centrafricain lambda montrerait à quel point le peuple porte très mal au cœur, non seulement Ali Daras, mais également les autres seigneurs de guerre comme Alkatim et Sidiki, des étrangers qui veulent imposer leur hégémonie à tout un peuple et à une nation souveraine.

Mais là n’est pas une raison pour ne pas chercher à comprendre les réactions des dirigeants du pays qui veulent utiliser la voix du dialogue et de la compréhension consciente si nécessaires pour régler les problèmes des Centrafricains.

Voilà, en somme, les raisons de la prise de parole de Firmin Ngrébada, en sa qualité de second responsable exécutif de la vie du peuple Centrafricain au nom duquel il ne cesse de mener un front combat contre les mercenaires, pour répondre à ceux-là qui se disent hommes politiques de l’opposition, alors que c’est eux les véritables terroristes de leur propre peuple. Ils ne cessent de saborder leur vie avec  leurs appels déraisonnables à des actes de désobéissance civique qui n’ont aucune raison d’être que leur seul désir d’imposer à d’autres des souffrances dont ils en seraient 1000 fois incapables de supporter le poids.

De bonne conscience, il faut reconnaître qu’il y a des formes de souffrance imposées à des intègres et valeureux fils du pays par des soit disant hommes politiques, pas pour qu’ils s’en plaignent ou gémissent,   mais comme un supplice insidieux à ceux qui ne les méritent aucunement. Et le fait que leurs victimes, au lieu de s’en plaindre ou en gémir, savent au contraire s’en réjouir  au nom de leurs Foi et Conviction, résultantes de leur  esprit fécond qui leur confère de l’énergie  et de la ferveur.

Firmin Ngrébada n’a nullement commis   un acte de haute trahison comme l’on siffle à qui veut bien l’entendre pour uniquement envenimer l’air, enrager les populations et les pousser inutilement dans la rue avec des menaces d’actes de désobéissance civique, des actes que le Centrafricain d’aujourd’hui qui n’est plus dupe, ne peut s’engager à soutenir et mettre en application. La preuve, un fracassant échec à l’appel à la désobéissance civique du 5 août dernier qui a accouché d’une grosse sourie noire comme la noirceur du  satanique cœur de ses mentors.

Qu’est-ce dire, ces manigances qui n’ont rien d’autres que de mettre le Centrafricain entre le marteau de ces mercenaires étrangers et l’enclume des délinquants politiques du pays ? D’où vient ce terrible tourbillon orchestré par ces politiciens de misère que le Centrafricain ne sait plus comment en émerger ? Est-ce normal que vraiment des responsables politiques dignes d’une opposition démocratique ne pensent qu’à eux et agissent de sorte à ne privilégier que leurs intérêts alors que  le peuple au nom duquel ils prétendent agir  ne compte même pas à leurs yeux ?

Alors que les Centrafricains pensaient que le Conseil de Sécurité des Nations Unies avait montré sa cruelle et meurtrière méchanceté en reconduisant l’embargo sur les armes à destination de la RCA pour une année, c’est tout le contraire qui s’observe chez les opposants qui l’ont compté comme une flèche de plus à leur  carquois afin de mener la vie dure aux actuels dirigeants du pays. Cette manigance qui n’a d’autres visées que celle de nuire au processus électoral déjà en marche,  ne peut plus être dissimulée.

D’ailleurs, le peuple sait déjà de quels bois se chauffent les soit disant opposants qui n’ont aucune moelle dans leurs colonnes vertébrales, colonnes toujours maintenues debout et toujours soutenues que par les fonds des véreux politiciens Français, ravisseurs des richesses de la Centrafrique qui ne pourront  jamais cesser de fulminer  lorsqu’il s’agit d’une certaine tranquillité de la RCA et son peuple.

Maintenant que les choses sont désormais nettes et très claires, les Centrafricains ont le droit de savoir ce que veulent exactement les opposants. Sont-ils en train de jouer les héros défendeurs d’une cause qui est loin d’être celle du peuple ? Ou bien est-ce la manifestation d’une distorsion interne à eux qui augmente sans cesse sa pression comme un gaz surchauffé à l’intérieur d’un vase clos, et l’incapacité d’intervenir, d’agir autrement que par des appels à la désobéissance civique qui n’a nullement une raison valable d’être ?

Trop c’est trop, comme l’a inconsciemment si bien dit Gervais Lakosso du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), sans comprendre que ce sont justement ses propres attitudes et comportements vus des Centrafricains qu’il a lui-même résumés. Le fait palpant de la meilleure prise de conscience du Centrafricain lambda face à ces mécréants leaders d’une société civile qu’ils veulent façonner à leur image est le refus des Centrafricaines et des Centrafricains de céder à la manipulation de véreux hommes politiques qui n’ont rien d’autre pour le peuple que de l’utiliser comme rempart ou plutôt comme chair à canon si l’on se réfère à une marche pacifique organisée par ce même Gervais Lakosso qui a coûté la vie à des Centrafricains lorsque des éléments de la Munisca leur avait tiré dessus au marché Sango. Ça suffit.

A bon entendeur salut.

 

@John Kpogbotchi

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