Centrafrique : La Cour Constitutionnelle rame contre le président Touadéra en rendant une décision contre l’intérêt de la Nation

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Bangui, le 03 février 20

Par le Décret N°19.355 du 17 décembre 2019 signé du Chef de l’Etat, le président Faustin-Archange Touadéra, il a été créé la Délégation Générale des Grands Travaux et des Investissements stratégiques (DGGTIS). Cette structure n’est pas un établissement public qui remplace un quelconque Ministère, mais plutôt c’est un outil qui met en action la vision du président Touadéra à travers les grandes orientations d’investissements dans le pays.

Quelques jours après la mise en place de cette structure, les personnalités nommées pour la conduire, se sont jetées automatiquement à l’eau pour mettre en actif la mission qui leur est confiée. C’est dans ce cadre que des missions sont effectuées pour solliciter des contrats d’investissements et autres appuis financiers pour le développement du pays.

Voilà que les choses avancent avant même l’installation de la DGGTIS, le président du parti MDREC, entendez Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique, Joseph Bendounga a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de contrôle de constitutionnalité du Décret portant création de la DGGTIS.

Même si la Cour Constitutionnelle a pour pouvoir de veiller aux dispositions constitutionnelles et de protéger le fauteuil présidentiel, la façon dont elle a rendu son verdict à travers la Décision N°002/CC/20 du 30 janvier 2020, prouve à suffisance que cette Institution de l’Etat cède à la manipulation de certains membres du gouvernement voire les personnalités qui sont contre la création de cette structure, disant contre la vision politique du président Touadéra pour le développement à un niveau très élevé.

Selon les informations qui nous sont parvenues, les personnalités que lepotentielcentrafricain.com rentre en possession de leurs noms, veulent tout simplement faire entrave aux actions de développement que le président Touadéra entend réaliser pour le bonheur de ses compatriotes.

A vrai dire, le président de République qui est la haute Institution de la République, incarne et symbolise l’unité nationale. Il assure à cet effet, par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité et la pérennité de l’Etat, fixe les grandes orientations de la politique de la Nation ; et il est le Chef de l’Exécutif.

En clair, nous pouvons dire que les membres de la Cour Constitutionnelle que sont : Mme Danièle Darlan la présidente, et les membres Georges Mathurin Ouagalet, Sylvie Naissem, Nadine Pingama Modo, Trinité Sangafio, et Sylvain Gomongo sont soudoyés dans cette affaire et ceci est un danger pour le pays, si ceux qui se disent des juristes, se livrent à de telles pratiques qui vont à l’encontre même de la Constitution qu’ils défendent.

Dire que le Décret portant création de la DGGTIS n’est pas conforme à la Constitution, c’est une erreur gravissime! Sommes-nous dans quel pays ! Comment comprendre que les membres de la Cour Constitutionnelle se prêtent à ce jeu de nuisance au pouvoir du président Touadéra ? A quel dessein ces personnalités politico-juridiques entendent remettre en cause la gouvernance du président Touadéra à quelques mois des échéances électorales ?

Le schéma de cette affaire est clair, vu que Joseph Bendounga a saisi un constitutionnaliste centrafricain pour l’aider dans son projet qui vise à contrecarrer les initiatives de l’essor de la RCA. Les membres de la Cour Constitutionnelle, piégés dans cette affaire, se laissent manipulés pour rendre une décision contradictoire à l’intérêt du peuple.

A en croire une indiscrétion, l’Assemblée Nationale va être saisie pour une session extraordinaire en vue de siéger pour adoption d’une loi pour la création de cette structure dont ses attributions sont bénéfiques pour le pays.

@Herman THEMONA     

 

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