Centrafrique : La Brasserie Mocaf, une Société qui foule au pied la Loi et anime le mécontentement

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Bangui, le 12 mars 2020

La Brasserie Mocaf, cette unique usine de fabrication de la boisson dans le pays, fait toujours la pluie et le beau temps comme bon semble à ses responsables, la plupart des ressortissants français. Les responsables de cette brasserie donnent l’impression que personne ne peut les inquiéter dans ce qu’il fait, en augmentant les prix de la boisson de leur gré, mettant ainsi les centrafricains dans la difficulté de consommation de la bière, faute de leur pouvoir d’achat.

Ce qui choque ces derniers temps, c’est la grogne des grossistes qui s’enflamment contre la Brasserie Mocaf qui ne joue pas franc-jeu, et fait les désordres pour soulever la colère des consommateurs de la bière et rendre ainsi le pays, instable. Les responsables de la Brasserie ont braillé comme quoi, en 2008 il y’avait une loi des finances qui avait mis en place une TVA sur l’achat de boisson, mais un an plus tard, une nouvelle loi a abrogé l’ancienne. Et donc, cette loi de 2008 ne devrait plus exister.

Mais là où le bât blesse, la Brasserie Mocaf continue de percevoir cette TVA, en reversant au Trésor Public, et sans autant informer le Ministère du Commerce ni les grossistes. Dans ce jeu de la Brasserie Mocaf, il ne disposait pas des quittances de ces versements. Plus grave encore, la Brasserie Mocaf a ajouté à partir de l’année 2018, 3% sur la vente hors taxe qui n’était pas homologué au niveau du Ministère du Commerce, puisque c’est un champ libre pour la Brasserie Mocaf.

Une fois saisi du dossier, le Ministère du Commerce a pris le soin de se rapprocher des services concernés au niveau du Ministère des finances. Mais ce que le Ministère du Commerce reproche à la Brasserie Mocaf, et bien soutenu par la population centrafricaine, c’est la communication qu’elle devrait faite autour de ce nouveau prix depuis 2018 sur les hors taxe, comme ce n’est pas homologué.

La Brasserie Mocaf n’a-t-elle pas le moindre respect des autorités du pays, notamment celles du Ministère du Commerce, en ne les informant pas sur l’augmentation de ces prix ? A vrai dire, c’est un acte qui va à l’encontre des textes, et c’est normal qu’une amende (allant de 100 milles à 10 millions), soit affligée à la Brasserie Mocaf qui, jusque-là, ne se fie pas à la note ministérielle concernant le paiement de cette amende. Heureusement que le ministre du Commerce a pris à bras le corps, en se rapprochant du PM Ngrébada pour qu’une résolution soit apportée à ce problème qui soulève les tensions sociales. Tout ceci, c’est pour éviter qu’il ait rupture de la boisson lors des festivités du 8 mars.

Le PM Ngrébada a tenu une réunion avec toutes les parties concernées dans cette affaire, et que, à la fin, un comité avait été mis en place en vue d’apporter une lumière sur cette affaire. En fin de compte, l’instruction ferme a été prise par les autorités pour qu’un chiffon soit passé sur cette histoire de hors taxe. Puisque, tout le monde sait que la vie est difficile, en ce qui est du revenu des centrafricains. La Brasserie Mocaf ne doit pas exagérer dans cette façon de « voler » les consommateurs de ses boissons qui d’ailleurs, éprouvent des difficultés dans leur revenu quotidien. Depuis un certain temps, les bières importées sont très moins chères que les produits de la Brasserie Mocaf. Les centrafricains sont invités alors à consommer ce qui leur coût peu d’argent que de s’aventurier avec les boissons de la Brasserie Mocaf qui donnent de la maladie.

A quel dessein cette Brasserie s’emploie dans cette manière d’augmentation exagérée des prix de la boisson ? N’a-t-elle pas un concurrent en face, raison laquelle, les responsables de cette Brasserie se comportent de la sorte ? C’est du n’importe quoi, et il est temps que cette Brasserie nous dise ce qui se cache derrière leur intention à pouvoir créer la grogne des consommateurs et vendeurs de leurs boissons.

 A suivre!!!

@Jacques KOGBADJA, 

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