Centrafrique : Journée d’échanges organisée conjointement par la plateforme Touadéra Notre Solution et le Réseau National pour la Sauvegarde des acquis de la Paix

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Bangui, le 09 sept.-20

Le Centre Saint Jean XXIII de Bangui a servi de cadre ce mardi 08 septembre 2020 à une journée d’échanges organisée conjointement par la plateforme Touadéra Notre Solution (TNS)  et le  Réseau National pour la Sauvegarde des Acquis de la Paix (RNSAP) dans le but de vulgariser les réalisations du président Touadéra depuis la prise du pouvoir en mars 2016.

Avons-nous une mémoire courte ? Non ! Pour souvenir, le peuple centrafricain a acquis son indépendance de façade dans les années 1960 permettant aux Centrafricains d’avoir accès à une gestion autonome de son pays avec une souveraineté au peuple. Toutes les constitutions élaborées depuis lors sont en faveur du bien-être des populations. Cependant, à cause des coups d’Etat à répétition et le transfert des mercenaires pour des raisons connues de tous, le peuple centrafricain est devenu le dindon des groupes armés. C’est dans ce conteste que le président Touadéra prend le pouvoir en 2016 dans  le but de reconstruire sur les cendres odieuses un pays supplicié par les groupes armés.

Le patriotisme étant au centre des étudiants et anciens étudiants de l’Université de Bangui, une rencontre d’échanges a donc été organisée dans le but de vulgariser les actions d’un homme qui se donne dans la reconstruction d’un pays détruit par les politiques politiciennes. De nos jours, l’espoir de ce pays est tourné vers le champignon du MCU dont la politique consiste  à embellir en un temps record, une image des décombres : « Nous sommes tous les Centrafricains et nous voulons la paix et le développement de ce pays. Or, avant l’avènement Touadéra, il y avait trop de lacunes dans le fonctionnement de l’appareil administratif de ce pays. Pas plus loin dans un passé récent, il n’y avait pas la liberté de presse. Les journalistes de l’époque étaient condamnés en un moindre geste de dérive. Or, depuis la prise de pouvoir par le président Touadéra, la liberté de presse est assurée. Les écoles sont réhabilitées dans les zones les plus reculées du pays. Le président de la République met l’homme au centre de ses actions comme étant bénéficiaire des acquis de la paix  pourquoi ne pas soutenir les actions ?» tel est le message transmis par Norbert POUNABA coordonnateur de la plateforme TNS.

A l’intérieur du pays au point mort, et notamment dans le nord, le pire semble même sûr de succéder à un mal déjà profond : depuis une bonne période, et à cette période de la saison de pluies, des centaines des milliers de personnes capent dans la forêt, par peur des hommes armés, des insurgés, coupeurs de routes et mercenaires étrangers qui commettent des exactions au vu et au vu de la communauté internationale et nationale. Les enfants de ces déplacés ne vont pas à l’école  comme ceux de la capitale car, il n’y a plus d’écoles publiques et  dans certaines zones les bâtiments ont été incendiés par la fureur des criminels de grand chemin. L’Etat est un fantôme tant il n’existe plus que de nom. Il ne rend plus aucun service aux citoyens et les groupes armés sont les maîtres du pays. Or, le président Touadéra qui prend les commandes est conscient de la triste situation de ses compatriotes voilà pourquoi, il est  déterminé à changer la donne. Ses  actions sont menées dans le sens de tourner la page à une sombre expérience de la misère d’un peuple meurtri par les coups d’Etat.

La rencontre du jour selon les organisateurs vise à gagner la participation active des intellectuels qui constituent une élite, une base de référence qui doit témoigner des actions d’un homme qu’il fallait à la place bien déterminée de la relance économique du pays. Dans sa politique, tout le monde doit se donner pour la paix et le vivre ensemble. Par cette politique de redressement du pays, certains  compatriotes responsables, le considèrent comme « le seul président de l’histoire de ce pays après Boganda qui prône la cohésion nationale. Pour illustration, depuis la création de ce pays, aucun président n’a pensé à une armée de garnison avec un effectif pouvant sécuriser les frontières de ce pays. La présence des autorités de l’Etat à l’exemple du DIRCAB du Ministère de l’Education Nationale ou celui de la Défense prouve à suffisance que l’heure est à la reconstruction nationale avec le président Touadéra. Le champignon du MCU est donc la solution incontournable», a affirmé le coordonnateur de la plateforme Touadéra Notre Solution », M. Norbert POUNABA.

Le problème centrafricain de l’heure, c’est celui emprunté par sa classe politique soucieuse uniquement des élections et non du développement de leur pays. Combien sont ceux qui peuvent affirmer de nos jours qu’ils incarnent la politique sociale avec la création des emplois aux jeunes ?  Le vrai souhait des prédateurs de ce pays, c’est de diviser ces pauvres sacrifiés pour se hisser à la magistrature du pays. Pour preuve, les Centrafricains oublient très vite les raisons de l’échec de François Bozizé avant sa chute orchestrée par la nébuleuse coalition Séléka. Le dernier recrutement dans les rangs des Forces Armées Centrafricains (FACA) était fait sur la base du tribalisme, du clientélisme, du régionalisme et autres ce qui ne favorise pas le vivre ensemble dans un pays comme celui-ci. Cependant les actions posées au vu et au su de tout le monde par le président Touadéra sont visibles et parlent d’elles-mêmes.

Les intellectuels qui sont la cible doivent aussi par cette rencontre devenir les courroies de transmission dans les provinces de ce pays. Ce diacre et professeur des universités qui a fait ses preuves voudrait se donner corps et âmes pour faire de ce pays ce que les autres de la sous-région ont fait depuis le vent des indépendances dans les années 90 qui dit mieux ?

@Hervé BINAH, 

 

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