Bangui, le 09 novembre 18
Comme promis, le Mouvement Cœurs-Unis a finalement ouvert les travaux de son Assemblée Générale constitutive le jeudi, 8 novembre 2018. Cet évènement haut en couleurs a réuni un grand nombre des Centrafricains et des compatriotes venus des quatre coins du monde afin de prendre part à la naissance du tout nouveau parti politique centrafricain devant soutenir les actions politiques du Président Faustin Archange Touadera.
La cérémonie d’ouverture a vu la participation du Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera, du Président de l’Assemblée nationale, Laurent Gon Baba, du Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji, ci-devant Coordonnateur du comité chargé de la mise en place du mouvement, de tous les corps constitués de l’Etat et ; les différentes couches sociales y sont représentées.
Mais la forte mobilisation de la population centrafricaine lors de l’ouverture des travaux de l’AG du MCU s’est produite comme un épiphénomène. Il n’est pas surprenant car cette mobilisation est sans doute la résultante de la grande sensibilisation sur le terrain entreprise par le comité qui a eu la lourde mission de préparer cette Assemblée Générale constitutive.
Soucieux de mettre sur pied un parti solide dont les textes statutaires doivent répondre aux aspirations du peuple centrafricain, le comité d’organisation a donc prévu durant ses assises, des travaux de grande envergure. Et ceci, afin d’éviter tout manquement.
C’est ainsi que la deuxième journée de cette AG s’est poursuivie par les travaux en commission qui a vu la participation de tous les membres des commissions. Et conformément au programme établi, il y a eu tour à tour les assises de la commission femme, commission politique, commission jeunesse et enfin la commission textes qui a bouclé la boucle de cette deuxième journée de l’Assemblée Générale constitutive du MCU.
De toute évidence, la volonté manifeste des participants telle que démontrée par leur opiniâtreté aux travaux en commission annonce déjà un satisfecit au terme de cette Assemblée Générale constitutive.
Hervé BINAH,
