Centrafrique : Faustin Archange Touadéra, une route éclairée pour aller de l’avant

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Bangui, le 30 août 2020

Les échéances des prochaines élections s’approchent comme un train à grande vitesse. A l’habitude, ces moments constituent une période où les Centrafricains restent dubitatifs et aux aguets des providences à travers les interventions de multiples candidats qui promettent monts et merveilles. Promesses qui d’ordinaire, ne sont jamais tenues par après. Un piège que le Centrafricain en est désormais très aguerri pour continuer d’en faire les frais.

La succession des saisons, que ce soit l’été, l’hiver, le printemps et l’automne dans les pays tempérés, ou alors la saison sèche et la saison des pluies en climat tropical, n’a qu’un seul but ou résultat: la maturité des fruits, autrement dit pour le Centrafricain, la paix, la sécurité, la libre circulation pour vaquer à ses occupations et pouvoir mieux vivre. Un objectif que Touadéra s’est attaché de tout cœur pour son peuple et sa patrie.

Qu’est-ce dire en ces moments où les prochaines élections se pointent déjà à l’horizon ? Rien d’autre que le Centrafricain se doit d’ouvrir grandement les yeux, les oreilles…, au fait, tous ses organes de sens pour décrypter toutes les situations qui surgissent d’habitudes lors des élections et surtout lors des précampagnes et campagnes. Il ne doit plus être abusé. Et pour cela, la méfiance et le discernement doivent être de mise.  Celles-ci ne  s’observent pas, et surtout pas que les jours « J », car cela nécessite une bonne préparation à travers l’étude et surtout l’évaluation personnelle des potentiels candidats.

Dans les lignes qui suivent, le Potentiel Centrafricain se propose de partager avec ses lecteurs et autres internautes, quelques repères qui concernent le très potentiel candidat du « Mouvement Cœurs Unis », le Pr Faustin Archange Touadéra qui est déjà bien parti pour un deuxième mandat.

La personnalité de Faustin Archange Touadéra , l’homme de la situation.

 D’entrée de jeu, il convient de reconnaitre en Faustin Archange Touadéra, non un déraciné aux origines floues qui cherche éperdument à s’enraciner parmi les siens comme le laissent entendre les mauvaises langues à qui veut l’entendre. C’est un Centrafricain, né de père et de mère Centrafricains, ayant suivi avec éclatants succès  tout le processus scolaire normal jusqu’à l’obtention de son diplôme de Professeur en Mathématiques modernes qu’il s’est dignement résolu à les transmettre à ses concitoyens  comme enseignant du supérieur.

Qu’on le veuille ou non, Faustin Archange Touadéra est une chance pour les Centrafricains car, c’est un homme de cœur, un homme d’une intelligence exceptionnelle qui a su, en quelque temps seulement, rallier à sa cause des individus, des personnalités et des groupes extrêmement divers, dans une Centrafrique si riche en particularités de tous ordres. Sinon, comment aurait-il pu gagner les élections de 2015-1016 s’il  n’avait rencontré une forte adhésion dans toutes les régions du pays ? Cet atout reste encore intact pour les prochaines élections.

Touadéra est avant tout un Centrafricain à la formation intellectuelle laborieuse et qui a horreur du mépris des autres et des manigances égoïstes. Il a pu accéder au pouvoir le 30 mars 2016 juste pour opposer sa conviction aux  idéaux machiavéliques de terreur et de corruptions qui ont gangrené le pays et fait l’identité remarquable de presque tous ceux-là qui se disent hommes politiques œuvrant pour l’intérêt du peuple alors que bon nombre d’entre eux qui ont occupé d’importants postes dans le pays n’ont laissé que d’autodestructeurs bilans.  Et non encore satisfaits de leurs trahisons dans le passé, ils reviennent sans honte sur l’échiquier politique pour mettre à nouveau le pays à feu et à sang.

De quelques avis autorisés, ce qui a constitué outrageusement une plateforme d’injures et de médisances contre Touadéra, l’homme apparaît de prime abord distant, non pas par crainte de quoi que ce soit, mais plutôt par précaution pour mieux observer autour de lui. Par contre il est très jovial, aime animer et agrémenter les conversations utiles et non les bavardages destructeurs. D’un tempérament calme, il ne s’émeut et ne s’enflamme jamais devant une situation donnée. Méthodique et méticuleux au point de paraître hésitant, il pèse la moindre de ses décisions. Il consulte volontiers non seulement ses proches collaborateurs, mais également des personnes ressources avec lesquels il étudie les dossiers relatifs aux affaires de l’Etat et ceux soumis à son arbitrage. Il a un sens aigu de la justice, de la patience et de l’intérêt général par lequel il sait inspirer confiance.

Sur tout autre plan, l’homme est un religieux très craintif et respectueux des opinions religieuses quelques soient les dénominations. Pour preuve, on le voit assez souvent dans les églises aussi bien protestantes que catholique et dans les mosquées. C’est pour sa vertu religieuse qu’il a utilement adopté le dialogue, la persuasion, la négociation, la confiance mutuelle,  la conviction et le consentement volontaire comme des procédés de sa politique.

Le rêve de Touadéra pour son peuple et sa Centrafrique

 Faustin Archange Touadéra, on peut l’admirer comme on peut le détester. Mais on ne pourra jamais ignorer, à quelque niveau que ce soit, ses réalisations pour ses compatriotes et pour son pays. C’est la traduction en réalités visibles de son projet de société, un projet monté à la va-vite pour cause des élections présidentielles de 2015-2016, et qui s’est vu  successivement modifié et adapté à la triste réalité qui s’offre à lui  de jour en jour durant les presque 5 années de pouvoir. Une bonne surprise pour le Centrafricain qui ne croyait au miracle et qui a dû se rendre à l’évidence avec Touadéra le rénovateur, Touadéra le bâtisseur.

Rendre la vie vivable aux Centrafricains si dégoutés de la vie, c’est du moins ainsi que l’on peut résumer le rêve de Touadéra pour ses compatriotes. A l’opposé d’une politique de mensonge et de mystification entretenue par ses prédécesseurs, particulièrement François Bozizé comme « président »,  Ziguélé, Tiangaye, Doléguélé comme « premier ministre », une politique qui a mené la Centrafrique au point le plus critique de son histoire, Faustin Archange Touadéra a coupé court avec le népotisme, la corruption, le régionalisme et le tribalisme, un champ des plus fertiles pour les hommes politiques de Centrafrique.

Loin d’être un messager de détribalisation, FAT sait, reconnait et demeure convaincu que le régionalisme, le tribalisme et surtout la corruption se posent souvent, non pas en constantes positives, mais négatives pour toute société qui se veut démocratique. Ils constituent des forces centrifuges incapacitantes au niveau d’un Etat tel que le Centrafrique en quête de modernité et d’épanouissement. Pour cela, son action constante depuis sa prise de pouvoir est de rendre à la Centrafrique, son légendaire harmonie et cohésion nationales dont le cordon ombilicale est la langue sango qui a toujours facilité l’intégration des Centrafricains qu’ils soient du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest. C’est pourquoi, il n’envisage aucunement se servir des ethnies ou tribus  comme moyen de pression politique car de telles conceptions sont dangereuses à tout point de vue. Le concours et la succession des événements malheureux orchestrés par ses prédécesseurs qu’en tant que Centrafricains, Touadéra a vécu comme tout autre, lui ont permis de fixer pour objectif de sa mission dès son accession à la tête de l’Etat : la paix, la sécurité, la réconciliation et la cohésion sociale pour le plus grand bien de son peuple.

Certes l’élan pour la paix, la sécurité  et la reconstruction du pays prônée par Faustin Archange Touadéra se heurte quotidiennement aux écueils des hommes politiques dits de l’opposition, tribalismes et régionalistes jusqu’aux os et moelles, partisans du sectarisme en tout genre, qui ne cessent de s’effriter dans le marécage  de la supercherie et de la mesquinerie non intégrables aux velléités du mieux vivre du Centrafricain, ce qui a démontrer la vacuité d’un système dont la longévité n’a fait qu’accentuer la nocivité.

Alors, quand le silence harmonieux d’un homme de conscience et de conviction a déjà pénétré les esprits des Centrafricains, pourquoi iraient-ils cherché ailleurs une autre béatitude lors des élections prochaines? A bon entendeur, salut !

 

@John Kpogbotchi,

 

 

 

1 COMMENTAIRE

  1. Depuis que tout le monde s’autoproclame journaliste, on assiste à la désinformation organisée. Où est le bilan de celui dont vous faites l’éloge?
    Vous racontez des balivernes, des mensonges, des absurdités. C’est pourquoi un futur candidat a dit que « les centrafricains sont des moutons » puisqu’ils vont voter à cause de leur proximités éthnique, régionale, familiale, des intérêts égoïstes magouilles, etc…
    Arrêtez de polluer le peuple centrafricain avec vos inepties.

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