Centrafrique : Faustin-Archange Touadéra à l’œuvre de la gouvernance rassurante et rentable pour le pays

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Bangui, le 29 juillet 19

La République Centrafricaine a vécu beaucoup de changements pendant ces dernières années. Cela concerne non seulement le domaine économique, social et sécuritaire, mais aussi la vie politique. Tout a commencé en 2016 avec l’accession à la magistrature suprême de l’Etat de Faustin-Archange Touadéra, élu président de la République. Rappelons-nous que lors de sa campagne électorale M. F. A. Touadéra a promis de mettre fin à la crise militaro-politique et de changer positivement la vie de chaque Centrafricain.

Aujourd’hui, trois ans après les élections, on peut déjà analyser ce qui a été accompli et ce qui reste encore à faire. Il est possible que chacun a ses propres réclamations à la politique conduite par le Président, car rien ne peux être idéal, mais analysons les faits.

Il faut rappeler toujours le président Touadéra a hérité d’une situation catastrophique: une économie dévastée, les infrastructures des préfectures détruites, des fusillades, des braquages, des viols et des assassinats… L’ONU a imposé un embargo sur les armes à destination de la RCA et cela a causé la décadence de l’Armée nationale. Les soldats de la MINUSCA n’arrivent pas à accomplir leurs devoirs, alors il nous restait que de rêver d’une stabilité. Malgré la situation difficile, Touadéra a eu le courage de prendre la responsabilité, comprenant parfaitement que le futur de la RCA dépend de ses actions et surtout sa vision politique.

La vie saméliore

Les changements positifs dans le pays ces dernières années sont très bien visibles : l’Accord de Khartoum est signé, les ex-rebelles se joignent au processus de désarmement, ils enlèvent les postes routiers, la paix semble revenir petit à petit, la RCA a obtenu un soutien militaire de la part de la Russie et cela appui beaucoup le relèvement et l’équipement de l’armée nationale. La vie devient plus sécurisée, les gens n’ont plus si peur de sortir tard le soir, comme c’était encore le cas il y’a trois ans d’ici.

L’agriculture est en croissance, l’économie aussi. En 2018, le taux de croissance de l’économie était à 3,6 %. Aujourd’hui ce chiffre se trouve au niveau de 4,7%. Cela permet aussi au gouvernement d’avoir plus de financement pour les domaines d’éducation et de santé pour améliorer la vie des Centrafricains.

Petit à petit l’infrastructure est en train de se rétablir elle aussi : un pont à Bamingui a été construit, la route vers Bimbo vient d’être goudronnée, des nouvelles stations d’essence sont ouvertes. Un nouveau réservoir de carburant (15e bac de SOCASP) a été ouvert pour la première fois depuis 1969. Cela devra approvisionner la République en carburant pour une période de 3 mois, dans le cas s’il y a un problème de carburant. Une nouvelle station radio a été ouverte, la station Lengo Songo, qui émet, majoritairement, en langue nationale, la couverture de la Radio nationale à elle aussi changée.

Les organisations internationales ont relancé leur coopération avec la RCA, appuyant le pays financièrement sur des conditions préférables. Avec le rétablissement de la paix, le chiffre d’investissements en RCA venu de l’extérieur  est aussi en train de monter, ce qui crée de nouveaux emplois et à un effet positif sur l’économie.

Mais les problèmes ne sont pas finis…

Outre des changements positifs il y’a des faits mauvais, ou soit des problèmes qui n’était pas encore réglés. Par exemple la corruption reste encore un grand défi pour la RCA. Le gouvernement prend des mesures pour le régler, mais il faut, apparemment plus d’effort dans ce domaine, car les enveloppes continuent d’être en pratique et cela cause des problèmes à la bonne gouvernance. Le problème de favoritisme est lui aussi un problème actuel.

Il y’a également lieu de durcir les règles et les lois concernant l’extraction minière par les entreprises étrangères, car nombreux sont celles qui les violent. Tout d’abord cela concerne les entreprises chinoises qui détruisent l’environnement là où elles sont disposées. On parle également de l’exploitation illégale de nombreux chantiers. Il est nécessaire de conduire des inspections strictes et fréquentes de nos partenaires pour exclure dans l’avenir des violations comme celles déjà citées. Il est aussi temps d’introduire notre propre système d’extraction minière, car cela est un domaine profitable qu’il ne faut pas entièrement confier aux entreprises étrangères.

Il est aussi indispensable d’être plus strict dans la question de respect de l’Accord de Khartoum et de traduire en justice ceux qui ne l’obéissent pas. Le domaine du développement de l’infrastructure en matière d’électricité, ainsi qu’être plus prudent avec le problème d’eau qui se déroule à la fin de la saison sèche sont eux aussi des problèmes qui mérites plus d’attention.

Bien sûr la critique est simple à faire, mais apporter des changements sont nécessaires. Il est peu probable que quelqu’un aurait déjà pu régler tous les problèmes cités ou même accomplir ce que le président Touadéra a pu faire en 3 ans en tant que Chef de l’Etat.

En bref, même si les défis sont nombreux, la situation en RCA s’améliore chaque année ou même chaque jour et c’est à féliciter.

@Hervé BINAH, 

 

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