Centrafrique : Drame humanitaire à Paoua et Markounda, le gouvernement est en action.

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Bangui, le 15 janv. 18

Le regard de la Ministre Virginie Baikoua de retour de Pauoa après un séjour de 48 heures le week end dernier  témoigne  de  l’ampleur de la tragédie dans cette ville et celle d’autres contrées de la RCA.

« 65000 personnes déplacées enregistrées à Paoua, et des centaines à Markounda. Certains ont traversé la frontière tchadienne. Pourtant à Bocaranga la Minusca avait haussé le ton face aux hordes sauvages rebelles.»

Voilà un cri de cœur d’abord d’une mère et ensuite d’un membre du gouvernement, de surcroit en charge de l’action humanitaire et de la réconciliation nationale.

De fait, il s’agit de l’incompréhension des agissements des groupes armés, quels que soient leurs dénominations, qui prétendent défendre et protéger les populations civiles, mais qui, au contraire, sont les véritables téméraires sur les mêmes populations.

Cette situation sécuritaire et humanitaire a nécessité deux missions successives commandées par le gouvernement qui ne ménage aucun effort pour que la sécurité et la paix reviennent dans le pays. Une était celle des ministres de la défense nationale et son collègue de la sécurité publique. S’en est suivi celle de la ministre de l’action humanitaire et de la réconciliation nationale. Ceci témoigne combien le régime actuel tient à cœur le retour de la sécurité et de la paix en Centrafrique. Ce que certains compatriotes comme Henri Grothe et autres,  ont le malin plaisir de ne pas reconnaitre, ou alors de ne pas contribuer à assoir,  se mettant à dénier sur les réseaux sociaux.

Ce qu’il faut retenir des dires de la ministre Baïkoua, le gouvernement a le souci d’être toujours proche de sa population meurtrie dans sa chair. La preuve est que les membres du gouvernement ne gardent plus leurs fauteuils au bureau, mais sont toujours en déplacement sur les différents sites des scandales qui sont ourdis et perpétrés contre la population centrafricaine résident dans l’arrière-pays.

Particulièrement à Paoua, bien que la situation sécuritaire et humanitaire laisse encore à désirer, la ministre Baïkoua se veut rassurante car, dit-elle, OCHA et d’autres ONG humanitaire ont déjà pris position pour apporter l’assistance nécessaire et qu’une unité de gendarmerie bien équipée et commandée par un colonel  est sur place pour  assurer la sécurité des populations.

Toutefois, selon elle, le véritable souci des populations déplacées et englouties dans des sites à Paoua est de rentrer dans leurs villages. Ce pourquoi elles lancent un SOS à l’endroit du gouvernement pour déployer les FACA dans leurs localités parce que la Minusca ne tient pas l’haleine.

Le Potentiel Centrafricain,

 

 

 

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