Bangui, le 14 mars 18
La Cour des Comptes a statué le vendredi dernier 9 mars sur le dossier de l’affaire du Haut Conseil de la Communication (HCC) relative à l’exercice des années antérieures sous la période de transition notamment les années 2008,2009 et 2010.
Selon les explications données par M. Richard POUAMBI, Président du Haut Conseil de la Communication au sortir de l’audience : « Il était question d’apporter un éclairage par rapport à la gestion du Haut Conseil de la Communication pour la période 2008,2009 et 2010. Comme vous le savez pendant cette période allant de 2008 à 2010, je n’étais pas au haut Conseil de la Communication et donc au nom de la continuité des services de l’Etat et vu que le Président qui a géré cette période n’est plus en vie, et donc on m’a appelé à répondre à quelques questions en lieu et place du Président qui n’est plus et nous avons apporté des éclairages et le Directeur Administratif et financier de l’époque a également apporté quelques éclairages mais entre temps un des Directeurs administratif qui n’est pas à Bangui qui est en France, n’a pas pu répondre et puis la Cour des Compte a délibéré mais on a délai de grâce d’un an, au Haut Conseil de la Communication pour revenir et pourvoir en cassation. Le deuxième volet c’est par rapport à une mission de contrôle où un Haut Conseiller a fait obstruction à la mission de la Cour des Comptes, il est venu défoncer les clés et les grilles de la porte pour occuper la salle de manière illégale et ce malgré l’interdiction que je lui ai faite mais, il y’a un délai d’un an qui a été accordé au HCC. En somme, il ne s’agit pas de la gestion de monsieur POUAMBI mais, il s’agit de la gestion de période de 2008 à 2010 »
Il est à rappeler que la Cour des Comptes a pour principale mission de veiller sur la gestion des fonds de l’Etat qui sont mis à la disposition de ses déférentes Institutions.
Le Potentiel Centrafricain,
