Centrafrique/coup d’Etat : La France dit qu’il est préférable de travailler avec un François BOZIZE qu’elle maîtrise qu’un Faustin Archange TOUADERA qu’elle ne cerne pas

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Bangui, le 07 mai 20

Depuis le retour de l’ancien président François Bozizé en République Centrafricaine, nombreux sont les observateurs qui estiment que ce retour n’est pas anodin. Il participerait d’un projet de déstabilisation du régime du Président TOUADERA. Si cette hypothèse est rejetée par François Bozize lui –même qui clame qu’il est rentré pour contribuer au retour de la paix, ces agissements qui frisent la provocation prouvent le contraire dans la mesure où selon les informations à notre possession la France a décidé de lâché Faustin Archange TOUADERA qui, selon un milieu proche de l’Elysée, est difficilement à cerner refusant de virer les russes. Pour ce faire, des moyens ont été donnés via des cabinets écrans en Afrique et en France pour soutenir François Bozizé dans ce projet de coup d’Etat. Récit.

 Le projet de coup d’Etat contre le Président Faustin Archange TOUADERA a été mûrement réfléchi par la France suite au refus de TOUADERA de se soumettre à l’injonction de la France. Ainsi Jules Armand ANIAMBOUSSOU, ambassadeur de France à Kampala avait été contacté pour servir d’intermédiaire entre la France et François Bozizé. Suite à plusieurs réunions dans la capitale ougandaise, François BOZIZE a décidé de se rallier au projet. Dans l’entre-temps, le Président Paul KAGAME, a rendu visite à son homologue centrafricain. Au lendemain de son retour, Karim MECKASSOUA s’était rendu à Kampala. Il a rencontré François Bozizé et évoqué son retour en République Centrafricaine et l’a rassuré de son appui.

Ensuite, Karim MECKASSOUA a été reçu par le Président Museveni. Au cours de cette audience, Karim MECKASSOUA convainc Museveni de laisser François BOZIZE rentrer  en République Centrafricaine, une manière, disait-il, de tacler Faustin Archange TOUADERA pour son rapprochement avec le Rwanda. Museveni a accepté. François BOZIZE sera embarqué à bord d’un vol spécial direction Paris où il a été reçu par Emmanuel MACRON puis Bangui à la base française de M’poko. Quelques jours après son retour, le Président Faustin  Archange TOUADERA a appelé tous les partenaires et les chancelleries au palais. Sur la question de comment a-t-il a été possible à François BOZIZE de revenir à Bangui, toute l’assistance était restée silencieuse. A partir de là, les soupçons d’une complicité internationale se précisait.

Dans la foulée, Sassou Nguesso a été informé du projet de coup d’Etat, mais ce dernier a demandé à Macron de patienter. Un émissaire nommé Remy MARECHAUX a été envoyé pour convaincre Faustin Archange TOUADERA de virer les russes. Malheureusement, cet émissaire n’a pas été reçu. Ce qui n’a plus à la France qui y a vu une défiance et humiliation. La France a donc décidé de tirer une conclusion selon laquelle, « il est préférable de travailler avec un François BOZIZE qu’elle peut maîtriser qu’un Faustin Archange TOUADERA qu’elle ne cerne pas ». Pour accélérer la mise en œuvre du plan, des cabinets de communication, RFI et France 24 sont mis à contribution. Les interviews successives des opposants ainsi que celles accordées à François BOZIZE participent de la stratégie.

Tout ceci pour préparer la conscience populaire. Un des Cabinets  qui a pignon sur les champs Elysées avait souhaité rencontré Bertin BEA, mais ce dernier empêché, avait dépêché Christian GUENEBEM avec qui la stratégie de soulèvement populaire  impliquant les militants de KNK et les antibalakas avait été longuement débattue. Cependant, du côté du pouvoir, ils n’entendent pas se laisser faire. Les soutiens de TOUADERA sont mobilisés tant à Bangui, qu’à l’intérieur et à l’international. Des consignes ont été données.

Affaire à suivre…

@André KOGBADJA, 

 

 

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