Bangui, le 25 sept. 19
Le sulfureux Abdou Karim Meckassoua, cet homme politique qui convoite toujours le fauteuil présidentiel par la force et non par les urnes, persiste et signe pour que le régime du président Faustin-Archange Touadéra tombe, entretienne plusieurs relations lesquelles on ne sait, en ce moment à l’échelle internationale comme nous l’avons souligné dans nos précédentes publications. Et pour preuve !
Plusieurs hommes politiques que nous avons côtoyé et ceux que notre Rédaction a rencontré au Congo, au Cameroun, au Tchad, dans les pays du Golf et en Europe, ont déchargé que Meckassoua se bat par tous les moyens pour accéder à la tête de la magistrature suprême, disant, ce dernier milite politiquement avec ses soutiens aux groupes armés pour faire un coup d’Etat contre Bangui.
Selon une source très sûre qui s’est confiée à notre Rédaction, Meckassoua a trahi Patassé en soutenant la rébellion de Bozizé qu’il pensait que c’était qui allait devenir le président une fois que le coup réussi. Bozizé, un stratège qui a monté sa rébellion s’est imposé en tant que responsable en se déclarant le président. Meckassoua a été récompensé quand même par les juteux postes que Bozizé lui ont donné gracieusement.
La prise de pouvoir de la séléka est l’œuvre de Meckassoua avec Djotodia, Nouradine Adam, Abdoulaye Hissène, le feu Christophe Gazambetty et autres dignitaires de la séléka. Meckassoua qui a trahi Bozizé pensait qu’il allait être proposé par les leaders de la séléka pour diriger le pays. En fin de compte, Djotodia s’est imposé! L’histoire de tuer un animal et de ne laisser à quelqu’un d’autre le récupérer. Meckassoua a essuyé une fois de plus un échec.
Avec Touadéra, Meckassoua continue ses pratiques démoniaques contre la volonté du peuple centrafricain. Après sa destitution par ses propres collègues au perchoir de l’Assemblée Nationale, Meckassoua a pris la tangente pour se retrouver actuellement en France en rasant les murs auprès du ministre Jean-Yves Ledrian pour…suivez nos regards !
En toute franchise, c’est ce qu’Abdou Karim Meckassoua en a tête durant ses parcours politiques. C’est l’accession à la magistrature suprême de l’Etat même si ce dernier n’est pas aimé par le peuple centrafricain qui le détesté farouchement. Là où il a volé les élections législatives dans la première circonscription du 3e arrondissement, Meckassoua n’est pas en odeur de sainteté. Son implication avec les soutiens aux groupes armés et autres milices qui tuent, pillent, incendient et violent dans une partie du pays, nous édifient clairement que Meckassoua est un client patenté de la Cour pénale spéciale voire la Cour pénale internationale.
@Al-Sathé LITTE,
