Centrafrique/Birao : la Minusca avoue son incapacité et sa complicité dans les multiples crimes et exactions

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Depuis quelques semaines des affrontements violents ont éclaté à Birao entre deux signataires de l’Accord Politique de Paix en Centrafrique à savoir le FPRC de Nourredine Adam qui respecte scrupuleusement l’Accord de Paix et de Réconciliation de Khartoum, et le MLCJ de Gilbert Toumou Deya soutenu par la France à travers la Minusca pour saboter les efforts de paix jusque-là, entrepris par les autorités centrafricaines et la communauté internationale.

La question que l’on se pose aujourd’hui est de savoir : à quoi sert la présence de la Minusca en République centrafricaine quand les rebelles massacraient les civils devant les soldats de la paix ? En effet, depuis l’arrivée de la Minusca en Centrafrique, contrairement à son mandat qui est de protéger les populations civiles, elle brille plutôt dans des actes peu honorables à travers son rôle de médecin après la mort, d’invétéré pyromane universel, soit de trafiquants de munitions et des armes, soit de violeurs des femmes et des enfants, soit d’obéir aux ordres de la France à travers le ministre français des affaires étrangères Jean Yves le Drian qui ne veut pas que la paix puisse revenir en RCA.

Selon des sources dignes de foi, les attaques de Birao étaient planifiées par la France et la Minusca pour saboter l’Accord de Paix de Khartoum en fournissant des armes et des mercenaires au MLCJ pour attaquer les positions des groupes comme le FPRC qui respectent cet accord. Le FPRC n’est que le premier ballon d’essai de ses ennemis de la paix en Centrafrique. Ces informations montrent que la France à travers Jean Yves le Drian a donné l’ordre aux soldats de la Minusca censés être les garants de l’Accord de paix de Khartoum de ne pas intervenir ou s’interposer lors de ces attaques pour arrêter ce bain de sang afin de mettre en exécution leur plan machiavélique.

C’est pourquoi, la Minusca est restée comme des observateurs et les documentalistes face à ce drame comme cela a été le cas à l’Eglise de Fatima à Bangui, au camp des déplacées internes d’Alindao, à Bambari, à Bantagafo, à Bangassou…, pour ne citer que ceux-là. Or, c’est la Minusca qui est la seule force légale selon les textes de l’Accord de Khartoum à réprimer les cas de violation de l’accord. Face à l’inaction de la Minusca, il y a lieu d’équiper rapidement les forces de défense et de sécurité pour les envoyer dans cette ville en vue de garantir la sécurité de la population civile.

Maintenant avec le drame de Birao, la Minusca a avoué son irresponsabilité, son incapacité et sa complicité dans les multiples crimes et exactions commis par les groupes armés et démontre par la même occasion qu’elle est sous les ordres de la France de Jean Yves Le Drian

@Herman THEMONA, 

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