Bangui, le 17 mars 18
On y croyait plus tellement que des tractations se tramaient autour du vote. En toile de fond, la lutte acharnée et déclarée entre le « Cœur Uni » favorable à Touadéra et le « Chemin de l’Espérance » pro Meckassoua.
Le faussé qui se creuse entre le « Cœur Uni » favorable à Touadéra et le « Chemin de l’Espérance » pro Meckassoua
Il n’y a pas eu match comme se plaisent à dire les partisans du Cœur Uni qui ont mené franche lutte qui s’est terminée à Boali par un conclave de lavement de mémoire et d’engagement patriotique pour la cause de Touadéra. Tout ceci en réponse à l’attitude de guéguerre du PAN qui voulait tout mettre en œuvre pour conquérir le bureau et mettre à exécution sa sale intention de destituer le gouvernement par une motion de censure. Histoire de remettre en cause l’entente entre ledit gouvernement et la Russie qui vole en ce moment à la rescousse de la Centrafrique par un appui militaire en dotant l’armée nationale en matériels militaires et en formant ses éléments, geste très mal perçu par ceux-là qui se disent partenaire au développement du pays et qui sont largement impliqués dans la crise que traverse le pays dont ils souhaitent la voir perdurer.
Le respect du genre qui rime à la mise en œuvre de la récente loi de parité voté en fin 2017 en Centrafrique.
Sur 15 personnalités élues dans le nouveau bureau, 3 sont des députés femmes. 3/15 x 100 = 20%. 20% sur les 30% de participation des femmes centrafricaines à la vie socio politique du pays et surtout à des instances de prise de décision, c’est une véritable percée jamais égalée ailleurs surtout que l’atteinte de cet objectif qui devrait progresser vers la théorie de 50/50 est souhaitée pour 2030. A peine quelque mois déjà, la chose devient sérieuse à cause de la témérité des Centrafricains représentés par leurs députés qui se sont fait prévaloir par des désistements des postes pour lesquels des femmes se sont présentées. Sacrifier des avantages dont rêve tout le monde juste pour faire monter en puissance ses sœurs, du jamais vu mais qui est réaliser par souci de valoriser la femme Centrafricaine. Bon vent à cette innovation morale en Centrafrique. Pourvu que cela dure.
En fin de compte, le PAN et son Chemin de l’Espérance sont mis en quarantaine pour beaucoup de chose dont il est grand temps qu’il remue ses méninges pour arriver à comprendre. « Il n’y a jamais deux Capitaines dans un bateau », dit un adage. Le PAN doit pouvoir collaborer avec le président Toaudéra et non en faire un ennemi.
A suivre…
