Bangui, le 30 oct. 19
Ali Darassa, ce mercenaire de guerre qui fait la pluie et le beau temps dans les régions Centre-Est de la République Centrafricaine, vient de confirmer clairement sa position que tant qu’une fin ne sera mise à sa vie, il ne lâchera à jamais ses actes d’extermination du peuple centrafricain. Dans son projet de création d’un royaume des peuls à l’Est du pays, Ali Darassa et ses mercenaires mènent le cap de la conquête sur la préfecture de Haut Mbomou, en tuant, égorgeant, violant et pillant tout ce qui se trouve sur leur passage.
Ce sanguinaire d’Ali Darassa a récemment tué une dizaine de personnes, brûlant un véhicule d’une ONG qui transportait des produits pharmaceutiques au village Dembia. A l’arrivée de ses mercenaires à Derbissaka, Obo, Djéma et Bambouti, ces derniers font couler des sangs des pauvres innocents. On apprendra dans une note que lepotentielcentrafricain.com a obtenu copie qu’Ali Darassa met en place une administration en nommant certains de ses combattants à des postes administratifs, notamment son préfet à lui, son sous-préfet de Bambouti et le maire de ladite ville. Quelle démonstration de force fait preuve ce gredin de Darassa qui n’est pas à son premier forfait ? Continuons-t-on à tendre la main voire de caresser ce malade mental dans le sens du poil ?
Le chef de guerre de l’UPC, Ali Darassa fait partie des 14 groupes armés qui ont signé l’Accord politique de paix et de la réconciliation (APPR). Ces derniers ont juré les mains sur le cœur qu’ils font leurs adieux aux armes, en laissant les centrafricains en paix pour que les autorités du pays mènent à bon port la destinée du pays.
Il est temps que des mesures draconiennes soient diligentées sur les positions d’Ali Darassa qui met l’Est du pays à feu et à sang, en nommant ses sanguinaires soi-disant, à des postes administratifs. C’est une guerre que vient de déclarer ce démon au peuple centrafricain. Les autorités du pays, avec l’appui des garants et les facilitateurs de l’APPR ne laisseront aucune chance à ce cancrelat qui ne vit que du sang.
@Hervé BINAH,
