Centrafrique : 30 Mars 2016-30 Mars 2018, dans très peu de temps Faustin Archange TOUADERA, totalisera l’an 2 d’exercice des fonctions de Chef de l’Etat.

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Bangui, le 12 févr.-18

Le 30 Mars prochain 2018, le Président de la République Faustin Archange Touadera, fêtera son deuxième anniversaire d’accession à la tête de la magistrature suprême de l’Etat centrafricain.  Il a été investi mercredi 30 mars 2016  comme Président de la République Centrafricaine.

Cette investiture avait mis un terme de l’Etat de la Transition au sommet de l’Etat. D’ores et déjà l’heure est venue pour le bilan de ses deux années pour permettre au Patron du Palais de la Renaissance de voir claire dans ce qui a marché et ce qui reste à faire pour le bien-être du peuple Centrafricain qui l’a porté au pouvoir. Il faudrait préciser que dans certains domaines des affaires de l’Etat, des brillants résultats ont été enregistrés. Par contre, dans d’autres domaines, un vaste chantier est déjà en cours d’exécution en d’autres termes, font l’objet d’études appropriées pour le bien-être des filles et fils du pays. Cependant, nous nous focaliserons brièvement et survolerons quelques chantiers en cours à savoir politique, sécuritaire, économique et social.

Au plan politique

Dès sa prise de fonctions, le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, s’était empressé à mettre en place ce que l’on a appelé « L’Union Sacrée » et ce pour face à l’urgence de l’heure qui était celle de relever les défis de la paix, la cohésion sociale, la sécurité …Dans la même lancée il a eu la formation du premier Gouvernement Sarandji2 qui a tenu compte de la configuration géopolitique nationale. Idem, pour le second Gouvernement Sarandji2, qui en plus de l’aspect géopolitique qu’il a tenu compte, il a mis beaucoup plus l’accent sur la cohésion sociale. Aussi, les partis politiques de l’opposition sont totalement libres dans leurs activités et aucun Opposant ne fait l’objet des menaces des pouvoirs publics. Y compris les professionnels des médias. L’année 2017 a été également pour le Président Faustin Archange Touadera, une année déterminante  dans la mise en œuvre de plusieurs armatures dans le domaine  de politique de développement durable. Ainsi, de nombreuses actions entre autres,  grâce aux concours des instances du Bureau International du Travail (BIT) et l’Organisation Internationale du Travail (OIT), la République Centrafricaine s’est dotée d’une politique nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (PNEFP). Cet important outil  de travail va permettre à la RCA d’explorer les pistes de solutions et de faire asseoir une bonne politique de l’Emploi et de la Formation Professionnelle des jeunes. De nombreux projets de développement ont été également amorcés au cours de cette seconde année de quinquennat du Chef de l’Etat Centrafricain.

Au plan sécuritaire

En deux ans, la ville de Bangui qui était considérée comme une véritable poudrière a retrouvé une tranquillité et les activités ont repris normalement. Il en est de même pour certaines villes de l’intérieur où les populations vaquent librement à leurs occupations et la cohésion sociale y’est. Il faut ajouter à tout ceci, le déploiement des Forces armées centrafricaines dans la localité de Paoua qui a permis de faire fuir tous les éléments des groupes armés qui sévissaient depuis plus de quatre (4) années dans ce secteur du Nord-Ouest du pays. Il y’a également l’arrivée des soldats russes qui donne un espoir au peuple centrafricain qui attend impatiemment voir bouter hors du territoire tous les bandits, pilleurs et grands criminels qui gangrènent les régions de l’intérieur du pays. Il faudrait aussi reconnaitre que  meme si de nos jours plus de 50% du territoire national est sous contrôle des forces non conventionnelles, les signaux de la stabilisation qui se pointent déjà à l’horizon sont des atouts pour mettre d’ici peu hors de nuire toutes les énnemies de la paix. L’on peut citer entre autres, le Programme DDRR qui est en cours d’exécution avec l’incorporation ce lundi 5 janvier 2018  des quelques éléments des ex-séléka et anti-balaka dans les rangs des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

Au plan Economique

Le plus gros succès se fait parler dans ce secteur de l’Economie qui est en nette croissance. Grace aux précieux savoir-faire d’un Ministre des Finances et du Budget technocrate et Financier de renommée mondial Henri Marie DONDRA sous la clairvoyance et l’impulsion du Pr Faustin Archange Touadera. La RCA est devenu « Le Bon élève » des institutions financières internationales au regard des appréciations qui sont contenues dans les rapports des différentes missions du Fonds Monétaire International (FMI). Pour preuve, la Douane et les Impôts qui représentent les secteurs clés des finances publiques ont dépassé les prévisions des recettes en 2017 et selon le FMI tous les indicateurs financiers donnent l’espoir d’une augmentation de la croissance économique en 2018 de la RCA.  Selon le DG de la Douane et Droits Indirects Théodore INAMO, les recettes douanières sont en augmentation. Sur une prévision des recettes annuelles de « 73.993.000.000 FCFA, pour l’année 2017, la douane a réalisé 105.855.392.997 FCFA dont 52.324.858.318 FCFA soit un excédent net de 31.406.725.177 » FCFA qui s’évaluent à 142,45% ».

Au plan Social

Le moins que l’on puisse le dire le bilan social partiel du Président Touadera en 2017 est en hausse autrement dit, le bilan a considérablement évolué, même si certains Observateurs de la vie politique qui sont dans l’opposition démocratique tablent encore vertement sur quelques. Plus de quatre ans après le début de la crise en décembre 2013, la situation de la République Centrafricaine, avec l’avènement du Candidat Faustin Archange Touadera à la magistrature suprême de l’Etat. 188 sur 188 pays dans l’indice de développement humain (PNUD) avec la crise, 4 millions de personnes sont dans le besoin d’aide humanitaire, plus de 633 300 déplacés internes et 545 497 refugiés centrafricains dans les pays voisins selon le HCR.  Financement de l’UE 22,5 millions d’euros en 2017 et 137 millions d’euros depuis 2013.

En somme, il y’a lieu de dire que l’espoir d’un véritable retour à la normalité de la République centrafricaine est permis et les jours, semaines et mois qui viennent seront déterminants pour convaincre tous ceux qui cultivent encore le péssimisme chronique. Nous y reviendrons dans la prochaine parution.

LPC,

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