Centrafrique : Bilan des ministres excellents et médiocres un an après l’Accord de Khartoum (APPR)

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Bangui, le 26 janv. 20

Un an après la mise en place du gouvernement suite à la signature de l’Accord de Khartoum, l’heure est à l’évaluation de chaque ministre. Il y’a ceux qui mettent à l’application la feuille de route qui leur a été confiée, et ceux qui sabordent la leur. Sans commentaire, ci-dessous le bilan de chaque ministre…

1-Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération: Monsieur Félix MOLOUA, est l’un des premiers pionniers du régime de Touadéra qui traduisent dans les faits sa vision. Félix Moloua, ce cadre dudit Département, connait très bien les rouages des partenaires au développement. Il sait là où coopérer en vue de décrocher des accords pour le financement des différents projets dont le pays en a besoin. C’est à cause de la politique de méritocratie dont il fait preuve que les partenaires, entre autres, la BAD, la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International (FMI)…n’hésitent pas à financer les projets de relèvement du pays. Les ONG internationale sont toujours prêtes à travailler avec le ministre Moloua et le félicitent pour sa technicité avérée. L’année 2019 est inscrite avec des actions dans le cadre du RCPCA. Il y’a également l’ajustement des actions du secrétariat permanent du RCPCA-CEM où les nouvelles orientations ont été données pour faire les programmes. Des avancées significatives ont été enregistrées, à savoir, l’élaboration de la stratégie de diversification de l’économie, et l’amélioration du climat des affaires dont la loi est encore sur la table des députés pour adoption. Les projets de l’énergie solaire avec l’appui de la Chine, celui de l’énergie hydraulique avec la BAD, sans oublier l’électrification des avenues de Bangui grâce au fonds saoudien, et autres projets avec la BDEAC et celui du projet Londö sur fonds Békou sont autant des actions du ministre Moloua. Depuis près de quatre ans dans le gouvernement, est à encourager et fera long feu durant le régime du président Touadéra.

2- Ministre des Finances et du Budget: Monsieur Henri-Marie DONDRA, l’argentier du pays a eu à gérer avec responsabilité, le Département dont il a la charge depuis sa nomination. De l’assainissement des finances publiques en passant en passant par l’amélioration du climat des affaires, le ministre Dondra ne fait que du succès en succès, dans la mise en œuvre de la feuille de route qui lui est confiée. Le ministre Dondra, dit HMD, est l’un des meilleurs élèves du président Touadéra. Le président Faustin-Archange Touadéra qui fait de la croissance économique du pays son cheval de bataille, est entouré de certains ministres qu’il faut à la place qu’il faut. Dondra le mérite car il est du domaine en question.  La BEAC n’a pas cessé d’apprécier la manière dont la croissance économique du pays grimpe. C’est le travail inlassable du ministre Dondra, depuis sa nomination que la RCA, à travers des réformes vigoureuses mises en œuvre dans le cadre du programme économique et financier du gouvernement, appuyé par la facilité élargie du FMI, a vu sa situation budgétaire est redevenue normale. La croissance économique du pays est restée supérieure à la performance moyenne des pays membres de la CEMAC et a atteint 4,5% en 2019. La dette publique est à la baisse et les chiffres provisoires sont estimés 47,9%  du PIB en 2019 contre 64,2% du PIB en 2015. Le paiement des salaires, bourses, pensions, et arriérés des anciens régimes et les dettes commerciales ont fortement contribué à la réduction significative. La mobilisation des recettes  ont donné  des résultats positifs avec 8,7%. Les dépenses publiques ont augmenté pour atteindre 16,3% du PIB en 2018 à mesure que les dépenses en biens et service ont augmenté. L’audit de la masse salariale a permis sa réduction de 5,4% du PIB en 2016 à 4,7% du PIB, 23% des charges totales de l’Etat et 43% des dépenses en 2019.  Les efforts se poursuivent avec le paiement à terme échu des salaires. Le succès enregistré avec le ministre Dondra dans la mise en œuvre du premier programme économique et financier du gouvernement a ouvert la porte à l’approbation par le FMI d’un nouveau programme 2020-2022.

Le ministre Dondra est un vrai maçon qu’on voit au pied du mur. Personne ne peut en douter de sa compétence et ce dernier n’a qu’un seul objectif : rendre plus performante l’économie du pays d’ici les années à venir. Dondra est un excellent ministre à qui, le président Touadéra peut compter sur lui en vue de la stabilité économique de la RCA.

3- Ministre des Travaux Publics et de l’entretien Routier : Monsieur Guismala AMZA, c’est suite à l’Accord signé avec les groupes armés qu’il doit son entrée au gouvernement. Mais aujourd’hui, nous assistons à une triste réalité dans la gestion du Département qu’il dirige. Le Département tourne en rond et les projets n’avancent même pas. Ce ministre Amza attache toujours son cordon ombilical avec le groupe armé qui l’a envoyé au gouvernement à qui, il leur envoie régulièrement de grosses sommes d’argent. Ce dernier, selon certaines informations, est impliqué dans la crise enregistrée dans la Société Sogéa-Satom et qui est à l’origine de blocage des travaux de la construction de l’axe Baoro-Bouar. La route est le moteur du développement d’un pays, alors que Guismala Amza fait le contraire des choses. Il exige des pourcentages aux entreprises retenues pour les travaux routiers. C’est à cause de son comportement de corruption que le torchon brûle constamment entre lui et ses proches collaborateurs qui n’admettent pas sa manière de gérer les choses. Etant encore le secrétaire du chef rebelle Abdoulaye Hissène Ramadane, Guismala Amza continue de rédiger les communiqués du FPRC, en donnant les informations en tant temps réel sur le gouvernement à ces rebelles. Rien ne marche et le président Touadéra doit remercier un tel élève qui fait preuve d’insuffisance.

4- Ministre de l’énergie et de l’hydraulique : Monsieur Gontran DJONO AHABA. L’année 2019 a été une victoire au Ministère de l’énergie et de l’hydraulique et ce succès fait imperturbablement son chemin. Le ministre Gontran Djono Ahaba, juriste de formation a fait de la prouesse en ce qui concerne la mise en œuvre de la feuille de route qui lui est confiée. Les réformes profondes ont été engagées sur le plan administratif  pour le ravissement de l’ensemble du personnel du Département et autres structures (ENERCA, SODECA, SOCASP, ASRP, ANEA…). Le 15e BAC pétrolier a été construit en vue de l’augmentation de capacité de stockage en produits pétroliers. Le projet de l’installation des champs solaires (Danzi et Sakaï) a été lancé en vue de l’augmentation de la consommation énergétique dans la ville de Bangui et ses environs. Le projet d’électrification des villes des provinces vont bon train également.  Pour répondre aux problèmes de pénurie d’eau dans la ville, un équipement de dragage de l’Oubangui est installé et les travaux se font au niveau de la station de pompage de la SODECA. Dans ce même ordre d’idée, plus de 100 forages d’eau sont réalisés dans la ville de Bangui et ses environs, avec l’appui des partenaires au développement, et les provinces du pays ne sont pas épargnées. Aujourd’hui, la ville de Bangui est inondée par les Stations-services, sans oublier les villes de l’arrière-pays. Le ministre Djono Ahaba  c’est un laborieux.

5- Ministre de la Défense Nationale et de la Reconstruction de l’Armée : Madame Marie Noëlle KOYARA, c’est la dame de fer comme aiment dire ses proches collaborateurs. Mme Koyara est celle que rien ne l’intéresse si son travail n’avance pas. Agronome de formation et des moments passés dans le système des Nations-Unies au Burkina Faso et la Cote d’Ivoire, cette dame fait ses preuves à la tête des Départements ministériels qu’elle dirige. De la période de la transition au Ministère de l’agriculture ; celui des travaux publics ; la Défense nationale ; et aujourd’hui encore avec la Défense nationale. L’engagement du président Touadéra pour la reconstruction de l’Armée est suivi à la loupe par Mme Koyara et les FACA retrouvent maintenant la place qui est la leur. L’effectif des FACA sont en augmentation avec les nouvelles recrues formées à Bouar, au Camp de Roux, Camp Kassai, à Béréngo avec les instructeurs russes voire les éléments envoyés pour des formations au Rwanda, Gabon, Etats-Unis, Afrique du Sud, Ghana, Cote d’Ivoire, Maroc, Cameroun, Guinée Equatoriale, France, Portugal, Egypte, Russie, Chine…

Le secteur de la Défense est en marche avec plusieurs accords militaires signés avec certains pays amis. Ces différents sont soldés par l’appui de la RCA en moyens militaires qui facilitent leur redéploiement sur toute l’étendue du territoire national. C’est la détermination de la ministre Koyara sous l’impulsion du président Touadéra qui allège l’embargo sur les armes à destination de la RCA, et qui sera levé totalement dans les mois à venir. Mme Koyara est à la hauteur de la mission qui lui est confiée. Elle mérite !

 

6-Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux : Monsieur Flavien MBATA, Magistrat célèbre qui est incomparable et indiscutable. Le Département qu’il dirige retrouve sa lettre de noblesse aujourd’hui. Le président Faustin-Archange qui fait de la justice, sa priorité en vue de la stabilité, a la parfaite raison de faire confiance au Ministre Mbata là où il faut. Depuis sa nomination jusqu’au moment où nous mettons cet article sous presse, Flavien est au four et au moulin pour redorer le blason de la justice comme en témoigne la Cour Pénale Spéciale (CPS) qui est déjà opérationnelle dans ses enquêtes sur le terrain, la tenue régulières des procès et autres sessions judiciaires.

C’est son dynamisme qui a permis à ce que les procès contre les criminels centrafricains admis en CPI, évoluent très bien. Les partenaires (MINUSCA, ETATS-UNIS, PNUD…) qui appuient le secteur de la justice ne trainent pas dans le financement des projets du gouvernement en matière de la justice.  Les Maisons d’arrêts de Bangui et celles des provinces sont reconstruites et équipées, et permettent à ce que les magistrats, procureurs généraux près les Cours d’Appel, les présidents tribunaux, agents pénitentiaires…sont redéployés en vue de l’accomplissement de leur mission aux côtés des populations. C’est un exemple à suivre au ministre Mbata qui parle peu, mais travaille beaucoup. C’est un grand exploit que fait preuve ce dernier avec les infrastructures judiciaires qui font peau neuve et dotés des équipements de travail aux normes internationales. Même si les enquêtes de la CPS sont en cours contre les crimes commis par les éléments de 3R dans l’Ouham-pendé (Lémouna, Koundjili, Bohong…), celles concernant l’UPC d’Ali Darassa au Centre-Est vont se faire, sans oublier les autres groupes armés.

Le Ministre Flavien Mbata ne compte rester pas là, son Département dispose de plusieurs projets qui visent à lutter contre la corruption, l’impunité…c’est un ministre qui doit avoir une annotation de très excellent.

 

7- Ministre Chargé du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement : Monsieur Maxime MOKOM, c’est un ministre dont ses compétences sont remises en cause par ses collaborateurs, notamment les Officiers-FACA qui voient très mal un policier de formation qui les commande. Les dossiers concernant le DDRR avancent très difficilement, car gérés par complaisance des groupes armés. On parle même des détournements des fonds destinés pour ce programme. Maxime Mokom peine à diriger ce département depuis sa nomination. Le président Touadéra ne va pas attendre à ce que les choses pourrissent complètement au sein de ce Département pour qu’il réagisse. Si Maxime Mokom entre au gouvernement au nom du groupe antibalaka qu’il dirige, il est doit être remplacer par une autre personnalité de son groupe. C’est un médiocre.

8 – Ministre des Transports et de l’aviation Civile : Monsieur Arnaud DJOUBAY ABAZEN. Ce ministre fait son retour à la tête de ce Département plusieurs projets tournent au rond avec son prédécesseur. Djoubay Abazen est un juriste de formation qui sait manager ce Département. Bien que le ministre soit désigné par le groupe armé FPRC pour entrer au gouvernement, l’homme ne s’attarde pas dans la mise en œuvre de la feuille de route qui lui est confiée. Plusieurs projets sous régional sont en marche. Du transport fluvial, terrestre et aérien, les signaux sont au vert et le président Touadéra peut compter encore sur lui.

9- Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Étranger : Madame Sylvie BAIPO TEMON. Elle fait partie des ministres femmes qui se font effacées totalement. Depuis quelques temps après sa nomination, Mme Témon ne fait absolument rien. La maison qu’elle dirige ne traverse que de grève en grève qu’elle est incapable de gérer. Les résultats des voyages effectués à l’extérieur qu’elle court derrière, n’aboutissent à rien. Il y’a aucune visibilité dans ce qu’elle fait à la tête de ce Département. Notre ministre Baipo Témon fait preuve de clientélisme et clanisme dans le dernier mouvement du personnel qu’elle a fait. Ce qui du coup, suscite de grognes et elle sème un climat de méfiance et de suspicion au sein du Département. La gestion des Représentations de la RCA est mourante à cause de la ministre qui ne communique pas pratiquement et s’est fait renfermée. La diplomatie centrafricaine est en train de chavirée à cause de cette Dame qui doit être limogée pour être remise à la disposition de sa communauté de diaspora de France. Le pays doit son relèvement à travers la diplomatie, mais les imperfections avérées de la ministre Baipo Témon, ne va pas laisser indifférent le président Touadéra qui doit sceller son sort pour ne pas qu’il ne soit trop tard.

10- Ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité Publique : Général de Brigade Henri WANZET LINGUISSARA. C’est un ministre qui préfère sa tenue que de porter le costume. C’est pour dire que c’est un homme du terrain qui est sur tous les fronts, là où l’ordre public est menacé. Même si certaines langues l’accusent à tort, Linguissara, cet homme de rigueur met en actif sa mission. Cet officier de la gendarmerie a su mettre de l’ordre dans le Département comme en témoignent ses collaborateurs, les FSI et les partenaires (MINUSCA, PNUD, UE, EUTM…) qui appuient le Département dans la mise en œuvre de ses différents projets. Du KM5 en passant par Paoua, Sibut, Bambari, Bangassou, Carnot, Bouar, Bocaranga…Linguissara fait ses preuves en tant que membre du gouvernement. Il se défend bien !

11- Ministre de Commerce et de l’Industrie : Monsieur Mahamat Taib YACOUB. C’est un ministre bien aimé partout où il passe. Le Département qu’il dirige est trop stratégique à tel point que Mahamat Taib Yacoub a engagé toutes ses énergies pour le bon fonctionnement du secteur de commerce et de l’industrie. Aussitôt après sa nomination, les réformes ont été engagées, à travers des ateliers, des rencontres internationales et les accords de coopération dans le domaine du commerce signés avec certains pays amis de la RCA. Mahamat Taib Yacoub est un vrai bosseur qui se fait parler de lui qu’avec des actions. Il est sur la bonne voie dans la mise en œuvre de la vision politique du Chef de l’Etat et du gouvernement dont il en est membre.

12-Ministre des Mines et de la Géologie : Monsieur Léopold MBOLI FATRAN. Bosseur patenté qui a un parcours mérité pour sa présence dans les différents gouvernements, cette personnalité a fait de l’exploit en 2019 à tel point que plusieurs contrats ont été avec les partenaires qui interviennent dans le secteur des mines. Les cadres du Département qu’il dirige, ont suivi des différentes formations à l’extérieur et les étudiants centrafricains qui sont inscrits dans des Universités chinoises. En partenariat toujours avec la Chine, un bâtiment de 4 niveaux a été construit et équipé entièrement. Ceci pour offrir un cadre de travail approprié au personnel dudit Ministère. Le ministre a eu à participer à plusieurs rencontres internationales concernant les mines et la géologie,  dans le but de développer le pays. Le ministre Mboli Fatran suit à la lettre la vision politique du président Touadéra  qui veut à ce que le secteur des mines contribuent au développement du pays et pour l’intérêt de tous les centrafricains. Le ministre Léopold Mboli Fatran se donne à fond pour la levée totale de l’embargo du Processus de Kimberly (PK) sur la production et l’exportation du diamant centrafricain. Ce dernier a mis de l’ordre dans le secteur minier en sommant les collecteurs et bureaux d’achat des pierres et métaux précieux à exercer dans le respect du Code minier du pays. Voilà aujourd’hui que Léopold Mboli Fatran est apprécié par tout le monde, notamment le président Touadéra, ses collègues membres du gouvernement voire tous les partenaires. C’est un ministre incontestable dont c’est le Département qu’il dirige qui renfloue les caisses de l’Etat, et a permis à ce que l’économie du pays progresse. Grâce à ses actions, la RCA va accueillir le prochain mois, la première édition du SEMICA-CENTRAFRIQUE, entendez Salon International de l’énergie, des mines et des carrières.

13- Ministre de l’administration du Territoire et de la Décentralisation. Monsieur Augustin YANGANA YAHOTE. C’est un ministre qui peine à gérer le Département qu’il dirige. L’Administration du territoire est une forêt qui cache des tares. Même si on l’applaudi dans la dénonciation des détournements enregistrés à la Mairie de Bangui et celle de Bimbo, Yangana-Yahoté qui doit son entrée au gouvernement grâce à son voisin Justin Gourna Zacko, est un effacé qui est détesté pour son comportement furtif. En lâchant la chaise de député pour entrer au gouvernement, le ministre Yangana Yahoté a enterré carrément le Département, et raison laquelle, rien ne marche entre lui et ses collaborateurs. A vrai dire, quelqu’un d’autre peut mieux faire à sa place. Il est temps de lui dire au revoir.

14- Ministre de la Santé et de la Population : Monsieur Pierre SOMSE. Ce Docteur de formation qui a traduit dans les faits ses compétences dans les Organismes internationaux, le prouve encore avec sa présence dans le gouvernement. L’homme a su mettre de l’ordre dans le Département, en coinçant les médecins véreux qui le combattent aujourd’hui. Le ministre Somsé a fait de la santé de la population, son cheval de bataille. C’est l’un des meilleurs élèves du président Touadéra. En 2019, il a amplifié les campagnes de vaccination, tout en engageant les actions de lutte contre la mortalité infantile et maternelle. Les infrastructures de santé sont renforcées en termes de réhabilitation sur toute l’étendue du territoire après la crise. Les hôpitaux de Bangui et des provinces sont dotés en équipements et des produits pharmaceutiques. Sur appui des partenaires, la chambre mortuaire du Centre national hospitalier de Bangui est réhabilitée à travers l’augmentation de sa capacité. Les réalisations sont tellement beaucoup, et tout ceci, au bénéfice des populations. Chapeau au ministre Somsé pour ses œuvres indiscutables. C’est suite à son exploit qu’il a été récompensé par le trophée d’excellence Bamara 2019.

15- Ministre de l’Élevage et de la Santé Animale : Monsieur Amadou Bi ALIOU. Celui-là on ne devait pas parler de lui, franchement ! Un ministre figuratif qui ne connait même pas son rôle au sein du gouvernement. Avec un niveau d’étude très bas, il n’arrive pas à s’exprimer convenablement en langue de Molière pendant le conseil des ministres. Même la langue nationale lui est difficile. D’où sort cette personnalité qui fait la honte du pays ! Comment un tel ministre peut discuter à un partenaire en vue de décrocher un projet concernant le secteur de l’élevage ! Sa présence dans le gouvernement n’a pas de sens, car il n’a pas produit un bon résultat depuis sa nomination. C’est de l’ignominie.

16- Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural : Monsieur Honoré FEIZOURE. C’est un Monsieur qui travaille bien pour le relèvement du pays à travers l’agriculture et le développement rural. 70% des populations vivent en milieu rural et les grandes actions pour le développement du pays ne peuvent que passer par cette catégorie. Honoré Feïzouré a maitrisé ce Département. Un nouveau bâtiment est construit au sein du Ministère en vue d’augmenter la capacité des bureaux du personnel, dans le but de leur offrir un cadre décent du travail. Les arriérés des cotonculteurs de l’Ouham, Kémo…sont payés. Plusieurs projets sont développés en faveur des jeunes et tous les centrafricains. C’est à cause du pragmatisme du ministre Feizouré que les partenaires qui appuient le département, sont toujours satisfaits des résultats. Mention passable à Feïzouré.

17- Ministre des Postes et Télécommunication: Monsieur Justin GOURNA-ZACKO. C’est un cadre dudit Département qu’il dirige depuis un certain temps, suite à la confiance que lui faite le président Touadéra. Gourna-Zacko est reproché de son manque de communication, même il ne décroche pas les appels téléphoniques dans le cadre du travail. Des soubresauts concernant la grève du personnel de la SOCATEL, les dossiers ARCEP, Postes et les opérateurs de la téléphonie mobile sont autant des affaires que le ministre n’arrive pas à gérer. Les choses avancent bien au Département, mais cela n’empêche son remplacement par quelqu’un qui a de l’énergie fraîche.

18- Ministre de la Communication et des Média, porte-parole du gouvernement : Monsieur Ange Maxime KAZAGUI. C’est le ministre qui accomplisse sa mission avec loyauté. Le président tient à la question de la communication et le ministre Kazagui n’a pas attendu un seul instant pour booster les projets. La radio nationale est en train d’être suivie sur toute l’étendue du territoire national. La télévision fait peau neuve avec la réhabilitation de son ancien bâtiment et dotée des nouveaux équipements. Plusieurs réformes sont engagées sur le plan administratif et technique où le partenariat est tissé avec plusieurs partenaires en vue du développement du secteur de la communication et des Média. C’est des exploits qu’il faut saluer à leur juste valeur pour le ministre Kazagui.

19-Ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche : Monsieur Amit Idriss. Une personnalité proche du FPRC de Noureidine Adam. C’est un membre du gouvernement qu’on ne le sent même pas. Baigné dans les affaires des sociétés forestières et plusieurs missions louches effectuées à l’extérieur, Amine Idriss a plongé le Département dans un blocage total, pourtant c’est un secteur qui renfloue les caisses de l’Etat. Amine Idriss se contente de l’envoi des enveloppes d’argent à l’Etat-major du FPRC que d’accomplir la mission qui lui est confiée. Les éléments du groupe armé dont il est issu continuent les troubles contre les populations civiles vers Birao, Amdafock…Qu’a-t-il fait exactement face à leurs éléments qui violent l’Accord de Khartoum ? Rien ! Amit Idriss est partant. Pas question de médiocrité avec le président Touadéra.

20- Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire, Technique et de l’Alphabétisation : Monsieur Moukadas NOURE. Abusant de sa proximité dans le MCU, ce ministre travaille quand même. Il est même passable dans son aventure.

21- Ministre de l’Action Humanitaire et la Réconciliation Nationale : Madame Virginie MBAIKOUA. Conformément à la feuille de son Département, s’est occupée de la situation des personnes déplacées et les réfugiés. Les sites des déplacés de l’aéroport Bangui M’poko a vu sa fermeture, sans oublier ceux de Kaga-Bandoro et Bambari pour ne citer que ceux-là. Le Département s’est occupé également des compatriotes réfugiés dans les pays voisins, ceci à travers l’accord tripartite signé avec la RD Congo, le Congo, le Cameroun et bientôt avec le Tchad. Virginie Mbaikoua a fait revenir au pays plus de 100.000 réfugiés centrafricains. Ces derniers sont également appuyés à travers le projet d’appui aux communautés en vue de leur permettent à se prendre en charge. La ministre Mbaikoua à travers son Département et l’appui des partenaires, financé la construction de la gare-routière de Bambari, la réhabilitation de l’axe Bambari-Yppi et Bambari-Bangui. Un dispensaire a été construit aussi à la cité de l’Elevage  et une Ecole à Bambari. Et ces villes citées ci-haut ont été ravitaillées en forage. C’est dans la dynamique de cette bonne gestion de Mme la ministre que la Banque Mondiale vient d’accorder une enveloppe qui vise l’appui à la protection sociale dans la ville de Berberati où 3200 ménages identifiées seront pris en compte. En ce qui concerne la réconciliation nationale, des comités locaux de paix ont été mis en place dans toutes les sept régions du pays. Pour une pensée à l’endroit des victimes, une journée (11 mai de chaque année), leur est dédiée, et le projet de Loi par rapport au processus de la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation a été remis au président Touadéra. La ministre a réalisé un travail impeccable à tel point que, la récente catastrophe naturelle (la montée de l’Oubangui) qui a occasionné plus de 10.000 ménages touchés par les inondations, a été gérée par le Département avec l’appui de l’ensemble du gouvernement, sans oublier celui des partenaires. Mme Virginie M’baïkoua est une excellente élève.

22- Ministre de l’Enseignement Supérieur : Monsieur Jean-Jacques SANZE. C’est un ministre fantôme. Aucun résultat probant, c’est un vrai dormeur qui n’a aucun sens de créativité!

22- Ministre de la Recherche Scientifique et de l’innovation Technologique : Madame Ginette AMARA. C’est une ministre qui s’affirme très bien. Elle a fait vraiment du succès et le président Touadéra est fière de cette Dame. La ministre Amara est la femme qu’il faut à la place qu’il faut. En partenariat avec la FAO, le Département a mis en place le plan national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. La ministre Amara a eu à participer au Colloque internationale sur les ressources du bassin du Congo. Le Département que dirige cette vaillante femme a organisé également une Foire sur l’innovation des savoirs culinaires, ceci, en partenariat avec l’ONG DRC sur les financements du fonds Békou. Le Département a octroyé au laboratoire Lavoisier, un spectrophotomètre avec laser pour l’analyse de la qualité de l’eau et la formation des cadres à l’usage de ce cet équipement. Il y’a lieu de noter que la ministre a pris part à la 3e réunion du comité technique spécialisé sur la science et la technologie, tenue en Ethiopie, dont la ministre Ginette Amara est élu la vice-présidente du comité pour un mandat de deux ans. Il ne faut pas perdre de vue les chercheurs internationaux s’intéressent désormais à la RCA où certains sont venus pour lancer des recherches sur un site archéologique vers Carnot et un travail dans la Lobaye aux côtés de la communauté bayaka. C’est vraiment une félicitation à l’endroit de notre Ginette Amara.

23- Ministre de l’Environnement et du Développement Durable : Monsieur Thierry KAMACH. Personne ne conteste le mérite de ce ministre qui fait ses preuves à la tête de ce Département. Les partenaires qui appuient financièrement et techniquement les projets nationaux et autres initiatives dudit Département témoignent de leur gratitude au ministre Thierry Kamach. Au niveau international où il prend part aux rencontres qui concernent l’environnement, les retombées sont toujours bénéfiques pour le pays. C’est un ministre qui se bat très bien.

24- Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Protection Sociale et de la formation professionnelle : Monsieur Hugues Alain TCHEUMENI a fait beaucoup de prouesse dans l’administration et la gestion du Département du Travail, de l’Emploi, de la Protection Sociale et de la Formation Professionnelle.  Aussi faut-il le souligner, grâce à son bravoure, les  partenaires sociaux et le groupement des syndicats du pays ont signé avec le Gouvernement, le Pacte Social de Stabilité et de Relance Economique. Ce document faut-il le signaler, est pour la première fois dans l’histoire de la République Centrafricaine, et qui va lui permettre de renouer avec les progrès dans le domaine du dialogue social. Bravo !

25-Ministre de la Fonction Publique : Monsieur Jean Christophe NGUINZA a, à son actif le contrôle des opérations des Fonctionnaires et Agents de l’Etat (FAE) et son abnégation dans le cadre de la mise en place de la commission d’intégration dans la Fonction Publique des nouveaux diplômés, est remarquable. C’est un ministre qui a un résultat aguichant. la Fondation Bamara n’a pas trompé du chemin en lui décernant le trophée d’excellence Bambara 2019 pour ses bravoures, innovations au sein du Département qu’il dirige et son élevé dans le management de la mission qui lui est confiée.

26- Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant: Madame Aline Gisèle PANA. La ministre Pana n’a pas un résultat qu’il faut saluer à sa juste valeur. Elle doit donc doubler d’efforts pour gagner la confiance du président Touadéra. Les choses traînent et la ministre ne sait pas là où il faut faire pour accomplir sa mission en tant que membre du gouvernement.

27- Ministre de l’enseignement Technique et de l’alphabétisation : Monsieur Souleymane DAOUDA. Qu’est-ce que celui-là même alphabétise du moment où lui-même à des tares. Rien ne marche dans ce Département qu’il dirige. Un bon coup de chiffon peut lui faire partir, car il n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui est confiée.

28- Ministre chargé du Secrétariat Général du Gouvernement : Maxime BALALOU. Ce ministre est a encouragé dans ses actions. Il est actif et fait preuve d’un bosseur qui mouille bien le maillot. Le président Touadéra n’a pas trompé de chemin en le nommant à ce poste qu’il gère en toute responsabilité.

29- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Monsieur Régis Lionel DOUNDA. C’est l’un des jeunes ministres qui s’affirment dans le gouvernement. Une fois dans le gouvernement, ce dernier a pris à bras le corps, l’affaire des importants dossiers, notamment celui du Conseil National de la Jeunesse, de l’ONASPORTS, sans oublier ceux concernant les disciplines sportives qui participent aux rencontres internationales avec le soutien du gouvernement. La gestion administrative du Département est appréciée par ses collaborateurs. C’est un ministre rigoureux, prêt à prendre la bonne décision, et sait diriger le Département avec objectivité. Le résultat de notre ministre Dounda est excellent avec son un an passé dans le gouvernement.

30- Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur Informel : Monsieur Maouloud MOUSSA TERAB. C’est un ministre bras droit du chef rebelle Alkatim Mahamat du MPC à qui, il lui doit toujours respect et obéissance éternelle. Le Département qu’il dirige n’avance pas et le secteur informel s’enfonce de plus en plus dans le gouffre. C’est quelqu’un qui doit faire son bagage pour quitter le gouvernement.

31- Ministre chargé des Relations avec les Institutions de la République : Madame Eugénie Lucienne NGBONDO. Rien ne marche avec cette Dame qui n’a pas un bilan probant. Même si les relations vont bon train entre le gouvernement avec les Institutions de la République, mais Mme Ngbondo doit faire un encore plus d’effort.

32- Ministre des Arts, de la Culture et du Tourisme : Monsieur Dieudonné NDOMATE. Un incompétent avéré qui est détesté par ses collaborateurs voire ceux qui remettent en cause son niveau intellectuel. Il doit sa chance de devenir au nom des antibalaka, mais ses frères de rebelle le critiquent pour son ingratitude. Son bilan est synonyme de voyage extérieur qu’il est prêt à sauter dessus. Un mauvais élève du président Touadéra.

33- Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger, chargé de la Francophonie et du Protocole d’Etat: Monsieur Chancel SEKODE NDEUGBAYI. C’est un jeune ministre qui s’affirme très bien à travers ses actions accomplies. La feuille de route qui lui est confiée, est en bonne voie de réussite. Selon les enquêtes de lepotentielcentrafricain.com et les témoignes recueillis, le ministre Chancel Sékodé Deugbayi occupe bien de ses personnels et, reste toujours attentif à leurs préoccupations. Un leader responsable qui gère la grève du personnel du Département. Il a initié la formation des protocoles d’Etat. Il a eu à participer à la rencontre de francophonie dans le cadre de financement de la filière coton (Ouaka, Ombella Mpoko et Kémo, Ouham), éducation à la citoyenneté, francophonie et appui à la mise en œuvre de l’Accord de Khartoum. C’est un membre du gouvernement qui fait ses preuves.

34- Ministre Délégué auprès du Ministre de l’administration du Territoire et de la décentralisation, Chargé du Développement Local : Monsieur Issa Bi AMADOU. C’est un ministre qui a le courage de dire la vérité en face de ceux qui veulent créer le trouble dans le pays. Après la signature de l’Accord de Khartoum, il n’a pas voilé sa face en dénonçant les exactions dont font preuve Sidiki de 3R. Issa Bi Amadou a initié plusieurs réformes pour le développement local. La sécurité sur toute l’étendue du territoire national, notamment la sécurisation des couloirs de transhumance, lui tient beaucoup à cœur, en vue de la libre circulation de tous les centrafricains dans leurs différentes activités.

35- Ministre Délégué auprès du Premier ministre, Chef du gouvernement, Chargé des Relations avec les Groupes Armés : Monsieur Gilbert Toumou DEA. C’est une personnalité qui ne s’occupe que des business (trafics d’armes, recrutement des mercenaires…) du MLCJ, groupe armé dont il fait partie des leaders. Il n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui est confiée, laquelle, les groupes armés signataires de l’APPR continuent les exactions dans le pays. Aucun résultat  pour ce ministre.

@Jacques KOGBADJA, 

 

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