Centrafrique : Incapable de diriger son propre parti politique, Dologuélé serait-il à la hauteur de diriger la RCA ?

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Bangui, le 27 août 2019

L’URCA dans la tourmente. Celui qui se fait passer pour le leader irréprochable de l’opposition démocratique, n’arrive pas à contenir ses ouailles pour manque grave de leadership et pour vices avérées….

Les démissions en cascade au sein du parti politique URCA ne présagent rien de bon du moment où, les formations politiques sont en train de faire les derniers réglages pour la ligne droite des prochaines échéances électorales. Quoique l’on dise, le parti politique du président Anicet Georges Dologuélé se porte mal. Même si certains caciques de l’URCA prétendent que leur parti politique n’est pas un navire mais un bateau, cela fait sourire. Aussi, prétendre que les lettres de démission qui pleuvent comme des grêles ont une valeur marchande, cela reste à démontrer.

Ces cadres qui démissionnent de l’URCA ne sont pas des boy-scouts. Ce sont des politiciens invétérés qui savent ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et pour leur pays. Le débauchage des militants et des députés ne date pas d’aujourd’hui et n’est pas le fait du président Touadéra. Cela date depuis Mathusalem, depuis que la démocratie est le mode par excellence pour gouverner la Cité. C’est cela la démocratie.

Si des voix s’élèvent pour condamner les démissionnaires, ces protestations n’engagent que leurs auteurs. Nous sommes sur le terrain politique et, excuser-nous, tous les coups bas sont permis et, c’est le plus entreprenant qui a la chance de gagner les élections. Nous voulons pour preuve, la victoire du président Touadéra face à Anicet Georges Dologuélé qui pourtant, faisait figure de favori. Qui nous dit que l’opposition démocratique ne contribue pas à la construction d’une nation ? Cette conception qui est celle du président de l’URCA de l’opposition dure et pure est simplement machiavélique et démoniaque. Ceux qui ne se sentent pas à l’aise vis-à-vis de cette politique, ont librement choisi la porte de sortie. Pourquoi leur en vouloir et en faire des damnés politiques ?

Les militants de l’URCA ne doivent s’en prendre qu’à leur président qui, selon les démissionnaires n’est qu’un despote au lieu de s’en prendre de manière éhontée au MCU et à son président fondateur qui leur a pourtant tendu la main. Dans la vie, il faut savoir être reconnaissant. Si la main tendue du président fondateur Du MCU n’a pas été saisie, il n’est que normal qu’il y ait des défections au sein de l’URCA. A qui la faute ? Au président Touadéra ou à Anicet Georges Dologuélé ? Les choses s’annoncent mal pour ce prétendu grand parti de l’opposition démocratique qui est l’URCA.

@Bienvenu ANDALLA,  

 

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