Centrafrique: Les politiques développées pour la stabilité du pays à travers l’Accord de paix signé avec les groupes armés, inspirent des pays africains qui sont en conflit

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Bangui, le 31 juillet 19

La République Centrafricaine a eu à signer un Accord politique de paix et de la réconciliation avec les 14 groupes armés depuis le 06 février 2019. Selon les dires du ministre conseillé en communication et porte-parole de la Présidence de la République, Albert Yaloké Mopkem, a indiqué que la République centrafricaine coupe court aux multiples critiques sur l’accord de paix signé entre le gouvernement et les responsables des 14 groupes armés, notamment le FPRC, le RPRC, le MLCJ, l’UPC, les RJ,  et le MPC. Cet accord est qualifié de « honte » par certains leaders de l’opposition politique centrafricaine. Pour la présidence centrafricaine, l’accord de Khartoum est historique qui va inspirer d’autres pays en conflit.

« L’accord de paix de 6 février est historique pour notre pays. Je pense que la République Centrafricaine va inspirer beaucoup de pays en conflit grâce à la manière que nous avons utilisés pour travailler et grâce aux thèmes de cet accord. Car chacun s’engage à respecter ce sur quoi, on est tombé d’accord », A martelé Albert Yaloké Mopkem, Ministre conseiller et porte-parole à la présidence.

L’Accord conclu avec les groupes armés pour mettre fin aux hostilités afin de stabiliser le pays, a suscité de nombreuses interprétations dans le milieu politique. Selon, le Porte-parole de la présidence, ceux qui ont mal interprété l’Accord n’ont compris.

« Il a eu beaucoup de critiques. Ceux qui ont, dans leurs interprétations, ont émis des critiques. C’est vrai, on peut critiquer, mais ce qu’il faut savoir, c’est que les thèmes de cet Accord est passé devant les constitutionnalistes qui se sont prononcés. La Cour constitutionnelle a validé la constitutionnalité de cet Accord par rapport à la Constitution«, A-t-il renchérit.

Pour mettre fin aux souffrances de la population et pacifier le pays, le gouvernement avait engagé de janvier au février dernier à Khartoum, des pourparlers avec les responsables principaux des 14 groupes rebelles qui écument une bonne partie du territoire centrafricain.

Ces pourparlers soutenus, disant l’Accord de paix,  par la communauté internationale dont la Russie et le gouvernement soudanais, ont permis d’obtenir un Accord politique de paix et de la réconciliation en Centrafrique. A en croire le porte-parole de la présidence, le Président  Faustin Archange Touadera et son et son régime politique, s’engagent à ramener la paix dans le pays à travers cet Accord de paix.

@Hervé BINAH, 

  

 

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