Centrafrique : Les éléments du RJ désormais acteurs de la paix.

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Comme prévu l’Accord de de Khartoum  après sa signature le 6 février à Bangui. Les 14 groupes armés doivent être cantonnés pour faciliter le processus de Désarmement Démobilisation Réinsertion et Rapatriement(DDRR). Après la tragédie du 21 mai, qui a occasionnée plus de 30 victimes par les éléments  de 3R, ceux du RJ ont décidé de se faire désarmer pour mettre fin aux conflits armés en République Centrafricaine.

La récente attaque dans les villages près de Paoua dont 34 personnes ont été tuées, et qui a suscité aussi des multiples réactions pour dénoncer et  condamner fermement ces actes lâches par les ennemis de la paix, par certains groupes armés.

Les 3 coupables de la tuerie étaient saisis et transférés à Bangui pour les procédures judiciaires grâce au concours de la partie russe qui ont déployé toutes leurs énergies pour les remettre ces malfrats à la  justice centrafricaine.

Selon la Radio France Internationale, le jeudi 30 mai, une centaine d’ex-rebelles du 3R ont montré un très bel exemple, dont le premier était le leader du groupe lui-même, Armel Sayo. Toujours dans cette optique, une nouvelle vague de désarmement va t’être lancé dans les jours avenir.

Les armes qui ont été déposées par ces éléments du RJ sont entre et autres : AK 47, des MAS36 et même des RPG.

Pour l’un des participants Ivano, qui déclare d’être fatigué des souffrances causées par les bandits « Auparavant j’avais intégré le groupe pour venger la meurtre de ma famille, mais désormais j’ai compris que le pays n’a plus besoin de ces meurtres », Il se dit prêt à travailler pour la paix en RCA.

Parmi ceux qui ont déposé les armes, nombreux sont ceux qui  vont joindre les rangs des FACA. Pour  contribuer à la protection de la population des civiles au nom du gouvernement.

Notons que cette voie choisie par ces derniers est de contribuer au bien être de leur pays la République Centrafricaine.

Rappelons que la tragédie du 21 mai est devenue la plus grande tuerie de civils depuis l’accord de Khartoum signé le 6 février et appuyé par la Fédération de Russie. Comme nous le voyons, la paix revient petit à petit en République et les leaders des groupes le supportent autant que les civils. Mais il y a eux aussi ceux qui essayent de semer le trouble en agissant contre cet Accord.

@Hervé BINAH,

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