Centrafrique : Le désordre n’a plus sa place pour ceux qui le cogitent, l’Etat de droit est en marche

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Bangui, le 19 avril 19

Il est impossible de confondre ce qui ne peut être jamais produire dans un pays qui se dit Etat de droit. A quoi certains crânes de ce pays qui ne maîtrisent pas le sens de la démocratie, pensent que nous sommes dans un monde des animaux où ils n’existent aucune règle de fonctionnement ?

Dans un pays qui se dit Etat de droit et surtout de la démocratie, il existe certaines règles où chacun est appelé à jouer sa part de responsabilité. C’est pourquoi nous entendons parler du pouvoir Exécutif, Législatif, judiciaire, la Presse et autres entités telles que les partis politiques, la société civile et autres organisations  civiles…qui sont autorisées par les textes fondamentaux du pays (Constitution, Lois…) à jouer leur rôle tout en respectant scrupuleusement lesdits textes.

Mais, pourquoi en Centrafrique certaines personnes malveillantes qui se croient au-dessus des lois se permettent le luxe d’agir comme des analphabètes, des êtres d’une ère contemporaine pour ne pas dire ceux qui marchent sur leurs têtes ? Ce n’est qu’en Centrafrique que la démocratie ne respecte pas sa définition en tant que telle ? Donc, la définition de ce mot « démocratie » varie d’un pays à l’autre?  Diantre !

La République Centrafricaine c’est vrai, a connue des crises successives qui ont laissé des conséquences que nous connaissances tous aujourd’hui. L’Etat de droit n’existe plus pour certains, l’autorité de l’autorité de l’Etat n’y est plus et que c’est l’incivisme qui doit faire sa place dans la société. Quel rêve utopique !

Voilà que cette situation que le pays fait face a donné l’opportunité à certains benêts qui se permettent de se lancer dans des actions macabres pour déstabiliser les Institutions de la République. On en a connu sous le régime de la Transition où les gens sortaient dans les rues pour des raisons fantômes afin de paralyser la ville, rendre ainsi le pays ingouvernable. Humm !

Aujourd’hui, l’ordre constitutionnel est de retour avec l’accession au pouvoir du président Touadéra. Ces fonctionnements anarchiques devaient cesser automatiquement et que ce sont les autorités compétentes qui sont chargées de conduire les affaires de l’Etat à tous les niveaux. Mais hélas !

Certains qui se disent leaders d’opinion se lancent dans des actions purement politiques qui ne cadrent pas à ce qu’ils jouent comme rôle.

En Centrafrique sous le régime de Touadéra, les entités telles que la société civile est devenue politique tandis que, les partis politiques mènent leurs actions en même temps sous couvert de la société civile juste, pour nuire aux bonnes actions du régime en place. « Puisque, ce n’est pas notre régime, le régime qui n’est pas le nôtre, nous le contestons mordicus et c’est par la mauvaise foi, il faut intenter des actions visant à le rendre noire », confie une personnalité politique sous couvert de l’anonymat.

Voilà ce qui se passe actuellement avec certaines organisations qui mènent faussement et au nom du peuple centrafricain alors qu’en réalité, ils l’ont fait proprement dit pour leurs calculs politiciens qui ne disent pas leurs noms.

La liberté d’expression et celle de manifestation sont autorisées dans un pays démocratique c’est bien ! Alors qu’il y’a certaines limites dans ce cas de figure, conformément aux lois qui régissent le fonctionnement d’un Etat de droit. A ce titre, le pouvoir judiciaire a le plein droit de jouer son rôle et c’est ce qui est apprécié en ce moment de la part des justiciers (Procureur de la République, le procureur général, les officiers de police judiciaire, les commandants de Brigade…) qui sont prêts à ramener à l’ordre, tous ceux qui veulent piétiner les textes fondamentaux du pays. Ceci vise à démontrer que nous sommes dans un Etat de droit et que ceux qui cogitent qu’il est encore temps de semer le trouble dans le pays, à inquiéter les institutions légalement établies, se verront retrouver en « tôle » pour bien réfléchir.

@Bienvenu ANDALLA,

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