Centrafrique : en quoi les ‘’convoiteurs’’ des postes politiques s’attèlent que sur l’affaire gouvernement

0

Bangui ne dort pas à cause de l’affaire mise en place d’un gouvernement inclusif après la signature de l’accord de paix signé avec les groupes armés. On fait comme si en dehors de ce feuilleton de gouvernement, il n’y a pas d’autres choses de très importantes à faire. Et, une fois que ce gouvernement verra le jour, que faire après ?

Il ne faut jamais oublier que la tâche lourde confiée aux autorités du pays est immense du moment où tout est prioritaire en ce moment. Et c’est d’ailleurs la recherche de la paix qui en est le résultat final.

Il suffit de voir comment les gens se comportent sur les lieux de leurs activités. Là où les débats ne pourraient se tenir, les gens l’imposent à ceux qui se contentent à ne trouver rien que leur pain quotidien. Ce qui a fait que d’autres personnes se réserve de toute promenade inutile pour ne pas se faire questionner sur l’affaire gouvernement. « C’est déjà tombé, le gouvernement ! »  ou encore « donc, le PM va rester ou son sort est scellé ! ». Ce sont ces crédos qui font le tour de Bangui en ce moment.

Cette situation va aussi contaminer l’administration publique qui tourne au ralenti du fait l’absence chronique des fonctionnaires et agent de l’Etat aux différents lieux de travail. Selon les enquêtes de lepotentielcentrafricain.com, certains ministres et hauts cadres des départements ministériels se sont baignés dans cette fuite de responsabilité qui est un manque à gagner pour l’Etant centrafricain.

En dehors de cette question de la mise en place de ce gouvernement d’union nationale qui tarde pour des raisons bien fondées, il y’a d’autres soucis majeurs sur lesquels le président de la République et le premier ministre s’y attellent pour le relèvement du pays. Se contenter rien que sur les personnalités qui feront partie de ce nouveau gouvernement, est une vraie dissuasion pour le pays, puisque cela perturbe franchement.

Ce qu’il faut aussi relever dans cette affaire, c’est l’ignorance totale d’une frange de la population sur la question du secret d’Etat. Les « convoiteurs » des postes politiques se contentent de cette question de gouvernement, rien que pour leurs calculs politiciens. L’envie d’être ministre, dircab, chargé de missions…domine l’esprit de ceux-là aussi qui rêvent d’un probable départ de l’actuel premier ministre Simplice-Mathieu Sarandji.

Choisir quelqu’un pour gérer les affaires qui concernent la vie de toute une République, n’est pas choses aisée. On ne nomme pas n’importe comment, ni pour le plaisir de le faire pour plaire aux gens malintentionnés qui se soucient que des postes politiques. L’application de l’accord de paix signé ne concerne pas seulement la mise en place du gouvernement d’union nationale. Il y’a déjà des gestes de premier pas que font déjà le Chef de l’Etat Touadéra.

En attente dès lors de la mise en place de ce gouvernement, on a assisté bien entendu, à la signature d’un texte officiel portant création d’un comité de suivi et de l’application de cet accord de paix dont les membres seront issus de toutes les entités. C’est un geste louable de la part des autorités témoignent de leur volonté à la mise œuvre dudit accord de paix. Pour leur choix des personnalités qui seront intégrer ce nouveau gouvernement, le Chef de l’Etat a tout son temps, d’étudier méticuleusement les dossiers qui lui sont parvenus. C’est pour dire que le Chef de l’Etat Touadéra qui tient à la question de compétence dans sa gouvernance, n’acceptera jamais d’intégrer dans son gouvernement, des profils qui ont les mains souillées de tous les crimes que vous pouvez imaginer. Travaillons et pensons à autre chose que de réfléchir que sur la mise en place d’un nouveau gouvernement.

Bienvenu ANDALLA1,

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.