Centrafrique : les ministres qui torpillent la vision politique de Touadéra et qui doivent quitter absolument le gouvernement

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Bangui, le 09 février 19

Tic-tac tic-tac, l’heure a sonné pour le président Faustin-Archange Touadéra de prendre le virage à 180°. Longtemps traîné dans une confiance placée à certaines personnalités sans scrupule qui avait été choisies dans le gouvernement pour l’accompagner dans la mise en œuvre de sa vision politique, le président Touadéra, compte tenu de l’urgence de l’heure, notamment l’achèvement de son mandat en beauté d’ici 2021, ce dernier veut tourner définitivement la page de ceux qui font semblant d’être des « bons élèves », alors qu’en réalité, ces derniers ne font que s’enrichir, soutenir les rebelles sur le terrain et préparer politiquement leur avenir. Certainement, celui de faire face à Touadéra aux prochaines élections.

Ces ministres qui doivent absolument quitter le gouvernement, font l’objet de plusieurs témoignages lugubres auprès des observateurs de la vie politique et c’est pour aider le président à voir clair dans cette situation que le site lepotentielcentrafricain a mené minutieusement une enquête qui révèle finalement que, ce sont des vrais ministres bras cassés qui jouent le double jeu contre le président Touadéra. En clair, ces derniers ne font qu’accomplir les missions confiées contraires aux vœux du Chef de l’Etat, tout simplement dans l’intérêt de lui réserver un bilan négatif à la fin de son premier quinquennat.

Les réalités du bilan de ces ministres malhabiles sont les fruits de leur présence dans le gouvernement. Il suffit de nous lire attentivement pour découvrir l’exclusivité sur l’indélicatesse dont font preuve ces ministres qui nécessitent un limogeage systématique. Le président de la République FAT avait gagné la confiance du peuple centrafricain parce qu’il avait mis l’accent sur la « RUPTURE », le mot qu’il en a fait son leitmotiv. Sur ce, il n’a aucun droit à l’erreur et la dernière phase est arrivée pour lui de ne plus jouer à l’indulgence. 

Henri Wanzé Linguissara, ministre de la sécurité publique/Administration du territoire : son entrée dans le gouvernement a laissé des doutes qui ont fini par se confirmer par les actes qu’il pose. Celui qui se dit proche parent de l’une des premières dames, n’a pas fait bonne presse auprès de ses frères d’arme de la gendarmerie nationale et de la police centrafricaine.

Rien de particulier n’est reconnu dans sa manière de gérer ces deux départements qui traversent énormément des difficultés sur tous les plans. De l’administration aux actions du terrain, les plaintes sont nombreuses. Son nom circule constamment sur les lèvres de ses collabos voire la population centrafricaine qui n’apprécie pas la manière dont un officier de la gendarmerie peine à manager son département.

Le récent recrutement dans la gendarmerie et la police voire la promotion des certains FDS dans les galons, sans oublier le mouvement des préfets et sous-préfet lui collent beaucoup de reproches.

Son incapacité à gérer la question de sécurité publique à Bangui et dans les zones menacées par les groupes armés (l’incident survenu à Bambari lors de la JMA échoué), témoigne à suffisance les raisons de son départ du gouvernement.

Même s’il n’est pas ouvert, détesté même certains de ses collègues pour son arrogance, Henri Wanzé Linguissara est accusé de négligence des renseignements alors que ceux-ci sont les conditions sine qua non pour la réussite de la feuille de route de son Département.

La question de sécurité sur toute l’étendue du territoire national réclamée par la population centrafricaine, est une priorité pour le président Touadéra de faire appel à quelqu’un en lieu et place de Linguissara.

Marie-Nöelle Koyara, ministre de la Défense : elle est revenue sur la scène politique à l’époque de la transition où l’ancienne présidente Catherine Samba-Panza lui a fait appel au moment où elle exerce dans le système des Nations-Unies. Avec déjà une expérience en servant comme ministre sous le régime d’Ange Félix Patassé, Marie-Noëlle Koyara a été remarquée très peu à l’époque contre son prédécesseur de l’époque Joseph Bindoumi qui a laissé ses empreintes jusque maintenant.

Koyara, se sentant incontournable dans le système politique de l’heure, ne tienne plus compte de ses performances en travaillant comme une affaiblit, même si elle n’aime le népotisme et le clientélisme dans sa manière de bosser.

Koyara à vrai dire, le président peut continuer l’aventure avec elle, mais de ne pas le maintenir dans le nouveau gouvernement qui se trame.

La Ministère de la Défense est mouillée dans plusieurs sales dossiers à cause de la ministre Koyara qui est entourée de certaines personnes qui l’induisent toujours à l’erreur. Avec certains de ses membres de Cabinet qui sont baignés dans la corruption et le détournement, en ce qui concerne le détournement de pensions des militaires admis à la retraite par la force, la mafia dans l’envoi des FACA en formation à l’extérieur, l’avancement des militaires dans leurs galons voire tableau d’avancement et plusieurs autres sales dossiers avec les partenaires d’appui du secteur, notamment la Minusca, l’EUTM…

Un nouveau ministre de la Défense qui fait l’unanimité de tous les cadres (civils et militaires) pourrait aider le président de la République a vite tourner la page de cette fameuse question d’embargo et la restauration de l’autorité sur toute l’étendue du territoire national à travers le redéploiement des FACA sur le terrain.

Jacob Bionli, ministre du tourisme : ce représentant des antibalaka dans le gouvernement est contesté par sa base qui tient absolument à son remplacement d’ici peu de temps avec la mise en œuvre de l’accord de paix de Khartoum signé à Bangui.

Selon nos informations recueillies auprès de ses proches collaborateurs, Jacob Bionli n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui est confiée par le président Touadéra. Depuis sa nomination, aucuns dossiers concernant le département n’avancent du fait de l’absence totale des initiatives. Ne disposant d’aucun carnet d’adresse, le ministre se contente que de ses affaires privées en vue de bien vivre une fois chassé du gouvernement.

Dans les hôtels appartenant à l’Etat, entre autres, l’hôtel du centre et Oubangui hôtel, on parle de ses proches parents, amis et connaissances qui sont employés illégalement. Peu reconnu dans son sens de responsabilité, on lui reproche une incompétence notoire, car ne s’exprimant du jamais au conseil des ministres, l’occasion où ses collègues se font valoir à travers des propositions faites pour la bonne marche de leurs départements. Le ministre Jacob Bionli n’a donc aucune idée sur son rôle à la tête du département qu’il dirige.

Si même déjà il ne dispose d’aucun bilan depuis sa nomination jusqu’à l’heure actuelle, ce dernier n’est pas du tout étonné de la nouvelle de son limogeage du gouvernement. Tant pis pour lui, la vie continue après être nommé ministre. Le président Touadéra est situé déjà sur le sort du ministre Bionli qui fait partie de ceux qui ne l’aident pas.

Eugénie Ngbondo, ministre de relation avec le parlement et les institutions : ancienne conseillère nationale au temps N’guendet, celle-ci est soutenue par un groupe des femmes leaders qui l’ont proposé au président Touadéra. Cette ministre qui aurait bénéficié du soutien Désiré Nzanga Kolingba et la famille politique du parti RDC, a du mal à gérer les dossiers qui lui sont confiées.

Elle accusée d’être proche de Meckassoua qui a tenté et continue à le faire, de mettre les bâtons dans les roues du président Touadéra.

Quelle vraie relation a-t-elle créée entre le gouvernement, le parlement et les institutions de la République ? Aucune ! La ministre Eugénie Ngbondo n’est pas expérimentée dans la mise en œuvre des actions politiques concernant le département qu’elle dirige.

Les nouvelles sur la nomination d’une autre femme à sa place, circulent déjà à la Président et à la Primature. On parle même de la fusion de son département avec celui du secrétariat général du gouvernement.  Eugénie Ngbondo va faire ses adieux au gouvernement puisque le temps est aux actions et non à la médiocrité.

Bertrand Touaboy, ministre des Petites et Moyennes Entreprises : ancien proche de l’ancien ministre Charles-Armel Doubane qui fait partie des cadres de l’AFBA-CAD, il s’est accroché très rapidement à Dologuélé lors des précédentes élections. Perdu par son camp politique, son mentor Dologuélé lui propose à Touadéra et c’est parti pour lui !

Mais, les réalités sont le contraire. Il ne fait que s’appuyer sur les anciens dossiers laissés par l’équipe de la transition pour clamer partout que ce serait lui l’initiateur. Alors que c’est faux !

Touaboy se contente en réalité des affaires avec les opérateurs économiques. Les jeunes centrafricains évoluant dans le secteur des PME ne se sentent pas dans les projets imaginaires du ministre Touaboy en leur faveur. Leur situation reste la même depuis l’époque de la crise.

Bertrand Touaboy, on le qualifie d’un « garçon » pingre et ingrat envers ceux qui l’on soutenu dans ses moments de galère. Pour rattraper sa vie aisée, ce dernier plonge dans des actes mafieux pour construire des villas par-ci et là. Il suffit de nous lire continuellement pour d’être éclairé sur les investissements privés engagés ces derniers temps par le ministre Bertrand Touaboy avec les contribuables de ses compatriotes.

Le président Touadéra avait porté son choix sur lui, puisque celui-ci étant de la jeune génération qui pouvait faire la fierté de la génération montante. Mais, en réalité, Touaboy a fait la honte et mérite d’être remercié très rapidement.

Celui qui se vante grossièrement de son passage dans le gouvernement, est un bon speakeur qui n’est même pas dans la logique d’aider le président Touadéra qui situe dans ses déclarations, la question des PME comme l’une des priorités de relèvement de la RCA.

Mais à l’allure où le ministre Bertrand Touaboy conduit le département depuis presque trois ans, il n’a aucune chance de rester dans le gouvernement cette fois-ci. Ne disposant d’aucun esprit de créativité, puisqu’il est un véritable ministre dormeur qui doit être remis à la disposition de sa famille (politique ou parentale). Le président Touadéra compterait d’en trouver quelqu’un qui peut mieux faire en vue d’atteindre des résultats voulus.

Jean-Christophe Nguinza, ministre de travail et de l’emploi : cet ancien cadre du RPR, parti politique de Ferdinand Alexandre N’guendet, est sur le banc de touche de ceux qui doivent être chassés du gouvernement d’ici peu de temps.

Au Département qu’il dirige avec des énormités dont il en est l’auteur, entre autres, le dossier concernant l’ACFPE, la CNSS et autres geignements provenant des travailleurs et demandeurs d’emploi où du jamais, cela est parvenu à suite probante.

Jean-Christophe Nguinza qui est surnommé un pigeon voyageur, a la peine à gérer le département qu’il ne maitrise pas. Traversant toujours une ambiance de turbulence avec les cadres du département qu’il dirige, celui-ci mélange tout, en voulant endosser son incompétence sur ses proches collaborateurs. Partisan de la gestion à la libanaise, toute la République est au courant du désordre semé par le ministre Nguinza qui ne fait pas preuve d’honnêteté avec sa gestion qui n’a aucune traçabilité.

Le dossier du ministre Nguinza selon une source bien informée, traine dans les couloirs en attente du moment opportun qu’il soit remis à la disposition de qui veut l’accueillir pour son avenir politique.

L’une des raisons qui justifient le départ sans doute du ministre Nguinza, c’est son immobilisme total. Il ne fait que concentrer les missions qui lui sont confiées au niveau de la capitale, ignorant totalement ce qui se passe dans les provinces concernant les structures déconcentrées qui sont sous tutelle de son département. Touadéra n’a pas à réfléchir du matin au soir sur son sort. Allez-y comprendre !

Gisèle Pana, ministre de la Famille : la Dame qui est cadre du Ministère tourisme qui faisait l’objet de mauvais témoignages de ses collaborateurs à l’époque où gérait encore le Département avant d’être permutée à ce nouveau département, va céder son poste à quelqu’un d’autre ou du moins, son département sera fusionné avec celui des affaires sociale et de l’action humanitaire.

Très critiquée par ses collègues ministres, cette dernière n’avance aucunement dans les missions qui lui sont confiées et elle ne dispose pas d’esprit de créativité, disant de l’initiative qui pourrait faire avancer son département sur qui, le régime de Bangui compte considérablement pour aboutir à la mise en œuvre de la bonne politique au profit de la population.

A l’échelle internationale où son Département devait mener des lobbyings en vue d’appuyer le gouvernement centrafricain, cette dernière à vrai dire, est à bout de souffle et n’a plus l’énergie de contribuer à la réussite éclate du premier quinquennat du président Touadéra. Pour elle, c’est le blackout ! Touadéra peut déjà faire le maximum sans autant passer par mille chemins. Suivez nos regards !

Pierre Somsé, ministre de la Santé publique et de la population : il ne fait sans doute pour ce ministre dont on reproche de lui d’une personne trop agitée. Avec son Dircab qui contribue aux erreurs commises au nom du gouvernement, celui-ci se dit un fonctionnaire international qui se croit au des au-dessus de ses collaborateurs les médecins dont il n’a aucune considération pour eux.

Avec le dossier de nomination et autres mouvements au sein du département qu’il dirige, les salives et encres se sont faits coulés jusqu’à l’heure actuelle où l’ordre de médecins centrafricains ont saisis le Chef de l’Etat pour son cas. En clair, ces derniers ont demandé son départ imminent. Les partenaires au développement, notamment ceux œuvrant dans le domaine de la santé ont émis des réserves en ce qui concerne l’appui au gouvernement dans sa politique de la santé.

Il a fait un moment dans le gouvernement qui a contribué à certains résultats décevants. Le président Touadéra doit jouer une autre carte cette fois-ci pour rattraper ce dont qui est reproché à son régime en matière de la santé.

Herbert Gontran Djono Ahaba, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique : patron de la rébellion RPRC, ce dernier ne compte plus mener jusqu’au bon port, la vision politique du Chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéra.

Ce dernier spécule de jouer désormais sa carte personnelle avec sa rébellion qui lui donne beaucoup à manger.

Avec quelques réalisations au sein de son Département, ce dernier trompe le président et le premier ministre que ce sont ses œuvres alors qu’il en est rien. Les dossiers mis en œuvre datent des précédents régimes et Djono Ahaba est venu tomber simplement comme un cheveu dans la soupe.

Il est haï par les cadres et agents de son département, sans oublier les partenaires au développement qui soutiennent son département qui sont très mécontents de sa gestion en ce qui concerne la gestion de leurs financements octroyés au département.

Ce partisan de la partition de la RCA qui instrumentalise constamment les chefs rebelles d’être à sa solde, rêve toujours de remplacer l’actuel premier ministre Sarandji qui, malheureusement, le président Touadéra n’adhère même pas à son gourmandise politique.

Il sera viré sans doute dans les tous prochains jours par le président Touadéra. Selon certaines informations sûres, ce dernier se préparait à postuler pour la présidentielle de 2021, se déclarant déjà le candidat des ressortissants des régions Nord de la RCA.

Nabia Aroun, ministre de la modernisation et de l’innovation technologique : une personnalité dont son passé ne figure nullement dans les archives de l’administration centrafricaine, bénéficie de ce poste à cause de… Le ministre qui ne communique pas ne sait pas quoi faire exactement sur ce département.

Bien que le son nom l’indique, le département va droit dans le mur en ce moment puisqu’on ne voit absolument rien dans la modernisation et l’innovation qui avait appelé à le faire. Présent dans toutes les cérémonies derrière ses collègues pour des pécules, Nabia Aroun peut penser déjà à la préparation de ses valises. En clair, Nabia Aroun n’est pas à la hauteur de la tâche. Le président Touadéra peut compter sur quelqu’un d’autre.

Ahmed Senoussi, ministre des travaux publics : ce professeur de lycée qui est récompensé après avoir été proposé par ses petits frères Mahamat Kamoun et l’actuel sultan de Ndélé, il est absent toujours de son Cabinet et on lui reproche son caractère illitique. Avec sa moralité douteuse, les partenaires au développement (Banque Mondiale, Agence Française de développement, Fonds saoudien…) qui soutiennent son département à travers l’ONM et le Fonds d’entretien routier, lui retirent leurs confiances pour les bavures commises partout, en ce qui concerne l’attribution des marchés qui ne répondent pas aux normes voulues par les textes en question. Il suffit que celui-ci soit limogé, la confiance reprendra et la vision politique du président du Chef de l’Etat concernant les travaux publics, sera une réalité.

Les partenaires au développement qui appui son département pour des projets bien ficelés, sont obligés de lui retirer la confiance, en souhaitant qu’un autre ministre, technicien du département soit nommé pour que le partenariat reprenne normalement. Le président Touadéra peut encore compter sur lui, en cette dernière phase de la mise des vœux des populations centrafricaines ! Pas vraiment, Sénoussi est arrivé au terme de séjour au sein du gouvernement. Bonne chance alors !

Lambert Lissane moukove, ministre des eaux et forêts : ce dernier qui s’en fiche pas mal des responsabilités dont la charge incombe au département qui lui confié, est impliqué dans plusieurs sales affaires avec les sociétés forestières et autres opérateurs économiques. Il est partant à l’heure actuelle et les informations circulent comme quoi, ce dernier contribue efficacement au bon fonctionnement des états-majors des groupes armés dans les provinces, en leur envoyant mensuellement des sommes costauds.

Il reproché pour son comportement de népotisme, de clientélisme et régionalisme. Son heure est arrivé où il doit laisser la place à un homme capable qui peut accomplir la vision du Chef de l’Etat. Au revoir d’avance quand même !

Thierry Kamach, ministre de l’environnement : un ministre qui est entouré de ses amis politiques qui œuvrent dans une cellule mise en place son cabinet. Il n’aime pas travailler avec ses collaborateurs qui sont les techniciens de la maison. Attaché-collé aux affaires familiales, l’homme ne fait que tisser de relations avec les investisseurs extérieurs dans l’intérêt principal de sa famille et non au profit du gouvernement.

Un homme qui n’a aucune idée de la communication, est reproché de beaucoup de choses en ce qui concerne la gestion du dossier de l’environnement à l’échelle internationale. Il suffit de faire un tour dans toutes les directions sous tutelle de son département pour en savoir davantage sur ses fourberies. Toutes confiances lui sont déjà retirées de la part du Chef de l’Etat et que son mérite un vrai technicien en la matière.

Justin Gourna Zacko, ministre des postes et télécommunications : il est affaibli et ne peut aucunement continuer avec l’équipe sur qui, le président compte. Plusieurs dossiers mal gérés à contribuer énormément à la descente en enfer de ce département qui cherche absolument un patron.

Les dossiers concernant le projet CAB, l’affaire ART devenue ARCEP et l’ONPE avec les employés qui sont privés de leurs salaires depuis plusieurs mois, sont à la source du département du ministre Gourna Zacko qui a déjà valu son droit à la retraité depuis longtemps.

Il est l’auteur de la dégradation de collaboration entre le gouvernement et les opérateurs de la téléphonie mobiles dont il leur exige des fonds spéciaux qui, en fin de compte, rien ne lui est versé et bien  affolé, il leur promet la fermeture de leurs entreprises. Se disant ami du Chef de l’Etat, Gourna Zacko est à bout de souffle. En bref, un jeune ministre technicien dans le domaine en question peut aider le président Touadéra à une destinée raisonnable et bien appréciée par tous.

Sanzé, ministre de l’enseignement supérieur: celui-ci, son commentaire d’un travail de mémoire. Il doit partir tout simplement. Il est à la source de beaucoup de choses qui bloquent le bon fonctionnement du département.

Théodore Jousso, ministre des transports et de l’aviation civile : ses affaires au niveau de la justice qui a fini par le condamner pour question de malversation financière est encore pendante. Se disant beau-frère du Chef de l’Etat, ce dernier a sali le nom du gouvernement qui n’est plus en odeur de sainteté vis-à-vis des partenaires au développement.

Partisan de la corruption et du business voire de marchés de gré à gré,  cet ancien cadre de l’ASECNA déjà admis à la retraité, ne fait que rattraper sa vie auprès de Touadéra dont il fait partie de ses ministres depuis le régime de Bozizé.

Mais, pour lui l’aventure tire à sa fin et celui-ci compte ses jours. C’est le régime de la rupture, les affairistes n’ont plus leur place dans ce gouvernement. Touadéra doit agir fermement, sans état d’âme.

Emery Dedet, ministre chargé du secrétariat général du gouvernement : l’un des bras droits des antibalaka dans le gouvernement est déjà contesté par sa base qui s’agite déjà pour son remplacement à un autre représentant des antibalaka.

Méconnu du public voire inconnu et oublié par tous, il est trop critiqué même au sein du gouvernement qu’il fait partie en ce moment. Ce n’est pas grâce pour lui, son temps est arrivé à sa fin.

Qu’il prépare simplement ses valises pour repartir d’où il est venu. Ses confrères magistrats l’attendent à bras ouverts pour pouvoir continuer sa carrière professionnelle. Le moins que l’on puisse d’avance, hommage notre magistrat Dedet pour le mauvais service rendu à la nation centrafricaine.

 

Nous y reviendrons

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